Oboro (destroyer, 1930)

destroyer de la classe Fubuki, Marine Impériale japonaise (1930->1942)

Oboro ()
illustration de Oboro (destroyer, 1930)
L'Oboro le .

Type Destroyer
Classe Fubuki
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Chantier naval Arsenal naval de Sasebo
Commandé 1923
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 219 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 118,4 m
Maître-bau 10,4 m
Tirant d'eau 3,2 m
Déplacement 1 780 t
À pleine charge 2 080 t
Propulsion 2 turbines à gaz type Ro Kampon
4 chaudières Kampon
2 hélices
Puissance 50 000 ch
Vitesse 38 nœuds (70 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement
Rayon d'action 5 000 milles marins à 14 nœuds (26 km/h)
Pavillon Empire du Japon
Localisation
Coordonnées 52° 17′ 00″ nord, 178° 08′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Alaska
(Voir situation sur carte : Alaska)
Oboro (朧)
Oboro ()

L'Oboro (?) était un destroyer de classe Fubuki en service dans la Marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Historique modifier

À sa mise en service, il rejoint la 20e division de destroyers de la 2e flotte. Durant la deuxième guerre sino-japonaise, il couvre le débarquement des forces japonaises lors de la bataille de Shanghai et à Hangzhou. À partir de 1940, il patrouille et couvre les débarquements des forces japonaises dans le sud de la Chine tout en participant à l'invasion de l'Indochine française.

Au moment de l'attaque de Pearl Harbor, l'Oboro est affecté à la 5e division de la 1re flotte aérienne et déployé depuis le district naval de Yokosuka pour Hahajima, dans les îles Bonin, où il couvre les opérations de débarquement pendant l'invasion de Guam.

De la mi-décembre à , l'Oboro est basé à Kwajalein. De la mi-avril à la fin , il retourne à Yokosuka, patrouillant dans les eaux avoisinantes et escortant des convois de Yokosuka au district de garde d'Ōminato dans le nord et au district de garde de Mako dans le sud-ouest.

Le , l'Oboro quitte Yokosuka avec un convoi de ravitaillement pour Kiska, dans les îles Aléoutiennes occupées par le Japon. Le 17, le destroyer est coulé dans une attaque aérienne de Martin B-26 Marauder de l'USAAF à 30 milles marins (56 km) au nord-est de Kiska, à la position géographique 52° 17′ N, 178° 08′ E. Seuls 17 hommes d'équipage, dont le capitaine de corvette Yamana, sont secourus par le destroyer Hatsuharu (également endommagé dans l'attaque).

Le destroyer est rayé des listes de la marine le .

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Andrieu D'Albas, Death of a Navy : Japanese Naval Action in World War II, Devin-Adair Pub, (ISBN 0-8159-5302-X)
  • David Brown, Warship Losses of World War Two, Naval Institute Press, , 256 p. (ISBN 1-55750-914-X)
  • Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, , 398 p. (ISBN 0-689-11402-8)
  • Hansgeorg Jentsura, Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945, US Naval Institute Press, , 284 p. (ISBN 0-87021-893-X)
  • Andrew N. Nelson, Japanese–English Character Dictionary, Tuttle, (ISBN 0-8048-0408-7)
  • Anthony J Watts, Japanese Warships of World War II, Doubleday,
  • M J Whitley, Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia, Londres, Arms and Armour Press, , 320 p. (ISBN 1-85409-521-8)

Liens externes modifier