Noirmoutier-en-l'Île

commune française du département de la Vendée
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Noirmoutier-en-l'Île, communément appelée Noirmoutier, est une commune française, située dans l'île de Noirmoutier dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Lieu de vacances estivales à la mer, la ville offre selon une étude l'une des plus fortes attractivité parmi les villes française de mille à dix mille habitants, avec Arcachon, Étretat et Deauville[1].

Noirmoutier-en-l'Île
Noirmoutier-en-l'Île
Vue à partir des marais.
Blason de Noirmoutier-en-l'Île
Blason
Noirmoutier-en-l'Île
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Les Sables-d'Olonne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Île de Noirmoutier
(siège)
Maire
Mandat
Yan Balat
2020-2026
Code postal 85330
Code commune 85163
Démographie
Gentilé Noirmoutrin
Population
municipale
4 485 hab. (2021 en évolution de −3,88 % par rapport à 2015)
Densité 225 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 16″ nord, 2° 15′ 12″ ouest
Altitude m
Min. 0 m
Max. 20 m
Superficie 19,97 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Noirmoutier-en-l'Île
(ville isolée)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-de-Monts
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Noirmoutier-en-l'Île
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Noirmoutier-en-l'Île
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Noirmoutier-en-l'Île
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Noirmoutier-en-l'Île
Liens
Site web ville-noirmoutier.fr

Géographie

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Les marais salants de Noirmoutier-en-Île.

La commune s'étend sur la partie nord de l'île de Noirmoutier, formée par un îlot rocheux (autrefois dénommé : « île d'Her »), séparée du reste de l'île actuelle par des marais salants[2].

Le bourg, véritable « capitale » de l'île de Noirmoutier, est bâti sur le côté sud-est de cet îlot, donnant sur la baie de Bourgneuf. Le port du Boucaud (« port écluse » ou « port canal ») sépare les zones urbanisées des marais salants.

À l'est, le polder du Müllembourg (devenu réserve ornithologique) est limité dans sa partie méridionale par la jetée Jacobsen, longue de 1,5 km. Au nord-est, s'étend le bois de la Chaize.

Une grande partie nord-ouest du territoire de la commune est occupée par des champs voués essentiellement à la culture maraichère, et notamment une variété de pomme de terre, la fameuse bonnotte de Noirmoutier.

Le territoire de la commune s'étend également sur quelques îles et récifs environnants, comme l'île du Pilier au nord-ouest.

De plus, deux bourgs sont intégrés à Noirmoutier-en-l'Île :

  • L'Herbaudière qui se trouve sur la côte nord-ouest de l'île, face à l'océan Atlantique, et dont l'activité portuaire en fait le deuxième port de pêche du département[3], géré par la Chambre de commerce et d'industrie de la Vendée.
  • Le Vieil situé sur la côte nord de l'île, est un hameau typique constitué de maisons vendéennes traditionnelles bordant des ruelles étroites, et qui en été devient un lieu de villégiature prisé par les vacanciers. Un inventeur nantais, Brutus Villeroi, y fit le premier essai de sous-marin français le . Une rue du Vieil porte son nom.

Le territoire municipal de Noirmoutier-en-l’Île s’étend sur 1 997 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 4 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 20 mètres[4],[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 723 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records NOIRMOUTIER EN (85) - alt : 3m, lat : 47°00'16"N, lon : 2°15'25"O
Records établis sur la période du 01-01-1959 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,2 5 6,8 8,5 11,6 14,3 15,9 16,2 14,2 11,9 8,4 5,9 10,3
Température moyenne (°C) 7,4 7,6 9,8 11,9 15,1 17,9 19,6 19,8 17,8 14,6 10,8 8,1 13,4
Température maximale moyenne (°C) 9,6 10,2 12,8 15,3 18,6 21,6 23,3 23,5 21,4 17,4 13,2 10,4 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−10
16.01.1985
−7,7
07.02.1991
−6
01.03.05
−0,3
04.04.22
0,5
07.05.1979
3,6
22.06.1969
10,8
05.07.1965
9,4
31.08.17
6,4
02.09.1966
1,7
29.10.03
−4
21.11.1993
−8
30.12.1996
−10
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
24.01.16
19,9
22.02.19
22,9
19.03.05
27,5
23.04.1984
31,3
06.05.1995
36
26.06.1976
38,7
18.07.22
37
04.08.03
33
18.09.1987
27,5
09.10.23
20,9
01.11.15
16,1
04.12.06
38,7
2022
Précipitations (mm) 75 59,1 51,4 51,7 48,7 37 36,7 38,9 54 81,1 86,6 83,9 704,1
Source : « Fiche 85163001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Noirmoutier-en-l'Île est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Noirmoutier-en-l'Île[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (35,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,8 %), zones humides côtières (29,3 %), terres arables (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), prairies (1,7 %), forêts (1,3 %), eaux maritimes (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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L'histoire de la commune est fortement liée à celle de l'île de Noirmoutier. En 674, le moine saint Philibert y fonda un monastère. En latin, le terme in + Herio Monasterio c'est-à-dire : « au monastère d’Herus » (Herus désignant aujourd'hui l'« île d'Her ») sera à l'origine de nom de « Noirmoutier »[19].

Durant la Révolution, la commune, alors nommée Noirmoutier, porte le nom d'Île-de-la-Montagne[20].

À partir de 1956, la commune qui se nommait jusqu'ici simplement Noirmoutier (ou Noirmoutiers) prend son nom actuel[20].

Histoire

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Dans la seconde partie du XVIIe siècle, l'île est un haut lieu de la contrebande de tabac, au même titre que Paimbœuf. En effet, Louis XIV crée en une ferme du tabac qui achète le tabac aux Antilles à des prix bas pour revendre à des prix élevés, s'exposant à la concurrence du tabac de la Virginie. Les stocks importés sont ensuite écoulés sur le continent au moyen de petites embarcations appelées les chattes[21],[22].

Jusqu'en 1858, le territoire de la commune s'étend sur l'ensemble de l'île, puis commence son morcellement avec la création de la commune de Barbâtre[23], suivie, une soixantaine d'années après, en 1919, de celles de La Guérinière[24] et de L'Épine[25].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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La mairie de Noirmoutier-en-l’Île.

Administration municipale

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La mairie de Noirmoutier-en-l’Île est sise place de l’Hôtel-de-Ville, dans le centre-ville de Noirmoutier.

Liste des maires

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Liste des maires à partir de 1947
Période Identité Étiquette Qualité
[28] Commandant Amédée Duvignaud[29]   Chef de bataillon à la retraite
1963 Hubert Poignant CNIP Médecin
Conseiller général de Noirmoutier-en-l'Île (1945 → 1976)
1963 Charles-Robert Loué[30]   Maçon
Hubert Poignant CNIP Médecin
Conseiller général de Noirmoutier-en-l'Île (1945 → 1976)
Louis Dauptain RPR[31] Chirurgien-dentiste
Maurice Chardonneau[32] DVG Masseur-kinésithérapeute
Noël Faucher[33] UMP-LR Chargé d’enseignement, attaché parlementaire
Président de la CC de l’Île-de-Noirmoutier (2008 → 2020)
Conseiller départemental de Saint-Jean-de-Monts (2015 → )
en cours Yan Balat[34] DVC Directeur territorial
1er vice-président de la CC de l’Île-de-Noirmoutier (2020 → )

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 4 485 habitants[Note 2], en évolution de −3,88 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 0005 4055 7036 7227 0117 0277 5908 0828 262
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8 2536 2486 1286 3475 7875 9086 1076 1236 093
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 2556 6446 8493 2813 2543 2543 3593 4453 679
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3 9064 0204 0704 5184 8465 0014 8474 8554 567
2015 2020 2021 - - - - - -
4 6664 4864 485------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 48,0 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 143 hommes pour 2 471 femmes, soit un taux de 53,55 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,8 
90 ou +
3,5 
13,2 
75-89 ans
16,9 
30,0 
60-74 ans
30,1 
19,7 
45-59 ans
20,2 
12,7 
30-44 ans
10,4 
11,3 
15-29 ans
9,8 
11,3 
0-14 ans
9,1 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2021 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,7 
75-89 ans
11,1 
20,3 
60-74 ans
21,3 
20 
45-59 ans
19,4 
17,5 
30-44 ans
16,8 
15 
15-29 ans
13,2 
17,7 
0-14 ans
16,1 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Donjon du château de Noirmoutier de face.
 
Église Saint-Philbert.
  • l’église paroissiale de Noirmoutier : est dédiée à saint Philbert, qui fonda en ce lieu l'abbaye de Noirmoutier vers 674. L'église abbatiale fut d'abord détruite par les Sarrasins en 725 ou 732. Le fils de Charlemagne, Louis devenu roi d'Aquitaine, obtint de son père en 801 la reconstruction de l'abbaye et de la chapelle claustrale. Quarante-cinq ans plus tard, elle est à nouveau détruite par les Normands, en 846. Elle fut ensuite reconstruite à la fin du XIe siècle sur la chapelle primitive qui est la crypte actuelle, elle ne comportait alors que le chœur et la nef principale. De la fin du XIVe au XVIIe siècle furent élevées les nefs droite et gauche, elle fut consacrée en 1849. Le clocher néo-roman fut construit en 1875 pour remplacer l'ancien clocher qui avait été détruit par un incendie en 1848. À l'intérieur, on peut admirer une maquette de frégate, réalisée par un artisan horloger du village en 1802 pour Auguste Jacobsen. Un vitrail y représente l'abbaye Saint-Philibert de Tournus (baie de la nef latérale)[43].
    • la crypte : elle est située sous le chœur, elle a accueilli le corps de saint Philbert entre 690 et 836, date à laquelle il fut transféré, à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, puis à Tournus où les moines s'étaient réfugiés après les invasions normandes en 875. Une châsse sur l'autel contient quelques reliques du saint transférées en 1863 date à laquelle cette crypte fut restaurée. Elle est classée monument historique depuis 1898.
  • la chaussée Jacobsen : fut construite en 1812 par Jean-Corneille Jacobsen de la Crosnière (1750-1834)[44], fils de Cornil Guislain Jacobsen(1709-1787)[45], lequel s'installa à Noirmoutier en 1740[46],[44] et était le descendant du corsaire dunkerquois d'origine néerlandaise Michel Jacobsen. Cette digue a permis l'aménagement des marais salants, la création d'un chemin de halage et d'un canal pour accéder au port. Le long du canal se trouve le cimetière des bateaux. Sur le côté nord de la jetée se trouve le Polder du Müllembourg, réserve ornithologique où l'on peut observer de nombreux oiseaux d'eau comme des bernaches cravants, des aigrettes garzettes. Au bout de la jetée aménagée en piste cyclable et piétonne, on accède au fort Larron.
  • la chapelle de la Pitié : dès l'entrée de la chaussée, sur la gauche, à la hauteur de la stèle élevée à la mémoire de J.-C. Jacobsen, créateur de cette digue, un calvaire rappelle qu'en ce lieu nommé la Vache, le , lors de la reprise de l'île par les troupes républicaines, ces derniers massacrèrent 1500 prisonniers des armées vendéennes, malgré une promesse de vie sauve qui leur avait été donnée.
  • l'hôtel Jacobsen : il reste l'immeuble le plus important de Noirmoutier. Construit entre 1761 et 1766 par Cornil-Guislain Jacobsen, il fut le premier de la lignée noirmoutrine   Classé MH (2013)[47].
  • l'hôtel Boucheron ou Lebreton-des-Grapillères : en 1767, le négociant François Boucheron obtint du prince de Condé l'autorisation « d'élever la face de la maison par lui édifié » arguant que la surélévation du bâtiment devrait contribuer « à la décoration de la place d'Armes nouvellement créée ». En 1790, l'hôtel devint la propriété du négociant Lebreton des Grapillières, qui lui donna son nom. Il fut le siège de l'administration des Douanes au XIXe siècle, puis hôtel de tourisme sous le nom d'« hôtel du Général d'Elbée »   Classé MH (1930)[48].
  • l'Aquarium Sealand de Noirmoutier-en-l'Île
  • le phare de la Pointe des Dames qui est une maison-phare type
  • le Bois de la Chaize, d'une superficie 93 hectares, situé au nord-est de la commune : Il est composé de mimosas, de chênes verts, de pins maritimes et de criques abritées par des falaises de rochers, dont certaines comptent près de trente mètres de hauteur.
  • l'église du Sacré-Cœur de l'Herbaudière

Personnalités liées à la commune

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Festival

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Depuis 1993, le Théâtre régional des Pays de la Loire organise le Festival de Noirmoutier-en-l'Île. Festival estival théâtral et musical qui se déroule chaque année au mois d'août.

Héraldique, devise et logotype

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  Blason
D'or, au chevron de gueules, accompagné de trois aiglettes d'azur, becquées et membrées de gueules[50].
Détails
Ce blason est celui de la maison de La Trémoille (et le même que la commune de Mareuil-sur-Lay-Dissais)
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
 
Alias du blason de Noirmoutier-en-l'Île
Écartelé : au premier, de gueules à la croix d'argent perronnée de 4 marches ; au deuxième, de sinople à la croix écartelée d'or et d'azur ; au troisième, d'azur à la croix partie d'or et de sinople ; au quatrième, de vair à la croix écartelée d'argent et de sable[49].
Il existe un autre blasonnement (celui de l'île de Noirmoutier ?)
 
Alias du blason de Noirmoutier-en-l'Île
Logo de Noirmoutier-en-l'Île à partir du

Sport et loisir

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Le , le Tour de France est parti de Noirmoutier.

Jumelages

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Nicolas Garnier, « Évolutions techniques et sociales dans les marais salants de Noirmoutier, une histoire de terre et d’eau », dans Olivier Weller, Alexa Dufraisse et Pierre Petrequin (dir.), Sel, eau, forêt. D’hier à aujourd’hui, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-230-4, DOI 10.4000/books.pufc.25797  , lire en ligne), p. 535–552.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. 10 petites villes françaises prisées pour les vacances d'été 2021, dans Géo [1]
  2. Nicolas Garnier, « Évolutions techniques et sociales dans les marais salants de Noirmoutier, une histoire de terre et d’eau », dans Olivier Weller, Alexa Dufraisse et Pierre Petrequin (dir.), Sel, eau, forêt. D’hier à aujourd’hui, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-230-4, DOI 10.4000/books.pufc.25797  , lire en ligne), p. 535–552
  3. « L'Herbaudière », sur ilenoirmoutier.fr (consulté le ).
  4. « Commune 10922 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  5. « Noirmoutier-en-l’Île », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France sur la commune de Noirmoutier-en-l'Île - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France sur la commune de Noirmoutier-en-l'Île - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Noirmoutier-en-l'Île », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Insee, « Métadonnées de la commune de Noirmoutier-en-l'Île ».
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Auguste Vincent (1937) Toponymie de la France, Bruxelles: Librairie Générale, §64, p. 32.
  20. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. The making of New World slavery: from the Baroque to the modern, 1492-1800
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