Novella (Haute-Corse)

commune française du département de la Haute-Corse
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Novella
Novella (Haute-Corse)
Vue sur Novella.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Calvi
Intercommunalité Communauté de communes de l'Île-Rousse - Balagne
Maire
Mandat
Jean Louis Massiani
2020-2026
Code postal 20226
Code commune 2B180
Démographie
Population
municipale
79 hab. (2021 en diminution de 8,14 % par rapport à 2015)
Densité 2,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 35′ 07″ nord, 9° 07′ 04″ est
Altitude 400 m
Min. 14 m
Max. 821 m
Superficie 30,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction L'Île-Rousse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales L'Île-Rousse
Localisation
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Novella
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Novella
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Novella

Novella est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève d'Ostriconi.

Géographie modifier

 
Panorama du village.

Situation modifier

Novella est avec Palasca l'une des deux communes issues de la piève d'Ostriconi, située immédiatement à l'est de la Balagne, au nord du parc naturel régional de Corse et en limite de celui-ci.

Communes limitrophes

Géologie et relief modifier

 
Vue du village.

Novella se situe dans la zone dépressionnaire de l'Ostriconi, l'une des dépressions centrales séparant la « Corse schisteuse » ou l'En-Deçà-des-Monts au nord-est de l'île, de la « Corse cristalline », restant de l'île ou l'Au-Delà-des-Monts.

Le territoire de la commune est un ensemble de collines arrondies, couvertes d'un bas tapis végétal. Son point culminant est la Cima di l'Alturaia (820 m). Il est traversé au nord par l'Ostriconi.

En prenant pour départ le lieu-dit « Petra Moneta » au nord, ses limites territoriales sont définies ainsi :

  • du point de jonction des trois communes de Palasca, Urtaca et Novella sur la rivière Ostriconi, une ligne part au sud-est sur la Cima di u Pallu (239 m), la Cresta di Bona Fede, rejoint le lit de l'Ostriconi et remonte son cours jusqu'au lieu-dit « Valliana », la limite orientale de la commune ;
  • de Valliana à l'est, la ligne se dirige au sud en passant par les Cresta di Piana a u Rossu, Petra a Lamaccia (451 m), Pinzu di Fontanella (522 m), Bocca di Fuata Dura (583 m) où se dresse un pylône, puis se dirige sur les Cima di Mitilelli (652 m), Cima di Pardinelle (625 m). À l'altitude de 585 m, la ligne descend jusqu'à la RT 30 (altitude de 408 m), point marquant sa limite méridionale ;
  • de la RT 30 au sud, la ligne part à l'ouest, descend le cours du ruisseau de Prunelli jusqu'à l'altitude de 418 m, suit une petite ligne de crête sous laquelle passe la RT 30, redescend jusqu'à elle, remonte le cours du ruisseau de Bavoso puis se dirige vers le col de San Colombano (692 m - Palasca), sans l'atteindre, via la Punta di L'Alturaia (820 m) point culminant de la commune, « à cheval » sur Novella et Olmi-Cappella. La ligne atteint la limite occidentale de la commune qui se situe à 700 m au nord du col de San Colombano ;
  • du point extrême occidental ci-dessus, la ligne remonte plein nord en suivant une ligne de crête (sous celle-ci a été creusé le tunnel ferroviaire de Guadioni (338 m - 340 m)), jusqu'à atteindre le ruisseau de San Giorgio et suivre son lit sur 500 mètres. Elle repart au nord via les Capo Bianco (261 m) et Cima di Rizzoso (264 m), rejoint l'Ostriconi, suit son cours sur près de 1,2 km et se termine à « Petra Moneta ».

Hydrographie modifier

Il existe un réseau hydrographique dense sur Novella. Le secteur au nord du village, séparé du secteur méridional plus étroit et plus aride par une ligne de crête orientée d'ouest en est, est tributaire de l'Ostriconi.
L'Ostriconi est le principal cours d'eau de la commune qu'il longe puis traverse le nord-est de son territoire. Il reçoit les eaux de plusieurs ruisseaux, dont le ruisseau de Nuvalicce[1], le ruisseau de Salginco[2], le ruisseaude Parghinese[3] et le ruisseau de Malpruniccia[4].

Au sud, le ruisseau de Lagani[5] affluent de la Tartagine, et dont seulement une faible partie du cours longe la commune, est alimenté par quelques cours d'eau, dont les ruisseaux de Prunelli[6] et d'Albarello[7].

Climat et végétation modifier

Du temps de la prospérité de la Balagne (XIXe siècle), la vallée de l'Ostriconi et la plaine de Novella étaient couvertes d'oliviers lesquels assuraient la principale source de revenus. En 1971 un gigantesque incendie ravagea les collines, détruisant toute l'oliveraie. Depuis, d'autres incendies moins ravageurs se sont déclarés régulièrement. Un maquis bas reprend péniblement ses droits, composé des essences végétales communes : lentisques, cistes, myrte, asperges sauvages, etc. Au printemps de remarquables tons jaunes sont apportés au paysage et le long des routes avec la floraison des genêts de Corse (Genista corsica) et des genêts d'Espagne (Spartium junceum). Çà et là de bas et malingres chênes verts et des oliviers en touffe apparaissent au-dessus du tapis végétal. Dans ce maquis, des zones pare-feu sont créées afin de freiner l'extension rapide d'incendies et préserver ainsi l'environnement.
De nouvelles plantations d'oliviers ont été effectuées en plaine ces dernières années, après d'infructueux essais d'exploitation de vergers d'amandiers.

Accès routiers et transports modifier

Accès routiers modifier

La commune est traversée par la route  . Malgré cela, le village de Novella se trouve hors des circuits touristiques, éloigné de la voie rapide Balanina[Note 1] qui a été tracée pour désenclaver la Balagne et la relier avec l'intérieur de l'île.

La route D 12 dessert le village en reliant la   et la  . Une autre route sans nom, longue, étroite et sinueuse, permet de gagner « Costarella » au nord du village, depuis l'extrême nord de la commune. Son embranchement avec l'ex-RN 197 est situé au lieu-dit « Petra Moneta » (Palasca).

Transports modifier

Ferroviaires
 
Gare de Novella.

La voie des Chemins de fer de Corse Ligne Ponte-Leccia - Calvi traverse la commune qui est desservie par un point d'arrêt situé à 120 m plus haut que le village et à plus d'un kilomètre de celui-ci. Pour ce faire, pas moins de cinq tunnels ont été percés : tunnel de Novella, tunnel de Funtanella, tunnel de Concoli, tunnel de Cruschini et tunnel de Guadioni.

Aériens et martimes

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Calvi-Sainte-Catherine, distant de 50 km ; celui de Bastia se trouve à 55 km.

Le port de commerce le plus proche est celui de L'Île-Rousse, distant de 28 km.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Novella est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de L'Île-Rousse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Bâti à 400 m d'altitude au sud de la commune à l'abri derrière des collines, le village est un balcon sur la vallée de l'Ostriconi, le massif des Agriates, avec vue sur la mer. Il fait face au village d'Urtaca par-delà la rivière l'Ostriconi. L'ensemble du bâti est net, coloré ; les murs en pierres apparentes sont rares.

Novella est un village de caractère aux nombreux quartiers. Les vieilles habitations aux grandes façades austères, sont toutes regroupées autour de l'église paroissiale Santa Croce (Sainte-Croix). De nouvelles habitations ont surgi au lieu-dit Custarella et au lotissement Cuzia.

Une remarquable maison de maître domine le village. Il s'agit de la maison Orabona construite au XIXe siècle.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (95,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Histoire modifier

Antiquité modifier

La commune a été habitée depuis le début de notre ère, voire avant. La cima di U Mercuriu[14] (429 m) doit son nom à un ancien sanctuaire romain. Elle se situe au nord du village actuel.

Moyen Âge modifier

Au commencement du VIIIe siècle débute la reconquête de l'île occupée par les Maures.
Dans l'Annalista Bertiniano[15] on lit : « Cette année (806), Pépin envoya d'Italie en Corse une flotte contre les Maures qui ravageaient cette île ; mais les Maures ne l'attendirent pas et prirent le large. Les Maures quittant la Corse retournaient en Espagne chargés de butin, lorsque Ermingardo, comte d'Ampurias, leur tendit une embuscade à Majorque et leur prit huit vaisseaux sur lesquels il trouva plus de cinq cents prisonniers Corses. [...] Le comte Bonifacio, chargé de la défense de la Corse, ayant pris avec lui son frère Bertario, des Toscans, des Corses et des Sardes, passa en Afrique. »[16],[Note 4].

Dans Eginhard on lit en 807 : « Il (Charlemagne) envoya Burchard, son connétable, avec une flotte en Corse, pour défendre cette île contre les Maures qui pendant les années précédentes étaient venus la piller à plusieurs reprises. Ceux-ci, suivant leur habitude, étant partis d'Espagne, abordèrent d'abord en Sardaigne ; ils livrèrent aux Sardes une bataille dans laquelle ils perdirent un grand nombre des leurs, trois mille, dit-on, et repartirent en droite ligne pour la Corse. Ils en vinrent aux mains dans un port de cette île avec la flotte que commandait Burchard, et furent battus et mis en fuite après avoir perdu treize vaisseaux et beaucoup de monde. »[17].

En 813, nouvelle invasion et nouvelle défaite des Maures[15]

Les Sarrasins, fortement éprouvés par les échecs subis, sont expulsés du nord de l'île.

« Au commencement du XIe siècle, probablement après la bataille de Luni (1016), des seigneurs toscans ou génois, sans mandat du Saint-Siège, passent en Corse et, aidés par les populations chrétiennes, chassent les musulmans du Nebbio, de la Balagne, de Mariana et d'Aléria. »

— Xavier Poli in La Corse dans l'Antiquité et dans le Haut Moyen Âge Lib. A. Fontemoing 1907 p. 121

Ces nobles chrétiens se rendent maîtres d'une partie de l'île, l'En-Deçà-des-Monts, et y exercent leur puissance.

Novella qui se trouve proche des côtes, a été construit à partir du XIe siècle, autour d'une tour qui existe toujours, et qui appartient à la famille Valentini, mais dont des travaux de consolidation effectués il y a une trentaine d'années, sans aucun souci de préservation historique, l'ont complètement défigurée. L'ancien village de Cruschini avec son église San Cosimo e San Damiano déserté à la suite de l'épidémie de peste au XVIe siècle avait lui aussi été construit autour d'une tour.

Au XIe siècle, les marquis de Massa di Corsica dominaient tout l'« En-Deçà-des-Monts » ; mais la révolte de leurs vicomtes contre lesquels ils luttent avec peine les appauvrissent. En 1250, il leur reste encore les pièves de Giussani, Ostriconi, Caccia, tout le pays compris entre les châteaux de Rostino et de Santa-Lucia et les pièves de Verde et de Pietra-Pola.

Giovanni della Grossa cite avec indignation certains marquis qui voulaient que « les femmes de leur seigneurie se livrassent à eux avant de vivre avec leurs maris ». Peu disposés à se soumettre à ce rite, les habitants de San-Colombano massacrèrent trois de leurs seigneurs en un seul jour[18]

Au XIVe siècle, le château des marquis de Massa de San Colombano fut pillé, incendié par le peuple lors des révolutions populaires.

« Après le mouvement communal de Sambocuccio d'Alando, ils continuent à faire des donations aux églises et à guerroyer contre leurs voisins. Cependant l'un des moins affaiblis d'entre eux, Andrea, en 1368, abandonne ses biens au monastère de San Venerio de Tiro et passe en terre ferme après avoir signé un traité avec les seigneurs de Speloncato ; il ne conservait en Corse que son château de San Colombano qu'il avait réparé ou reconstruit[18]. »

Le Castello di San Colombano où s'étaient réinstallés les seigneurs de Massa, aujourd'hui ruiné, est proche des vestiges de l'ancien Castello di San Colombano, sur Cima di l'Alturaia (820 m), « à cheval » sur Olmi-Cappella et Novella, à environ 3 km (distance orthodromique) au sud-est du village et se dressait au Moyen Âge une tour nommée Lugheria.

Temps modernes modifier

Au début du XVIe siècle, vers 1520, la pieve d'Ostriconi était habitée en des lieux nommés Artacha, Lama, Novella, Cruscani, Pochina, Palasia et Spelonche[19].

En , une vingtaine de Turcs débarqués sur la plage de l'Ostriconi à l'Ouest des Agriates pour razzier les environs dont Novella, ont été défaits par une dizaine de ses habitants pourtant faiblement armés.

  • 1768, à la cession de la Corse à la France par les Génois, existait la pieve de Paraso à laquelle étaient rattachée la commune de Novella.
  • 1789, la Corse appartenait au Royaume de France
  • 1790, l'île ne forme qu'un seul département, celui de Corse, avec Bastia comme préfecture. Les pievi deviennent des cantons. La pieve de Paraso devient le canton de Paraso.
  • 1793, la Convention divise l'île en deux départements qui ont pour nom : Golo et Liamone. An II, la commune s'appelle Novella ; elle intègre le canton de Paraso, dans le district de Calvi, dans le département d'El Golo (l'actuelle Haute-Corse).
  • 1801, Novella se trouve dans le canton de Paraso, dans l'arrondissement de Calvi, dans le département d'El Golo.
  • 1811, les deux départements de l'île sont réunifiés par Napoléon Ier qui rétablit le département de Corse. Novella se trouve dans l'arrondissement de Calvi.
  • 1828, le canton de Paraso devient le canton de Belgodère.

Époque contemporaine modifier

 
Monument aux morts.
  • 1926, Novella se trouve dans l'arrondissement de Bastia.
  • 1943, Novella repasse dans l'arrondissement de Calvi.
  • 1954, le canton de Belgodère comprenait les communes de Belgodère, Costa, Novella, Occhiatana, Palasca et Ville-di-Paraso.
  • 1973, sont créés de nouveaux cantons. Novella fait partie du nouveau canton de Belgodère créé avec la fusion imposée des anciens cantons de Muro, Belgodère et Olmi-Cappella.
  • 1975, la Corse est à nouveau divisée en deux départements. Albertacce passe en Haute-Corse.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
vers 1897 ? Jean-Gilles Orabona    
mars 2001 2014 Paul Patriarche DVD Ancien député, ancien conseiller général
2014 En cours Jean-Louis Massiani DVD Cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 79 habitants[Note 5], en diminution de 8,14 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
236264273332355375362367390
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
426425438437521482531520520
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
445422299257202225227219184
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
12111097556874759183
2019 2021 - - - - - - -
7879-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

L'école primaire la plus proche est l'école primaire publique de Pietralba (14 km). Les collèges publics les plus proches se trouvent à L'Île-Rousse (27 km). Celui de Moltifao est distant de 29 km. Le lycée d'enseignement général et technologique public le plus proche est le lycée de Balagne distant de (27 km).

Cultes modifier

Il n'existe qu'un seul lieu de culte à Novella : l'église paroissiale Santa Croce, catholique. Celle-ci relève du diocèse d'Ajaccio.

Manifestations culturelles et festivités modifier

La Saint-Michel, fête patronale, est encore fêtée de nos jours le 1er dimanche d'octobre. En dépit de l'absence de prêtre résidant, le soir du Vendredi saint les villageois perpétuent la procession nocturne.

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Monument aux morts.

Castello de San Colombano de Giussani modifier

Le Castello di San Colombano, ruiné, était la dernière demeure seigneuriale en Corse des marquis de Massa qui au XVe siècle sont retournés vivre en bourgeois pauvres à Pise ou à Livourne comme le rapporte le chroniqueur Giovanni della Grossa[18]. Il se situe sur le flanc nord de Cima di l'Alturaia (820 m). Le site est accessible par une piste démarrant au col de San Colombano (692 m - Palasca).

Cruschini modifier

Cruschini était un village qui avait son église dédiée aux San Cosimo e San Damiano. Il est abandonné au XVIe siècle à la suite de l'épidémie de peste. Il sera reconstruit autour d'une tour, avec une nouvelle église San Domenico.

Le site déserté au XVIIIe siècle, ne présente que des ruinés. Il est situé au N-NO du village de Novella. Sous le site, un tunnel éponyme a été percé pour la ligne des Chemins de fer de la Corse.

Église Santa Croce modifier

L'église paroissiale Santa Croce (Sainte-Croix), baroque, a été construite en 1880 sur décision du curé Lanzalavi, à l'emplacement même du campanile de l'église paroissiale construite en 1740. L'édifice a été remanié en 1740. Agrandi, l'oratoire est rattaché au campanile et forme l'église Sainte Croix actuelle. De dimensions imposantes, sa nef est unique et est terminée par une abside à 5 pans. Deux chapelles sont présentes, celle de droite est dédiée à Saint Léonard et celle de gauche au Rosaire. Les travaux de restauration de l'église ont été achevés le .
Le décor intérieur de l'église est remarquable, c'est ce qui fait que l'église, propriété de la commune, est protégée, inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du [24].

Dans l'église Santa Croce se trouve un tableau la Sainte Vierge et de l'enfant Jésus dont on dit que la Vierge y aurait miraculeusement pleuré.

Chapelle Saint-Michel modifier

 
Chapelle Saint-Michel.

La chapelle romane Saint-Michel (San Michele Arcangelo) daterait du XIIIe siècle. Église de l'ancienne paroisse au XVIe siècle, San Michele est située avec le cimetière en bordure de la route D 12, à l'entrée nord et hors du village.

Patrimoine naturel modifier

Il n'y a aucun espace protégé et géré sur la commune.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Antoine-Léonard Massiani (Novella 1816-1888). Médecin. Il a publié Viaghiu in Ascu en langue corse.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Abbé Letteron - Histoire de la Corse Tomes I - Bastia Imprimerie et librairie Ollagnier - 1890.
  • Xavier Poli in La Corse dans l'Antiquité et dans le haut Moyen Âge, Paris Librairie Albert Fontemoing 4, rue Le Goff - 1907.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

 

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La Balanina qui a doublé en 1998 la portion de route « vallée du Lagani - Lozari, via Belgodère », a été numérotée dans un premier temps RN 1197. Cette portion renommée RN 2197 en 2011, est devenue en 2014 la  .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. De Abbé Letteron : « Nous ne voyons pas que les Maures soient revenus en Corse jusqu'en 828, année où le Comte de Toscane, Bonifacio, avec des troupes levées en Toscane, en Corse et en Sardaigne, alla les attaquer lui-même en Afrique ».
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Nuvalicce (Y7601380) » (consulté le ).
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Salginco (Y7600560) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Parghinese (Y7601540) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Malpruniccia (Y7601500) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Lagani (Y7112180) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Prunelli (Y7112000) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau d'Albarello (Y7112020) » (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. http://novella2b.chez.com/datefait1.html Association U CHJASSU
  15. a et b https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215043h.r.
  16. Traduction de Abbé Letteron in ''Histoire de la Corse, Introduction, Tome I, p. XXXIV - XXXVI.
  17. Traduction de Abbé Letteron in ''Histoire de la Corse, Introduction, Tome I, p. XXXIV - XXXV.
  18. a b et c Histoire de Corse - Colonna de Cesari-Rocca et Louis Villat Anc. Lib. Furne Paris 1916 p. 42.
  19. Éléments pour un dictionnaire des noms propres Corse A-D. Monti ADECEC
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Notice no PA00099220, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.