Natsuki Ikezawa

écrivain japonais
Natsuki Ikezawa
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (78 ans)
ObihiroVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
池澤夏樹Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Akiko Harajō (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Genre artistique
Site web
Distinctions
Prix Akutagawa ()
Prix Asahi ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Liste détaillée
Prix Akutagawa ()
Prix Chūōkōron-Shinjin ()
小学館児童出版文化賞 (d) ()
Prix Tanizaki ()
Prix Sei Itō ()
Prix Mainichi de la culture ()
Shiba Ryotaro Prize (d) ()
Shinran Prize (d) ()
Prix des arts et sciences Takeo Kuwabara (d) ()
Médaille au ruban pourpre ()
Prix Asahi ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Natsuki Ikezawa (en japonais: 池澤 夏樹), né le , est un romancier, essayiste, poète et traducteur japonais.

Entre autres thèmes, Ikezawa s'appuie dans son écriture sur la relation entre la civilisation et la nature. Il a traduit en japonais une grande variété de textes, notamment Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry et de la poésie grecque contemporaine.

Il obtient le prix Akutagawa en 1987 pour La Vie immobile et le prix Tanizaki en 1993 pour Mashiasu giri no shikkyaku.

Il est par ailleurs le père de l'actrice de doublage japonais, Haruna Ikezawa.

Liste des œuvres traduites en français modifier

Romans et nouvelles modifier

  • 1987-1990 : La Vie immobile (スティル・ライフ), suivi de L'Homme qui revient (Kaettekita otoko), deux nouvelles traduites par Véronique Brindeau et Dominique Palmé, Editions Philippe Picquier, 1995 ; Picquier poche, 2001.
  • 1989 : Les Singes bleus (真昼のプリニウス), roman traduit par Yutaka Makino, Actes Sud ("Lettres japonaises"), 2006.
  • 1992 : Tio du pacifique (南の島のティオ), dix histoires traduites par Corinne Quentin, Editions Philippe Picquier, 2001 ; Picquier poche, 2007.
  • 1995 : Des os de corail, des yeux de perle (骨は珊瑚、眼は真珠), trois nouvelles (Des os de corail, des yeux de perle ; Espérance ; Voyage vers le nord) traduites par Véronique Brindeau et Corinne Quentin, Editions Philippe Picquier, 1998 ; Picquier poche, 2004.
  • 1995 : Le Dernier oiseau (nouvelle extraite de 骨は珊瑚、眼は真珠, mais absente de l'édition française de Des os de corail, des yeux de perle), nouvelle traduite par Corinne Quentin dans Arsenal n°7 (p. 115-121), et dans Pour un autre roman japonais (p. 101-112), ouvrage dirigé par Philippe Forest et Cécile Sakai, Editions Cécile Defaut, 2005.
  • 1995 : Un cadeau (nouvelle extraite de 骨は珊瑚、眼は真珠, mais absente de l'édition française de Des os de corail, des yeux de perle), dans Meet n°11 (Tokyo/Luanda, p.95-103), nouvelle traduite par Corinne Quentin, Editions Meet, .
  • 2000 : La Sœur qui portait des fleurs (花を運ぶ妹), roman traduit par Corinne Atlan et Corinne Quentin, Editions Philippe Picquier, 2004.
  • 2007 : La Femme qui dort (きみのためのバラ), trois nouvelles (Les origines de N'kunre ; Mieux encore que les fleurs ; La Femme qui dort) traduites par Corinne Quentin, Editions Philippe Picquier, 2009 ; Picquier poche, 2014.
  • 2011 : Une cathédrale, dans La Nouvelle Revue Française n°599-600 (Du Japon - p. 297-312), nouvelle traduite par Corinne Quentin, .

Essais et articles modifier

  • 2003 : Sur un petit pont en Irak (イラクの小さな橋を渡って), traduit par Corinne Quentin, Impala, 2003. (ouvrage gratuit et consultable en ligne)
  • 2007 : Tokyo / 65 (東京, 1965年), dans Meet n°5 (Avoir vingt ans, p. 46-52), traduit par Corinne Quentin, Editions Meet, .
  • 2012 : La Mer Nayuta, Cette année au moins, suivis de Vers une pauvreté sereine, dans L'Archipel des séismes - Écrits du Japon après le (p. 249-273), sous la direction de Corinne Quentin et Cécile Sakai, Editions Philippe Picquier, 2012
  • 2013 : Nouvelles réflexions à propos du Petit Prince, dans La Nouvelle Revue Française n°605 (L'Enfance de la littérature - p. 48-53), traduit par Corinne Quentin, .
  • 2020 : « Quelques réflexions sur la culture japonaise et l’érotisme », Perspective, 1 | 2020, 347-350 [mis en ligne le 30 décembre 2020, consulté le 31 janvier 2022. URL : http://journals.openedition.org/perspective/19607 ; DOI : https://doi.org/10.4000/perspective.19607].

Notes et références modifier

Liens externes modifier