Società Sportiva Calcio Napoli

club de football italien
(Redirigé depuis Naples Soccer)

La Società Sportiva Calcio Napoli, abrégé en SSC Napoli ou plus couramment Napoli en italien et Naples en français, est un club de football italien fondé en 1926 et basé à Naples en Campanie.

SSC Napoli
Logo du SSC Napoli
Généralités
Surnoms Gli Azzurri[1]
I Partenopei[2]
I Ciucciarelli[3]
Fondation
(97 ans, 7 mois et 18 jours)
Statut professionnel depuis 1930
Couleurs Bleu ciel
Stade Stade Diego Armando Maradona
(54 726 places)
Siège Via Alcide De Gasperi, 33
80100 Naples
Championnat actuel Serie A
Propriétaire Filmauro S.r.l.
Président Aurelio De Laurentiis
Entraîneur Francesco Calzona
Joueur le plus capé Marek Hamšík (520)
Meilleur buteur Dries Mertens (148)
Site web sscnapoli.it
Palmarès principal
National[4] Championnat d'Italie (3)
Coupe d'Italie (6)
Supercoupe d'Italie (2)
International[4] Coupe UEFA (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Championnat d'Italie de football 2023-2024
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Le club est basé à Naples, dans
la région de la Campanie (dans le Sud de l'Italie).

Le club dispute en 2023-2024 sa 78e saison en Serie A, l'élite du football italien. Il joue ses matchs à domicile au stade Diego Armando Maradona (anciennement « stade San Paolo », rebaptisé en 2020).

Créé sur l'initiative de l'homme d'affaires napolitain Giorgio Ascarelli sous le nom de Associazione Calcio Napoli, le club opte pour son nom actuel en 1964 (sauf brièvement de 2004 à 2006 où le club est renommé Napoli Soccer après la faillite). Avec un palmarès qui contient trois Scudetti (championnat d'Italie), six Coupes d'Italie, deux Supercoupes d'Italie et une Coupe UEFA, remportée en 1989 avec Diego Maradona, ainsi qu'une Coupe des Alpes et une Coupe de la ligue anglo-italienne, le SSC Naples est l'équipe du Sud de l'Italie ayant remporté le plus de titres au niveau national et international.

Le SSC Naples est membre ordinaire de l'Association européenne des clubs (ECA), organisation des plus grands clubs européens née après la dissolution du G14[5].

Histoire modifier

Dates principales
1er août 1926 Création du Napoli Calcio
Inauguration du Stade San Paolo match Napoli-Juventus 2-1
1er victoire en Coupe d'Italie match Napoli-Spal 2-1
2e victoire en Coupe d'Italie match Napoli-Verona 4-0
1er match de Maradona en Serie A match Verona - Napoli 3-1
1er scudetto match Napoli - Fiorentina 1-1
3e victoire en Coupe d'Italie match Atalanta-Napoli 0-1
Victoire en Coupe UEFA match Stuttgart-Napoli 3-3 (4-5)
2e scudetto match Napoli-Lazio 1-0
1er septembre 1990 1er victoire en Supercoupe d'Italie match Napoli-Juventus 5-1
Faillite du SSC Napoli, repart de la Serie C1 avec le nom "Napoli Soccer"
Réacquisition de la dénomination de Società Sportiva Calcio Napoli abandonnée à cause de la faillite.
Promu l'année précédente en Série B, Naples termine deuxième derrière la Juventus et retrouve ainsi la Série A
L'année du retour en Série A, Naples termine huitième et se qualifie pour la coupe Intertoto
Fin mai, Naples retrouve l'Europe en terminant sixième du championnat, c'est-à-dire, la Ligue Europa.
Après une troisième place, les hommes de Walter Mazzarri se qualifient pour la phase de groupes de la Ligue des champions, un retour après 20 ans d'absence.
4e victoire en Coupe d'Italie match Juventus-Napoli 0-2
5e victoire en Coupe d'Italie match Fiorentina-Napoli 1-3
2e victoire en Supercoupe d'Italie match Juventus-Napoli 2-2 (7-8 tab)
6e victoire en Coupe d'Italie match Napoli-Juventus 0-0 (4-2 tab)
3e scudetto match Udinese-Napoli 1-1

L'émergence d'un club modifier

Le club est fondé en 1904 sous le nom de « Naples Foot-Ball & Cricket Club » rebaptisé Naples Foot-Ball Club en 1906. En 1922, le club fusionne avec l'Internazionale Napoli et adopte le nom d'Internaples. Le , le club est rebaptisé Associazione Calcio Napoli. Il s'agit en fait d'une nouvelle fusion avec un tout nouveau club napolitain.

Le , le club est rebaptisé « Società Sportiva Calcio Napoli ».

En 1968 et 1975, le club obtient la deuxième place du championnat mais il reste difficile de lutter contre des clubs aussi riches que le Milan AC ou la Juventus. Néanmoins, Naples remporte à deux reprises la coupe d'Italie (1962 et 1976).

Au début des années 1980, concevoir le Napoli comme une équipe de premier rang relève davantage de l'utopie, et pourtant la décennie qui va suivre sera bel et bien en grande partie napolitaine.

L'ère Maradona modifier

 
Maradona en 1986.

L'Histoire de Naples est donc irrémédiablement liée à celle du "Pibe de Oro", Diego Maradona. Au bout d'un feuilleton qui dure tout l'été 1984, l'ambitieux président Corrado Ferlaino enrôlait l'Argentin en provenance du FC Barcelone. Pour l'accueillir, pas moins de 70 000 supporters napolitains viennent au stade San Paolo.

 
Les supporters de Naples célèbrent le premier scudetto de l'équipe en mai 1987.

Double champion d'Italie 1987 et 1990 modifier

Habitué au milieu du classement ou à lutter contre la relégation, le Napoli se métamorphose et remporte le championnat d'Italie à deux reprises (1987 et 1990) s'offrant même le doublé avec la coupe d'Italie en 1987. Le club obtient également deux secondes places de la Serie A en 1988 et 1989.

Vainqueur de la coupe UEFA 1989 modifier

 
Diego Maradona avec le trophée de la Coupe UEFA après avoir battu en finale aller-retour le VfB Stuttgart en mai 1989.

Sur la scène européenne, c'est le duo brésilo-argentin Careca - Maradona qui permet au club napolitain de remporter la coupe UEFA en 1989 contre les Allemands du VfB Stuttgart.

Autour du prodige, le public napolitain a eu la chance de voir évoluer de grands noms tels que Careca, Alemão, Ciro Ferrara ou encore Fernando De Napoli.

La belle aventure s'arrête avec le départ de Diego Maradona, ce dernier étant contrôlé positif à la cocaïne à la fin de cette saison 1991 et après un ultime trophée (Supercoupe d'Italie).

« Tout le monde dit : celui-ci a été le meilleur de Barcelone, celui-ci a été le meilleur du Real Madrid, celui-ci a été le meilleur de Chelsea, celui-ci a été le meilleur… Moi je suis fier d'avoir été le meilleur à Naples. »

— (Diego Armando Maradona, Pendant la remise du Ballon d'or.)[6]

La descente progressive modifier

L'après Maradona est sportivement mal géré puisque avec son départ, c'est l'ambition du club qui est revue à la baisse et la 4e place obtenue en 1992 marque la fin d'un cycle prestigieux.

Saisons après saisons, l'équipe est démantelée et ne joue progressivement plus le haut du tableau jusqu'à descendre en Serie B en 1998. Une remontée en Serie A en 2000 suivie d'une nouvelle rétrogradation illustre l'inévitable déclin du club.

En septembre 2004, le club touche le fond puisqu'il est contraint à la relégation en Serie C1 à la suite de la faillite.

Le renouveau par De Laurentiis (2005-2012) modifier

Le club est alors racheté par Aurelio De Laurentiis pour 30 millions d'euros et le renomme "Napoli Soccer". Le club parvient à disputer les barrages pour monter en Série B à la fin de la saison 2004-2005. Après avoir écarté Sambenedettese, le club partenopeo s'incline face à Avellino et doit rester une nouvelle saison en Série C.

Lors de la saison 2005-2006, le président fait venir l'entraîneur Edy Reja et réussit le tour de force de conserver le buteur argentin Roberto Sosa. Le SSC Napoli recrute le gardien de but expérimenté du Cagliari Calcio, Gennaro Iezzo, le défenseur de l'US Catanzaro, Gianluca Grava, l'uruguayen de Sambenedettese, Mariano Bogliacino et le buteur du Pescara Calcio, Emanuele Calaiò. En cours de saison, João Batista Inacio Pìa, l'attaquant brésilien de Bergame signe au club. Naples prend un excellent départ en championnat et ne se fait éliminer de la Coupe d'Italie qu'en huitième de finale contre la Roma. L'équipe finit à la première place et est promue à trois journées de la fin de saison. Il aura fallu deux saisons pour que le club sorte de la Serie C.

Le , le président Aurelio De Laurentiis rachète les vieux trophées et le titre sportif perdus avec la faillite, ainsi la société reprend sa dénomination originale et historique : Società Sportiva Calcio Napoli.

Le dernier acte de la saison a été la finale de la Supercoupe de Serie C1 perdue contre le Spezia.

Dans le championnat de Serie B italienne 2006-2007, l'objectif est la montée, même si le président se laisse deux saisons pour le concrétiser. Objectif intéressant mais difficile et pour cause, la présence de clubs tels que la Juventus, le Genoa ou Bologne, complique assurément la tache.

Pour viser la promotion, l'équipe s'est pourvue de footballeurs de renom tels que Paolo Cannavaro (frère cadet de Fabio Cannavaro) en défense centrale, de Samuele Dalla Bona, et de joueurs fiables comme le défenseur central Maurizio Domizzi (Sampdoria Gênes mais prêté à l'Ascoli Calcio 1898), Christian Bucchi (Modène FC) et du milieu offensif Roberto De Zerbi (Calcio Catane), qui rejoignent Iezzo, Grava, Francesco Montervino, le meneur de jeu uruguayen Bogliacino ou le trio de buteurs Roberto Sosa-Piá-Emanuele Calaiò. De plus, l'entraîneur Edoardo Reja bénéficie d'une grande expérience du football italien.

Au bout d'un championnat régulier, l'équipe accroche la seconde place, derrière la Juventus de Didier Deschamps.

 
Paolo Cannavaro avec le brassard de capitaine.

Le , la SSC Naples est officiellement promue en Serie A après l'obtention du point du match nul contre le Genoa, également promu.

 
Ezequiel Lavezzi lors de sa période à Naples.

Pour s'installer durablement en Série A, le club recrute pour 5 ans les internationaux uruguayen Walter Gargano et argentin Ezequiel Lavezzi, l'espoir Slovaque de Brescia Marek Hamšík qui s'engage aussi pour 5 ans, l'attaquant uruguayen et le milieu italien de la Juventus Turin, Marcelo Zalayeta et Manuele Blasi de la Juventus Turin et le solide défenseur central de Parme AC, Matteo Contini.

Déçu par ses défenseurs, le jeune international espoir d'origine brésilienne Fabiano Santacroce arrive de Brescia Calcio en cours de saison au poste de latéral droit. Le club prête en contrepartie l'offensif Roberto De Zerbi à Brescia.

La ligne d'attaque déçoit mais le gardien Gennaro Iezzo et sa ligne de défense, commandée par le duo Paolo Cannavaro-Maurizio Domizzi et bien mieux équilibrée depuis l'arrivée de F. Santacroce, stabilisent l'équipe en milieu de classement.

Pour la saison 2008-2009, l'entraîneur Edoardo Reja fait revenir le jeune défenseur latéral de 20 ans Luigi Vitale de son prêt au Virtus Lanciano puis décide de jouer en 3-5-2 et renforce son milieu de terrain. Il recrute des joueurs pour cela : l'international de la Sampdoria Gênes, Christian Maggio mais aussi les gauchers Daniele Mannini de Brescia Calcio, et Salvatore Aronica de la Reggina, ainsi que Michele Pazienza le milieu de terrain de la Fiorentina. L'attaque ayant déçu, il recrute le buteur argentin du CA Independiente, German Denis, âgé de 26 ans pour 9 millions d'euros.

Le changement de tactique est difficile et certains joueurs ne sont plus au niveau, comme Grava ou les attaquants sud-américains Mariano Bogliacino et Pìa. Naples s'écroule au début de l'année 2009. E. Reja est remplacé par l'ancien sélectionneur Roberto Donadoni en mars. G. Denis ne marque pas. Seuls Marek Hamsik et Christian Maggio sont au niveau et le Napoli fini péniblement a la 12e place.

Roberto Donadoni effectue une bonne dizaine de changements dans l'effectif. Daniele Mannini, Luigi Vitale, Manuele Blasi et Marcelo Zalayeta quittent ainsi le club. Arrivent le gardien de but international Morgan De Sanctis qu'il fait revenir d'Espagne, le défenseur colombien Juan Camilo Zúñiga du Robur Sienne pour concurrencer l'argentin Jesús Dátolo arrivé en janvier dernier de Boca Juniors, le milieu argentin de la Sampdoria Hugo Campagnaro et l'attaquant vedette de l'Udinese Calcio, Fabio Quagliarella, recruté pour plus de 18 millions d'euros pour jouer la Ligue des champions la saison prochaine.

L'objectif est le haut du classement mais dès octobre le président Aurelio De Laurentiis prend ses responsabilités : Walter Mazzarri est nommé entraîneur après sept journées de championnat. Gianluca Grava se réveille et éclipse Fabiano Santacroce, Christian Maggio se met à enchaîner les bons matchs à droite, Salvatore Aronica en latéral gauche, et Michele Pazienza au centre du terrain derrière Marek Hamšík retrouvent leur niveau. Le jeune Leandro Rinaudo s'impose au milieu de terrain où la recrue Luca Cigarini, deuxième plus cher joueur du dernier mercato estival, acheté 12 millions d'euros à l'Atalanta Bergame, déçoit. Il est cependant conservé jusqu'en juin alors que Jesús Dátolo est envoyé en Grèce à mi-saison. Il est remplacé par l'ancien latéral international Andrea Dossena, du Liverpool Football Club.

Comme depuis trois saisons, Marek Hamšík est au-dessus du lot et le duo Ezequiel Lavezzi-Fabio Quagliarella fait une bonne saison. Avec eux et le nouveau coach, le Napoli parvient à terminer à la sixième place ; le club partenopeo jouera donc les barrages de la Ligue Europa.

 
Edinson Cavani lors d'un match de Ligue Europa.

L'objectif du mercato est de conserver Marek Hamšík, le président se montre inflexible. Par contre, il ne peut pas retenir Fabio Quagliarella ni Leandro Rinaudo qui rejoignent la Juventus de Turin. Et le club se sépare de quelques autres tel German Denis (cédé à l'Udinese pour 2 millions d'euros), Luca Cigarini prêté au FC Seville et Matteo Contini (prêté au Real Saragosse depuis janvier et définitivement transféré) qui n'étaient plus indispensables dans le groupe aux yeux de l'entraîneur.

Cet intersaison est marquée par l'arrivée en prêt de trois joueurs "offensifs" : Cristiano Lucarelli le buteur de Parme AC, Hassan Yebda le milieu de terrain du Benfica Lisbonne et surtout celui d'Edinson Cavani, l'attaquant uruguayen de Palerme qui marquera au total 104 buts en 138 matchs pour Naples.

Naples termine sur le podium de la Serie A derrière le Milan AC, sacré champion, et l'Inter Milan, deuxième.

Parallèlement en coupe d'Italie, les Azzurri se font éliminer en quarts de finale par les futurs vainqueurs, l'Inter Milan.

En Ligue Europa, après avoir éliminé Elfsborg en barrages (1-0, 2-0), les Partenopei tombent dans un groupe avec Liverpool, le Steaua Bucarest, et Utrecht. Les Azzurri terminent à la deuxième place derrière les Anglais avec seulement sept points et notamment quatre nuls. Ils affrontent alors Villareal CF en seizièmes de finale, mais se font éliminer (0-0, 1-2).

Le recrutement pour cette nouvelle saison, consiste à conserver Edinson Cavani et compléter la formation avec les milieux de terrain Blerim Dzemaili de Parme, Marco Donadel de la Fiorentina (mais qui décevra cette saison) et Gokhan Inler de l'Udinese. Enfin, l'Inter Milan prête l'attaquant Goran Pandev. Les autres recrues (tel le défenseur uruguayen Miguel Britos ou l'argentin Ignacio Fideleff) n'auront que très peu de temps de jeu cette saison-là.

Émoussés par leur belle campagne européenne, les Napolitains ne terminent qu'à la cinquième place du classement derrière la Juventus, le Milan AC, l'Udinese, et la Lazio.

Le , au Stadio Olimpico, après avoir éliminé l'Inter Milan et l'AC Sienne, le Napoli affronte la Juventus, qui est championne d'Italie, lors de la finale de la Coupe d'Italie. Les Azzurri remportent le match 2-0 avec des buts d'Edinson Cavani et de Marek Hamšík. Cela représente leur 4e trophée et le premier depuis 25 ans.

Stabilisation au plus haut niveau (2015-2019) modifier

En Ligue des champions, Naples tombe dans le groupe de la mort avec le Bayern Munich, Manchester City et Villarreal CF qui les avait éliminés la saison passée en Ligue Europa. Le club partenopeo termine deuxième derrière le Bayern Munich et devant Manchester City. En huitièmes de finale, ils affrontent le FC Chelsea, qu'ils battent à San Paolo (3-1) avec un but de Cavani et un doublé de Lavezzi. Malheureusement, au match retour, les Azzurri s'inclinent 4-1 à Stamford Bridge avec des buts de Didier Drogba, John Terry, Frank Lampard et Branislav Ivanović, et quittent la compétition.

Pour la nouvelle saison, le club vise clairement le titre. Alessandro Gamberini et le Suisse Valon Behrami quittent la Fiorentina pour rejoindre Naples. Le coach incorpore aussi le jeune Lorenzo Insigne, un buteur prometteur de retour de prêt (à Foggia puis à Pescara).

Naples est la seule équipe durant cette saison à pouvoir tenir la cadence de la Juventus. Emmenés par un bon Edinson Cavani, qui finit meilleur buteur de Serie A avec 29 buts et par un bon Marek Hamšík, qui finit meilleur passeur de Serie A avec 14 passes décisives, les Azzurri finissent à la deuxième place du championnat, à 9 points de la Vieille Dame et devant le Milan AC.

En coupe d'Italie, Naples cède son titre à la Lazio Rome après avoir été éliminé en huitièmes de finale par Bologne.

Engagés également en Ligue Europa, les Azzurri se trouvent dans une poule à leur portée avec le Dnipro Dnipropetrovsk, le PSV Eindhoven, et l'AIK Solna. Le club partenopeo termine deuxième derrière les Ukrainiens, mais se fait sévèrement éliminer par la surprenante équipe du Viktoria Plzen (0-2, 0-3) en seizièmes de finale.

L’été 2013 marque un tournant pour le Napoli avec l’arrivée de Rafael Benitez au poste d’entraîneur, qui remplace Walter Mazzari, parti à l’Inter Milan. Le technicien espagnol opère un changement tactique avec le passage du 3-5-2 au 4-2-3-1 qui entraîne un grand remaniement de l’effectif azzurri. Plusieurs cadres sont cédés comme Hugo Campagnaro, ou Morgan de Sanctis mais le plus important reste la vente d'Edinson Cavani pour plus de 60 M€ permettant au Napoli de reconstruire une équipe notamment avec plusieurs joueurs du Real Madrid tels que Gonzalo Higuain, José Callejon, et Raul Albiol, ainsi que par le gardien espagnol Pepe Reina, prêté par Liverpool en passant par l'international belge Dries Mertens, le jeune gardien brésilien Rafael Cabral et le jeune attaquant colombien Duván Zapata.

Le Napoli commence sa saison sur les chapeaux de roues et est la seule équipe à pouvoir suivre la surprenante AS Roma. Les Azzurri s’inclinent face à la Roma (0-2) et se laissent distancer pendant que la Juventus refait son retard et prend la tête de la Serie A. La troisième place est très serrée entre le club partenopeo et la Fiorentina.

En Ligue des champions, le Napoli se retrouve dans l’un des groupes les plus relevés avec Arsenal, le Borussia Dortmund et l’Olympique de Marseille. Malgré quatre victoires, tout comme Arsenal et le Borussia Dortmund, Naples est éliminé et est reversé en Ligue Europa.

Au mercato d'hiver le Napoli décide de se renforcer une nouvelle fois avec les achats du latéral gauche international algérien Faouzi Ghoulam, du défenseur Henrique Adriano Buss et du jeune Italo-Brésilien Jorge Luiz Frello dit Jorginho.

En février, tout s’accélère pour Naples, avec sa qualification pour la finale de la coupe d’Italie aux dépens de la Roma (2-3, 3-0), où le club retrouvera la Fiorentina qu’il parvient finalement à distancer en Série A. Le Napoli se qualifie également pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa face à Swansea (0-0, 3-1) après un match retour où les Azzurri ont été virtuellement éliminés. En mars, le Napoli s’impose une nouvelle fois en championnat face à l’AS Roma (1-0) et se rapproche des Giallorossi.

Le Napoli dispute les huitièmes de finale de la Ligue Europa face au FC Porto. Malheureusement, après une défaite 1-0 au Portugal, le club partenopeo ne parvient pas à refaire son retard à San Paolo (2-2) et quitte la compétition en huitièmes de finale.

En mai, le Napoli retrouve en finale de la coupe d'Italie la Fiorentina et s'impose 3-1 grâce à un doublé de Lorenzo Insigne et d'un but de Dries Mertens dans les dernières secondes pour remporter la 5e coupe d'Italie de leur histoire.

Le Napoli terminera la saison à la 3e place derrière la Juventus et la Roma et se qualifie pour les barrages de Ligue des champions.

Le , les azzurris gagnent la seconde Supercoupe d'Italie de leur histoire, en battant la Juventus avec le résultat complet de 7-8 après tirs au but (le match s'étant terminé 2-2 après les temps supplémentaires) à Doha, au Qatar.

Ils seront éliminés en barrages de la Ligue des Champions par l'Athletic Bilbao en faisant 1-1 au match aller au Stade San Paolo et en perdant 3-1 le match retour en Espagne. Naples va alors participer à la Ligue Europa et va disposer du Trabzonspor en seizième de finale (match aller 0-4 et match retour 1-0), du Dynamo Moscou en huitièmes (match aller 3-1 et match retour 0-0), VfL Wolfsbourg en quart (match aller 1-4, et match retour 2-2) et va rencontrer le Dnipro en demi-finale mais chute 1-0 au match retour en Ukraine après le match nul à l'aller (1-1).

Ils finissent cinquièmes du championnat à la fin de la saison et seront qualifié pour la Ligue Europa 2015-2016.

La saison 2015-2016 est marquée par l'arrivée de l'ancien entraîneur d'Empoli Maurizio Sarri, dont la philosophie de jeu est inspirée de celle de Pep Guardiola (possession de balle, jeu de passes rapides dans des petits espaces).

En Ligue Europa, les Napolitains terminent premier de leur groupe en remportant toutes les rencontres aller ainsi que retour, contre Midtjylland (5-0, 1-4), Bruges (5-0, 0-1) et le Legia Varsovie (0-2, 5-2). Ils battent le record de buts inscrits en phase de poule avec 22 buts. Mais malheureusement ils tombent en seizièmes contre le club espagnol de Villarreal (1-0 à l'aller en Espagne, 1-1 à Naples).

Malgré un début de championnat poussif (il faut attendre la 4e journée pour voir Naples remporter sa première victoire de la saison), Naples finit par s'installer en tête du classement en profitant de l'inconstance de l'AS Roma et surtout du début de saison catastrophique de la Juventus. Mais cette dernière finit par passer devant Naples à l'issue de la confrontation directe entre les deux équipes lors de la 25e journée (victoire 1-0 des Bianconeri). Après des résultats en dents de scie sur la fin de saison (3 défaites sur les 8 derniers matchs de championnat), Naples termine finalement deuxième de la compétition avec 82 points, une nouvelle fois derrière la Juventus, autrice quant à elle d'une deuxième partie de saison tonitruante avec 52 points sur 57 possibles. Les azzurris se qualifient néanmoins pour la prochaine Ligue des champions. Cette saison marque également le départ de Gonzalo Higuaín, qui bat le record de buts marqués en championnat en une seule saison avec 36 buts, vers la Juventus, chose que les napolitains ne vont guère apprécier.

Après le départ de Gonzalo Higuain vers la Juventus lors du mercato de l'été 2016, Naples parvient à recruter quelques très bons joueurs pour la saison 2016-2017, et notamment deux internationaux polonais : Arkadiusz Milik (l'attaquant de l'Ajax Amsterdam) et Piotr Zielinski (le milieu de terrain offensif d'Empoli). Sont également recrutés Amadou Diawara (milieu de terrain guinéen évoluant à Bologne) et Marko Rog (jeu milieu de terrain croate qui évoluait au Dinamo Zagreb). Pour la deuxième année sous les ordres de Maurizio Sarri, les Azzurri réalisent à nouveau une très bonne saison : en championnat, l'équipe termine troisième avec 86 points derrière la Juventus et l'AS Roma mais se paye surtout le luxe d'avoir la meilleure attaque de la compétition (94 buts marqués). En Ligue des Champions, Naples parvient à terminer premier d'un groupe composé du Benfica Lisbonne, du Dynamo Kiev et du Besiktas Istanbul, mais se fait ensuite éliminer en 8e de finale par le Real Madrid, futur vainqueur de la compétition. Naples atteint également la demi-finale de Coupe d'Italie avant d'être éliminé par la Juventus dans la double-confrontation.

Pour la saison 2017-2018, l'équipe évolue sous les ordres de Maurizio Sarri pour la troisième année consécutive. Conscient de la qualité de son effectif, le coach italien parvient à conserver tous les cadres de l'équipe, pensant qu'ils ont le talent nécessaire pour enfin mettre un terme à l'hégémonie de la Juventus. La première partie de championnat des Azzurri est impressionnante de régularité : après 19 rencontres, l'équipe compte 48 points sur 57 possible (contre 47 pour son poursuivant, la Juventus). Mais le manque de turn-over provoque l'épuisement des joueurs et la deuxième partie de saison de l'équipe devient poussive malgré un calendrier allégé dû aux éliminations précoces de l'équipe en Coupe d'Italie et en Ligue Europa. Malgré une saison aboutie et 91 points au compteur, Naples termine une nouvelle fois dauphin de la Juventus. Jamais dans l'histoire du football italien une équipe aura inscrit autant de points en championnat sans pour autant décrocher le titre.

Lors de la saison 2018-2019, une nouvelle ère commence pour le club grâce notamment à l'arrivée du nouvel entraîneur Carlo Ancelotti. Le mercato estival de Naples est fructueux : la plupart des cadres de l'équipe ont pu être conservés (Koulibaly, Insigne, Mertens, Hamšik, Callejon...) et le président De Laurentiis parvient à recruter Fabian Ruiz (du Bétis Séville), Simone Verdi (du FC Bologne), Amin Younes (de l'Ajax Amsterdam), le Français Kévin Malcuit (du LOSC Lille). Trois nouveaux gardiens sont également recrutés à la suite du départ de Pepe Reina qui était en fin de contrat avec le club : David Ospina (prêté par Arsenal), Orestis Karnezis (Udinese) ainsi que le jeune espoir italien Alex Meret (Udinese). Toutes ces nouvelles recrues permettent au Napoli d'avoir une excellente profondeur de banc, chose indispensable pour briller dans plusieurs compétitions : championnat, coupe nationale et coupe d'Europe. L'international italien Jorginho est quant à lui transféré vers Chelsea (tout comme l'ancien entraîneur Maurizio Sarri) tandis que Christian Maggio s'engage à Benevento après dix années de bons et loyaux services au sein du club.

Naples hérite d'un groupe extrêmement relevé en Ligue des Champions. Les italiens se voient confrontés lors de la première journée à l'Étoile Rouge de Belgrade, équipe présumée la plus faible du groupe mais contre laquelle ils ne parviennent qu'à faire match nul. Le reste du groupe C se compose du Paris-Saint-Germain et de Liverpool, le finaliste de l'édition précédente (2017-2018). Pour la deuxième journée, le Napoli reçoit les Reds à San Paolo. Alors que le match se dirige vers un nul, Lorenzo Insigne inscrit le but de la victoire[7] (1-0) dans les dernières minutes. Au coude à coude avec leurs adversaires, les Napolitains cèdent finalement à la dernière journée à la suite d'une défaite à Anfield. Troisième du groupe à égalité de points avec Liverpool, futur vainqueur, le club est reversé en Ligue Europa. Après avoir fait tomber Zürich puis le RB Salzbourg, le club est éliminé en quarts de finale par Arsenal (2-0, 1-0). En championnat, le Napoli termine une nouvelle fois deuxième à onze points de la Juventus, une nouvelle fois sacrée.

Une période en dents de scie (2019-2021) modifier

À l'aube de la saison 2019-2020, le club perd Raul Albiol (Villarreal) mais se renforce en attirant Kostas Manolas (AS Roma), Eljif Elmas (Fenerbahçe), Hirving Lozano (PSV Eindhoven) ou encore Fernando Llorente (Tottenham). Après avoir battu la Fiorentina lors de la première journée, les Napolitains connaissent une défaite cruelle le week-end suivant à l'Allianz Stadium. Menés 3-0 par la Juventus, ils s'offrent une incroyable remontée en quelques minutes avant de concéder la défaite sur un but contre son camp de Koulibaly dans les derniers instants du match (4-3). Irréguliers en championnat (défaite contre Cagliari, nuls contre le Torino et la SPAL), les joueurs se transcendent en Ligue des Champions en battant Liverpool (2-0), pour ce qui constituera la seule défaite des Reds sur la phase aller, puis Salzbourg. Quatrièmes de Serie A après la neuvième journée, les Napolitains restent dans le coup malgré un début de saison poussif.

Cependant, la situation va rapidement empirer pour le club. Après une défaite sur le terrain de la Roma début novembre, le président De Laurentiis décide, contre l'avis du coach Ancelotti, d'une mise au vert d'une semaine afin de remobiliser ses joueurs. Trois jours plus tard, le club concède un triste nul à domicile contre Salzbourg (1-1) qui compromet ses chances d'accéder au tour suivant. À la fin du match, les joueurs décident unanimement de rentrer chez eux, s'opposant ainsi au principe de mise au vert établi par la direction. Des altercations ont lieu dans les vestiaires entre le président et certains joueurs comme Lorenzo Insigne[8]. En réaction, Aurelio De Laurentiis inflige une baisse de salaire brut de 25% à chacun de ses joueurs, à l'exception de Kevin Malcuit, blessé au moment des faits[9]. Cet épisode ne fait qu'accentuer la tension entre les joueurs et la direction, alors que le coach, obligé de composer avec ces querelles internes, se retrouve dans une situation bien inconfortable. Les résultats sont en chute libre et le Napoli ne gagne aucun match en novembre. Toutefois, le club obtient un nul précieux à Liverpool (1-1) qui maintient intacte ses chances de huitièmes de finale de Ligue des Champions. Ce résultat n'est cependant qu'un mirage au sein du marasme que représente cette saison 2019-2020 déjà ratée. Après une nouvelle défaite contre Bologne (1-2), Carlo Ancelotti renvoie son équipe en mise au vert[10]. Cette fois, le résultat est payant puisque le Napoli bat largement Genk (4-0) et valide son ticket pour la phase à élimination directe de Ligue des Champions, trois ans après sa dernière qualification à ce stade. Ce bon résultat ne sauve toutefois pas le poste d'Ancelotti. Après avoir refusé de démissionner, l'entraîneur est démis de ses fonctions le .

Il est remplacé dans la foulée par Gennaro Gattuso, qui entraînait le Milan AC la saison précédente. Pour autant, l'électrochoc espéré par la direction n'a pas lieu, et le Napoli concède quatre défaites (Parme, Inter, Lazio et Fiorentina) pour une seule victoire à Sassuolo (1-2). Après vingt journées, le club occupe une piteuse onzième place, à quatorze points de la quatrième place. Le mercato d'hiver est agité, Diego Demme (Leipzig), Stanislav Lobotka (Celta Vigo) et Matteo Politano (Inter Milan) venant renforcer l'effectif pour tenter de remonter la pente.

Après le long arrêt du championnat, à la suite de la pandémie de COVID 19, le Napoli sauve sa saison en remportant la coupe d'Italie au détriment de son rival historique, la Juventus de Turin, s'offrant de plus une qualification pour la Ligue Europa. Par ailleurs, les Azzurri finissent le championnat en septième position, bien loin des attentes fixées.

À l'été 2020, Victor Osimhen, le 4ème meilleur buteur ex-aequo avec Neymar lors de la saison 2019-2020 de Ligue 1 est recruté en provenance du Lille OSC. Il marquera son premier but pour Naples le 17 octobre 2020 contre l'Atalanta Bergame[11].

Lors de la saison 2020-2021, encore marquée par la pandémie de COVID 19, le SSC Naples termine cinquième, alors qu'en mars 2021, Insigne a été élu meilleur joueur de Serie A du mois. L'équipe, qui voulait à tout prix retrouver la Ligue des champions, s'effondre lors de la dernière journée avec un match nul contre l'Hellas Vérone à domicile. Le Napoli avait pourtant son destin en main car avant la 38ème journée, le club était classé 4ème avec 1 point d'avance sur la Juventus, synonyme de qualification en Ligue des Champions. En Coupe d'Italie, le Napoli termine la course en demi-finale, où il échoue face à l'Atalanta, avec Hirving Lozano au 2e rang des meilleurs buteurs de la Coupe. En Ligue Europa, après avoir terminé 1er du groupe F, Naples est éliminé par le Granada CF en seizième de finale.

Retour au meilleur niveau (depuis 2021) modifier

Lors de la saison 2021-22, Luciano Spalletti est engagé en tant qu'entraîneur de Naples. La saison de Serie A commence sur les chapeaux de roue, avec huit victoires en autant de matchs, dont une victoire en remontée 2-1 contre la Juventus et deux victoires consécutives 4-0 contre l'Udinese et la Sampdoria, égalant ainsi le meilleur départ de leur histoire quatre ans plus tôt sous la direction de Sarri. Cependant, le club napolitain a du mal à suivre le rythme de l'Inter et de l'AC Milan, et termine finalement troisième, ce qui est tout de même suffisant pour la Ligue des champions, derrière les deux clubs milanais. Deux de ses joueurs sont élus meilleurs joueurs du mois de Serie A, Koulibaly en septembre 2021, et Osihmen en mars 2022. En Coppa Italia, cependant, Naples s'est effondré de manière sensationnelle contre la Fiorentina en 16e de finale. En Ligue Europa, il termine deuxième de son groupe derrière le Spartak Moscou, et est contraint de disputer les barrages de la phase à élimination directe, où il s'incline face au FC Barcelone (1-1; 2-4).

Le troisième Scudetto modifier

La saison 2022-23 sonne comme un renouveau pour la formation campanienne. Grâce à sa troisième place de la saison précédente, Naples retrouve la Ligue des champions après deux ans d'absence. Cette saison-là est la première en dix ans sans Lorenzo Insigne, capitaine durant les quatre années précédentes, parti au Toronto FC après l'expiration de son contrat avec les Azzurri. De nombreux cadres quittent aussi le club comme David Ospina, Faouzi Ghoulam, et Dries Mertens en raison de l'expiration de leurs contrats respectifs, tandis que Kalidou Koulibaly est transféré à Chelsea pour 38 millions d'euros et Fabian Ruiz au PSG pour 23 millions d'euros. Pour pallier ces départs, Naples procède aux recrutements de nombreux joueurs dont Kim Min-jae, Giovanni Simeone ou encore le jeune géorgien Khvicha Kvaratskhelia. À la suite des départs de plusieurs vice-capitaines, Giovanni Di Lorenzo est alors nommé nouveau capitaine de l'équipe.

Le 4 mai 2023 déjà, lors de la 33ème journée sur 38, grâce à un nul contre Udinese (1:1, but d'Osihmen pour Naples), les Azzurri remportent leur troisième scudetto, le premier depuis l'époque de Maradona, ayant pris la première place dès la première journée, position gardée durant toute cette fantastique saison à l'exception de la quatrième et cinquième journée où l'Atalanta leur ravit temporairement cette première place. Entre la cinquième et la quinzième journée, Naples enchaîne 11 victoires d'affilée. Elle est aussi la troisième équipe sous l'ère des trois points à obtenir 50 points au milieu du championnat. Dès le premier mois, celui d'août 2022, Kvaratskhelia, auteur de 3 buts au cours des deux premiers matches, est élu meilleur joueur du championnat, un titre qui lui est à nouveau décerné en février et en mars 2023. En septembre 2022 Kim Min-jae reçoit cette distinction et en janvier 2023 c'est au tour de Victor Osihmen, qui termine meilleur buteur du championnat avec 26 buts[12]. La ville, qui se préparait depuis des jours, retrouve une ferveur exceptionnelle[13],[14],[15].

Leur parcours en Ligue des Champions est tout aussi historique. Naples termine premier du groupe A en ayant battu deux fois l'Ajax (4-2 ; 1-6), deux fois les Rangers (3-0 ; 0-3), une fois Liverpool (4-1 ; 2-0). Ils se qualifient pour la cinquième fois de leur histoire en huitièmes de finale où ils battent Francfort (3-0 ; 0-2). Les joueurs écrivent l'histoire car c'est la première fois que le Napoli se qualifie pour les quarts de finale. Toutefois, l'épopée européenne s'arrête face à l'AC Milan (1-1 ; 1-0).

Bilan et historique saison par saison modifier

  • 1926 : Fondation de l'Associazione Calcio Napoli
  • 1926-1927 : 10e du groupe A de la division nationale.
  • 1927-1928 : 9e du groupe A de la division nationale.
  • 1928-1929 : 8e du groupe B de la division nationale. Accès à la nouvelle Serie A.
  • 1929-1930 : 5e en Serie A.
  • 1930-1931 : 6e en Serie A.
  • 1931-1932 : 9e en Serie A.
  • 1932-1933 : 3e en Serie A.
  • 1933-1934 : 3e en Serie A.
  • 1934-1935 : 7e en Serie A.
  • 1935-1936 : 8e en Serie A.
  • 1936-1937 : 13e en Serie A.
  • 1937-1938 : 10e en Serie A.
  • 1938-1939 : 5e en Serie A.
  • 1939-1940 : 13e en Serie A.
  • 1940-1941 : 7e en Serie A.
  • 1941-1942 : 15e en Serie A. Rétrogradation en Serie B.
  • 1942-1943 : 3e en Serie B.
  • 1943-1945 : Championnat suspendu pour cause de seconde guerre mondiale.
  • 1945-1946 : 1er dans le championnat centre-sud. Promu en Serie A. 5e au classement final de la division nationale.
  • 1946-1947 : 8e en Serie A.
  • 1947-1948 : 21e en Serie A. Rétrogradation administrative en Serie B.
  • 1948-1949 : 5e en Serie B.
  • 1949-1950 : 1er en Serie B. Promu en Serie A.
  • 1950-1951 : 6e en Serie A.
  • 1951-1952 : 6e en Serie A.
  • 1952-1953 : 4e en Serie A.
  • 1953-1954 : 5e en Serie A.
  • 1954-1955 : 6e en Serie A.
  • 1955-1956 : 14e en Serie A.
  • 1956-1957 : 11e en Serie A.
  • 1957-1958 : 4e en Serie A.
  • 1958-1959 : 9e en Serie A.
  • 1959-1960 : 14e en Serie A.
  • 1960-1961 : 17e en Serie A. Rétrogradation en Serie B.
  • 1961-1962 : 2e en Serie B. Promu en Serie A. Vainqueur de la Coupe d'Italie.
  • 1962-1963 : 16e en Serie A. Rétrogradation en Serie B.
  • 1963-1964 : 8e en Serie B.
  • 1964 : L'équipe prend la dénomination Società Sportiva Calcio Napoli.
  • 1964-1965 : 2e en Serie B. Promu en Serie A.
  • 1965-1966 : 3e en Serie A. Vainqueur de la Coupe des Alpes.
  • 1966-1967 : 4e en Serie A.
  • 1967-1968 : 2e en Serie A.
  • 1968-1969 : 7e en Serie A.
  • 1969-1970 : 6e en Serie A.
  • 1970-1971 : 3e en Serie A.
  • 1971-1972 : 8e en Serie A.
  • 1972-1973 : 9e en Serie A.
  • 1973-1974 : 3e en Serie A.
  • 1974-1975 : 2e en Serie A.
  • 1975-1976 : 5e en Serie A. Vainqueur de la Coupe d'Italie.
  • 1976-1977 : 7e en Serie A. Vainqueur de la Coupe de la ligue Anglo-italienne.
  • 1977-1978 : 6e en Serie A.
  • 1978-1979 : 6e en Serie A.
  • 1979-1980 : 11e en Serie A.
  • 1980-1981 : 3e en Serie A.
  • 1981-1982 : 4e en Serie A.
  • 1982-1983 : 9e en Serie A.
  • 1983-1984 : 11e en Serie A.
  • 1984-1985 : 8e en Serie A.
  • 1985-1986 : 3e en Serie A.
  • 1986-1987 : Champion d'Italie. Vainqueur de la Coupe d'Italie.
  • 1987-1988 : 2e en Serie A.
  • 1988-1989 : 2e en Serie A. Vainqueur de la Coupe UEFA.
  • 1989-1990 : Champion d'Italie.
  • 1990-1991 : 7e en Serie A. Vainqueur de la Supercoupe d'Italie.
  • 1991-1992 : 4e en Serie A.
  • 1992-1993 : 11e en Serie A.
  • 1993-1994 : 6e en Serie A.
  • 1994-1995 : 7e en Serie A.
  • 1995-1996 : 10e en Serie A.
  • 1996-1997 : 12e en Serie A.
  • 1997-1998 : 18e en Serie A. Rétrogradation en Serie B.
  • 1998-1999 : 9e en Serie B.
  • 1999-2000 : 2e en Serie B. Promu en Serie A.
  • 2000-2001 : 16e en Serie A. Rétrogradation en Serie B.
  • 2001-2002 : 5e en Serie B.
  • 2002-2003 : 16e en Serie B.
  • 2003-2004 : 14e en Serie B.
  • 2004: Le club est exclu des ligues professionnelles en raison de défauts financiers. Constitution du Napoli Soccer et le club repart de la Serie C1
  • 2004-2005 : 3e en Serie C1 groupe B, le club dispute les play-offs.
  • 2005-2006 : 1er en Serie C1 groupe B. Promu en Serie B.
  • 2006 : Le club retrouve la dénomination Società Sportiva Calcio Napoli.
  • 2006-2007 : 2e en Serie B. Promu en Serie A.
  • 2007-2008 : 8e en Serie A.
  • 2008-2009 : 12e en Serie A.
  • 2009-2010 : 6e en Serie A.
  • 2010-2011 : 3e en Serie A.
  • 2011-2012 : 5e en Serie A. Vainqueur de la Coupe d'Italie.
  • 2012-2013 : 2e en Serie A.
  • 2013-2014 : 3e en Serie A. Vainqueur de la Coupe d'Italie.
  • 2014-2015 : 5e en Serie A. Vainqueur de la Supercoupe d'Italie.
  • 2015-2016 : 2e en Serie A.
  • 2016-2017 : 3e en Serie A.
  • 2017-2018 : 2e en Serie A.
  • 2018-2019 : 2e en Serie A.
  • 2019-2020 : 7e en Serie A. Vainqueur de la Coupe d'Italie.
  • 2020-2021 : 5e en Serie A.
  • 2021-2022 : 3e en Serie A.
  • 2022-2023 : Champion d'Italie.

Identité du club modifier

Couleurs et symboles modifier

Au moment de sa fondation en 1926, un maillot bleu clair (azzurro) et un short blanc fut adopté en hommage à la mer du golfe de Naples[1]. Le premier symbole, c'est-à-dire le cheval, se référait au symbole de la province de Naples. Le cheval est encore aujourd'hui le symbole de la Province de Naples. En conséquence de la dernière place obtenue par Naples dans sa première saison, les supporters décidèrent de remplacer le cheval avec l'âne, pour beaucoup d'années associées à la société partenopea.

Depuis, le bleu azzurro est resté la couleur officielle jusqu'à aujourd'hui[1].

En 1964-1966 le président Roberto Fiore décida de changer les couleurs du maillot: pendant cette saison, le Napoli joua avec un maillot blanc avec une bande transversale bleue. La saison suivante, le maillot redevenait le traditionnel. Depuis 1981, le nom du sponsor principal apparaît sur le maillot.

La saison 2002-2003, disputée en Serie B, fut la seconde et dernière saison où ils n'utilisèrent pas l'uniforme bleu. Dans cette saison, l'ancien sponsor technique Diadora habilla le Napoli avec des bandes verticales blanc-bleues, rappelant l'Argentine.

 
 
 
 
 

1926-60
 
 
 
 
 

1964-65
 
 
 
 
 

1986-1991
 
 
 
 
 

2002-03
 
 
 
 
 

2005-06
 
 
 
 
 

2008-09
 
 
 
 
 

2009-10
 
 
 
 
 

2010-11
 
 
 
 
 

2011-12
 
 
 
 
 

2015-16
 
 
 
 
 

2016-17
 
 
 
 
 

2018-19

Logos modifier

Le premier blason de Naples, en 1926, était constitué d'un ovale avec au centre un cheval blanc appuyé sur un ballon et contourné par les initiales de la dénomination de cette époque de la société partenopea: "ACN" (Associazione Calcio Napoli), le tout sur fond bleu. Ce fut le blason de la société napolitaine pour un an seulement. Le club adopte ensuite un blason de forme circulaire avec un N couleur or sur fond bleu et le contour extérieur avec une couleur or.

Le blason changea en 1964 de nouveau, en concomitance avec le changement de dénomination en Società Sportiva Calcio Napoli: le N fut rapetissé pour faire place au sigle SSC Napoli à ses pieds. En 1980, la couronne devint blanche et fut disposé en longueur, en sens circulaire, la dénomination de la société écrite en étendue. Les changements successifs furent moindres, le plus souvent chromatiques, comme en 2002 où la couronne devint bleue obscure, avec l'inscription de la société et le N central coloré de blanc.

À la suite de la faillite, l'inscription de la société fut éliminée de la couronne - maintenant de couleur bleue nuit - et remplacée avec une légende de la nouvelle dénomination de la société, Naples Soccer. Le Napoli, retrouvant la Serie A en 2006, réacquis sa vieille dénomination de Società Sportiva Calcio Napoli. La légende Napoli Soccer fut donc enlevée et la couronne redevint bleue.

Numéro retiré modifier

Nat. Poste Nom du joueur
10   M Diego Armando Maradona

Avec l'avènement de la règle de la numérotation fixe à partir de 1995, le Napoli retire en 2000 le maillot numéro 10 ayant appartenu à Diego Armando Maradona de 1984 à 1991, comme un hommage à sa classe et à la contribution considérable offerte durant 7 saisons avec le maillot azzurro. Dans l'ordre, les derniers à avoir porté le numéro 10 avec l'avènement de la numérotation fixe furent Fausto Pizzi (en 1995-1996), Beto (en 1996-1997), Igor Protti (en 1997-1998) et Claudio Bellucci (1998-2000), dernier footballeur à avoir joué et marqué un but avec le numéro 10 en Série B.

Cependant, pour motifs réglementaires, le numéro fut réimprimé sur les maillots de Naples de 2004 à 2006 en Serie C1, tournoi où la numérotation du 1 au 11 est toujours en vigueur. Le dernier footballeur à marquer un but avec ce maillot dans une compétition officielle fut Mariano Bogliacino dans un match à domicile le contre La Spezia, valable pour la finale du match retour de la Supercoupe de C1; honneur qu'il lui appartient aussi pour la dernière apparition en championnat le dans un match à domicile contre le Lanciano. En revanche, le footballeur argentin Sosa est le dernier joueur ayant revêti le numéro 10 à avoir marqué un but au Stadio San Paolo. C'était contre Frosinone le .

Mascotte et hymne modifier

La mascotte du club est « O' Ciuccio » (« L'âne » en napolitain)[3], originellement un cheval héraldique.

O Surdato 'nnammurato (Le Soldat Amoureux) est reconnu comme étant leur hymne historique depuis le [16], où les tifosi entonnent spontanément la chanson composée par le célèbre auteur napolitain Aniello Califano, chantée par le musicien Enrico Cannio en 1915 et reprise par Massimo Ranieri en 1972. Depuis le décès en 2015 du célèbre chanteur napolitain Pino Daniele, les supporters chantent de temps en temps la célèbre chanson Napule è (Naples est), en l'honneur du chanteur. La chanson Napoli de Nino D'Angelo, particulièrement populaire dans les années 80-90 a été réenregistrée à l'occasion du scudetto de 2023 et fut dévoilée lors des festivitées du titre.

Sponsors et équipementiers modifier

Équipementier
 
Sponsors présents sur le maillot
  • Snaidero (1981-1982)
  • Cirio (1982-1983)
  • Latte Berna (1983-1984)
  • Cirio (1984-1985)
  • Buitoni (1985-1988)
  • Mars (1988-1991)
  • Voiello (1991-1994)
  • Record Cucine (1994-1996)
  • Centrale latte di Napoli (1996-1997)
  • Polenghi (1997-1999)
  • Peroni (1999-2003)
  • Russo di Cicciano (2003-2004)
  • Sky Captain - Christmas in Love - Manuale d'amore - Mandi (2004-2005)
  • Lete (2005-2011)
  • Lete - MSC Crociere (2011-2014)
  • Lete - Pasta Garofalo (2014-2016)
  • Lete - Pasta Garofalo - Kimbo (2016-2019)
  • Lete - MSC Crociere - Kimbo (2019-2021)
  • Lete - MSC Crociere - Floki.com - Amazon (2021-2022)
  • Lete - MSC Crociere - Amazon (2022)
  • Lete - MSC Crociere - Upbit - Amazon (2023)
  • MSC Crociere - Upbit - eBay (2023-)

Palmarès modifier

Titres modifier

Compétitions nationales Compétitions internationales
Compétitions nationales non officielles Compétitions internationales non officielles

Adversaires européens modifier

  Albanie

  Allemagne

  Angleterre

  Autriche

  Belgique

  Chypre

  Croatie

  Danemark

  Écosse

  Espagne

  France

  Grèce

  Géorgie

  Hongrie

  Italie

  Lettonie

  Norvège

  Pays-Bas

  Pays de Galles

  Pologne

  Portugal

  Roumanie

  Russie

  Serbie

  Slovaquie

  Suède

  Suisse

  Tchéquie

  Turquie

  Ukraine

Trajectoire en championnats modifier

Records modifier

Personnalités du club modifier

Historique des présidents modifier

Le tableau suivant présente la liste des présidents du club depuis 1926.

# Nom Période
1   Giorgio Ascarelli 1926-1927
2   Nicola Sansanelli 1927
3   Gustavo Zinzaro 1927-1928
4   Giovanni Maresca Donnorso di Serracapriola 1928-1929
5   Giorgio Ascarelli 1929-1930
6   Giovanni Maresca Donnorso di Serracapriola 1930-1931
7   Eugenio Coppola 1931-1932
8   Vincenzo Savarese 1932-1936
9   Achille Lauro 1936-1940
10   Gaetano Del Pezzo 1940
11   Tommaso Leonetti 1940-1941
12   Luigi Piscitelli 1941-1943
# Nom Période
13   Annibale Fienga 1943-1945
14   Vincenzo Savarese 1945-1946
15   Pasquale Russo 1946-1948
16   Giuseppe Muscariello 1948
17   Egidio Musollino 1948-1951
18   Alfonso Cuomo 1951-1952
19   Achille Lauro 1952-1954
20   Alfonso Cuomo 1954-1963
21   Luigi Scuotto 1963-1964
22   Roberto Fiore 1964-1967
23   Gioacchino Lauro 1967-1968
24   Antonio Corcione 1968-1969
25   Corrado Ferlaino 1969-1971
# Nom Période
26   Ettore Sacchi 1971-1972
27   Corrado Ferlaino 1972-1983
28   Marino Brancaccio 1983
29   Corrado Ferlaino 1983-1993
30   Ellenio Gallo 1993-1995
31   Vincenzo Schiano di Colella 1995-1996
32   Gian Marco Innocenti 1996-1998
33   Federico Scalingi 1998-2000
34   Giorgio Corbelli 2000-2002
35   Salvatore Naldi 2002-2004
36   Paolo Bellamio 2004
37   Nicola Rascio 2004
38   Aurelio De Laurentiis Depuis 2004

Historique des entraîneurs modifier

Le tableau suivant présente la liste des entraîneurs du club depuis 1926.

# Nom Période
1   Antonio Kreutzer 1926-1927
2   Bino Skasa 1927
3   Rolf Steiger &
  Giovanni Terrile &
  Ferenc Molnar
1927-1928
4   Otto Fischer 1928-1929
5   William Garbutt 1929-1935
6   Károly Csapkay 1935-1936
7   Angelo Mattea 1936-1938
8   Eugen Payer 1938
9   Paolo Jodice 1938-1939
10   Adolfo Baloncieri 1939-1940
11   Antonio Vojak 1940-1943
12   Giuseppe Innocenti 1943
13   Raffaele Sansone 1945-1946
14   Attila Sallustro &
  Giovanni Vecchina
1947-1948
15   Arnaldo Sentimenti 1948
16   Felice Borel &
  Paolo Jodice
1948-1949
17   Domenico Mattioli &
  Luigi de Manes
1949
18   Vittorio Mosele 1949
19   Vittorio Mosele 1949
20   Eraldo Monzeglio 1949-1956
21   Amedeo Amadei 1956-1959
22   Annibale Frossi 1959
23   Amedeo Amadei 1959-1961
24   Amedeo Amadei &
  Renato Cesarini
1961
25   Attila Sallustro 1961
# Nom Période
26   Fioravante Baldi 1961-1962
27   Bruno Pesaola 1962
28   Bruno Pesaola &
  Eraldo Monzeglio
1962-1963
29   Roberto Lerici 1963-1964
30   Giovanni Molino 1964
31   Bruno Pesaola 1964-1968
32   Giuseppe Chiappella &
  Egidio Di Costanzo
1968-1969
33   Giuseppe Chiappella 1969-1973
34   Luis Vinicio 1973-1976
35   Alberto del Frati 1976
36   Bruno Pesaola 1976-1977
37   Rosario Rivellino 1977
38   Giovanni di Marzio 1977-1978
39   Luis Vinicio 1978-1980
40   Angelo Sormani 1980
41   Rino Marchesi 1980-1982
42   Massimo Giacomini 1982
43   Bruno Pesaola 1982-1983
44   Pietro Santi 1983-1984
45   Rino Marchesi 1984-1985
46   Ottavio Bianchi 1985-1989
47   Alberto Bigon 1989-1991
48   Claudio Ranieri 1991-1993
49   Ottavio Bianchi 1993
50   Marcello Lippi 1993-1994
51   Vincenzo Guerini 1994
52   Vujadin Boškov &
  Jarbas Faustinho Cané
1994-1995
53   Vujadin Boškov &
  Aldo Sensibile
1995-1996
# Nom Période
54   Luigi Simoni 1996-1997
55   Vincenzo Montefusco 1997
56   Bortolo Mutti 1997
57   Carlo Mazzone 1997
58   Giovanni Galeone 1997-1998
59   Vincenzo Montefusco 1998
60   Renzo Ulivieri 1998-1999
61   Vincenzo Montefusco 1999
62   Walter Novellino 1999-2000
63   Zdeněk Zeman 2000
64   Emiliano Mondonico 2000-2001
65   Luigi De Canio 2001-2002
66   Franco Colomba 2002
67   Sergio Buso 2002
68   Francesco Scoglio 2002-2003
69   Franco Colomba 2003
70   Andrea Agostinelli 2003
71   Luigi Simoni 2003-2004
72   Giampiero Ventura 2004
73   Edoardo Reja 2004-2009
74   Roberto Donadoni 2009
75   Walter Mazzarri 2009-2013
76   Rafael Benítez 2013-2015
77   Maurizio Sarri 2015-2018
78   Carlo Ancelotti 2018-2019
79   Gennaro Gattuso 2019-2021
80   Luciano Spalletti 2021-2023
81   Rudi Garcia 2023
82   Walter Mazzarri 2023-2024
83   Francesco Calzona 2024-

Joueurs modifier

Records individuels modifier

 
Dries Mertens, le meilleur buteur du club.
 
Marek Hamsik, le joueur avec le plus de matchs joués.
Meilleurs buteurs[17]
Joueur Buts
  Dries Mertens 148
  Lorenzo Insigne 122
  Marek Hamšík 121
  Diego Maradona 115
  Attila Sallustro 108
  Edinson Cavani 104
  Antonio Vojak 103
   José Altafini 97
  Careca 96
  Gonzalo Higuaín 91
Mise à jour : 15.02.2024
Plus grand nombre de matchs
Joueur Matchs
  Marek Hamšík 520
  Giuseppe Bruscolotti 511
  Antonio Juliano 505
  Lorenzo Insigne 434
  Dries Mertens 397
  Moreno Ferrario 396
  Piotr Zieliński 357
  José Callejón 349
  Ciro Ferrara 322
  Kalidou Koulibaly 317
Mise à jour : 15.02.2024

Transferts les plus chers modifier

Les deux tableaux ci-dessous résument les transferts les plus onéreux dans l'histoire du club napolitain.

Arrivées
Rang Joueurs Indemnité[18] Provenance Année
1er   Victor Osimhen 75 M€ [19]   LOSC Lille 2020
2e   Hirving Lozano 45 M€   PSV Eindhoven 2019
3e   Gonzalo Higuaín 39 M€   Real Madrid 2013
4e   Kóstas Manolás 36 M€   AS Roma 2019
5e   Arkadiusz Milik 32 M€   Ajax Amsterdam 2016
6e   Giacomo Raspadori 31 M€   Sassuolo 2022
7e   Fabián Ruiz 30 M€   Real Betis 2018
7e   Jesper Lindstrøm 30 M€   Eintracht Francfort 2023
9e   Nikola Maksimović 26 M€   Torino 2016
9e   Alex Meret 26 M€   Udinese 2018
Départs
Rang Joueurs Indemnité[18] Destination Année
1er   Gonzalo Higuaín 90 M€[20]   Juventus 2016
2e   Edinson Cavani 64,5 M€   Paris SG 2013
3e   Jorginho 57 M€   Chelsea 2018
4e   Kim Min-jae 50 M€   Bayern Munich 2023
5e   Kalidou Koulibaly 38 M€   Chelsea 2022
6e   Ezequiel Lavezzi 30 M€   Paris SG 2012
7e   Roberto Inglese 24,8 M€   Parma 2018
8e   Allan 24,6 M€   Everton 2020
9e   Eljif Elmas 24 M€   RB Leipzig 2024
10e   Fabián Ruiz 23 M€   Paris SG 2022

Effectif professionnel actuel modifier

Le premier tableau liste l'effectif professionnel du SSC Naples pour la saison 2023-2024. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.

Effectif professionnel actuel du SSC Naples pour la saison 2023-2024
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[Note 1] Nom Date de naissance Sélection[Note 2] Club précédent Contrat
1 G   Meret, AlexAlex Meret 22/03/1997 (26 ans) Italie Udinese Calcio 2018-2024
14 G   Contini, NikitaNikita Contini 21/05/1996 (27 ans) - Formé au club 2015-2025
16 G   Idasiak, HubertHubert Idasiak 03/02/2002 (22 ans) Pologne -19 ans Formé au club 2022-2024
95 G     Gollini, PierluigiPierluigi Gollini 18/03/1995 (29 ans) Italie Atalanta Bergame 2023-2024
3 D   Natan, Natan 06/02/2001 (23 ans) Brésil -20 ans RB Bragantino 2023-2028
5 D   Jesus, JuanJuan Jesus 10/06/1991 (32 ans) Brésil AS Rome 2021-2025
6 D   Rui, MárioMário Rui 27/05/1991 (32 ans) Portugal AS Rome 2017-2026
13 D   Rrahmani, AmirAmir Rrahmani 24/02/1994 (30 ans) Kosovo Hellas Vérone 2020-2027
17 D   Olivera, MathíasMathías Olivera 31/10/1997 (26 ans) Uruguay Getafe CF 2022-2027
22 D   Di Lorenzo, GiovanniGiovanni Di Lorenzo   04/08/1993 (30 ans) Italie Empoli FC 2019-2028
30 D   Mazzocchi, PasqualePasquale Mazzocchi 27/07/1995 (28 ans) Italie US Salernitana 2024-2027
55 D   Østigård, LeoLeo Østigård 28/11/1999 (24 ans) Norvège Brighton & Hove Albion 2022-2026
4 M   Demme, DiegoDiego Demme 21/11/1991 (32 ans) Allemagne RB Leipzig 2020-2024
8 M     Traorè, Hamed JuniorHamed Junior Traorè 16/02/2000 (24 ans) Côte d'Ivoire AFC Bournemouth 2024-2024
20 M   Zieliński, PiotrPiotr Zieliński 20/05/1994 (29 ans) Pologne Udinese Calcio 2016-2024
24 M   Cajuste, JensJens Cajuste 10/08/1999 (24 ans) Suède Stade de Reims 2023-2028
32 M     Dendoncker, LeanderLeander Dendoncker 15/04/1995 (28 ans) Belgique Aston Villa 2024-2024
68 M   Lobotka, StanislavStanislav Lobotka 25/11/1994 (29 ans) Slovaquie Celta Vigo 2020-2027
99 M   Anguissa, FrankFrank Anguissa 16/11/1995 (28 ans) Cameroun Fulham FC 2021-2025
9 A   Osimhen, VictorVictor Osimhen 29/12/1998 (25 ans) Nigéria LOSC Lille 2020-2026
18 A   Simeone, GiovanniGiovanni Simeone 05/07/1995 (28 ans) Argentine Hellas Vérone 2022-2026
21 A   Politano, MatteoMatteo Politano 03/08/1993 (30 ans) Italie Inter Milan 2020-2027
26 A   Ngonge, CyrilCyril Ngonge 26/05/2000 (23 ans) Belgique -19 ans Hellas Vérone 2024-2028
29 A   Lindstrøm, JesperJesper Lindstrøm 29/02/2000 (24 ans) Danemark Eintracht Francfort 2023-2028
77 A   Kvaratskhelia, KhvichaKhvicha Kvaratskhelia 12/02/2001 (23 ans) Géorgie Dinamo Batoumi 2022-2027
81 A   Raspadori, GiacomoGiacomo Raspadori 18/02/2000 (24 ans) Italie US Sassuolo 2022-2028
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
  •   Gianluca Segarelli
Préparateur(s) physique(s)
  •   Simone Bonomi
  •   Gianluca Grava
  •   Francesco Sinatti
Entraîneur(s) des gardiens
  •   Alejandro Rosalen

Légende

 

En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.

Joueurs en prêt
P. Nat. Nom Date de naissance Club en prêt
G     Elia Caprile (22 ans) Empoli FC
G     Valerio Boffelli (19 ans) Cavese 1919
D     Daniel Hysaj (20 ans) Taranto FC
D     Nosa Obaretin (21 ans) AC Trento
D     Francesco Mezzoni (23 ans) Perugia Calcio
D     Alessandro Zanoli (23 ans) US Salernitana
M     Coli Saco (21 ans) US Ancona
M     Enrico Giannini (19 ans) Casarano Calcio
M     Gianluca Gaetano (23 ans) Cagliari Calcio
M     Michael Folorunsho (26 ans) Hellas Vérone
M     Antonio Vergara (21 ans) Reggiana 1919
M     Gennaro Iaccarino (20 ans) SS Monopoli
M     Matteo Marchisano (20 ans) Potenza Calcio
M     Domenico Avvisati (18 ans) US Avellino
M     Ciro Borrelli (18 ans) US Salernitana
A     Walid Cheddira (26 ans) Frosinone Calcio
A     Alessio Zerbin (25 ans) AC Monza
A     Antonio Cioffi (21 ans) US Ancona
A     Lorenzo Sgarbi (22 ans) US Avellino
A     Giandiego Pinzolo (17 ans) US Avellino
A     Giuseppe D'Agostino (20 ans) AZ Picerno
A     Giuseppe Ambrosino (20 ans) US Catanzaro
A     Pasquale Marranzino (20 ans) Juve Stabia
A     Antonio Solmonte (19 ans) FC Crotone
A     Alessandro Grieco (19 ans) US Angri

Structures du club modifier

Stades modifier

 
Le stade Partenopeo fut la « maison » des azzurri de 1930 à 1942.
 
Le stade San Paolo qui accueille les matchs du club depuis 1959.

Le premier terrain de foot utilisé par le Napoli fut le Stade militaire de l'Arenaccia. Voulu par Alberico Albricci, il fut inauguré en 1923 et assigné en 1926 au club à sa création. En 1929 le président Giorgio Ascarelli commissionna la construction d'un nouveau stade situé dans le quartier Luzzatti, dans les alentours de la gare Centrale. Projetée par Amedeo D'Albora, l'installation, initialement dénommée stade Vésuve, pouvait contenir 40 000 spectateurs et fut inaugurée le avec le match entre contre la Juventus, terminé 2-2. Peu de temps après Ascarelli vint manquer et le stade fut intitulé à son nom, mais par la suite les lois raciales fascistes imposèrent un changement de nom en Stade Partenopeo. Renouvelé et agrandi à l'occasion de 1934, l'installation fut complètement rasé à la suite des bombardements alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Le club s'établit donc au stade Arturo Collana di Vomero déjà utilisé provisoirement aux temps des travaux de restructuration de l'installation précédente. Renommé pour un bref délai Stade de la Libération dans l'après-guerre, il était cependant inadéquat aux exigences du club. Emblématique fut la situation dans laquelle fut jouée Naples - Juventus (4-3 le résultat final) du , avec le public rangé sur la limite des lignes de jeu.

Il fut alors projeté une nouvelle installation dans le quartier de Fuorigrotta. Initialement baptisé stade du Soleil, il fut baptisé finalement stade San Paolo pour célébrer la tradition selon laquelle saint Paul, en voyage vers Rome, aurait accosté dans cette zone de Naples. Le le nouveau stade fut inauguré, curieusement dans un match contre la Juventus, comme à l'occasion de l'inauguration du stade Vésuve 29 ans auparavant, et qui a fini sur le score de 2-1 pour les partenopei. Le projet initial prévoyait un seul anneau mais par la suite un second fut ajouté, situé en dessous du niveau routier. Partiellement remodernisé en vue des championnats d'Europe 1980 et des Mondiaux 1990, il fut doté de la toiture actuelle et du troisième anneau qui porta le numéro à 76 824 de places assises. Par la suite, des problèmes logistiques ont imposé la fermeture du troisième anneau avec une réduction de la capacité à 60 240 places, qui en font le troisième plus grand stade de l'italie pour capacité après le stade Giuseppe Meazza de Milan et le Stade olympique de Rome. Avec une piste d'athlétisme légère de 8 couloirs, des gymnases pour la boxe, le fitness et la lutte libre, le Stade San Paolo représente la principale installation omnisports de la ville.

Le , à la suite de l'annonce du décès de Diego Maradona, le club a décidé de renommer le Stade San Paolo en son nom pour lui rendre hommage.

Aspects juridiques et économiques modifier

Aspects juridiques modifier

Aspects économiques modifier

Elements comptables modifier

Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du SSC Naples saison après saison.

Historique du budget prévisionnel du SSC Naples
Saison 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020
Budget 151 M€[21] 120 M€[22] 168 M€[23] 132 M€[24] 144 M€[25] 200 M€[26] N.C N.C 249 M€[27]
Légende : M€ = millions d'euros.

Supporters modifier

Un club fortement soutenu modifier

 
Stade San Paolo

Le public napolitain est sans aucun doute l'un des plus passionnés de football sur le vieux continent et l'un de ceux qui font les plus belles ambiances du monde[28], mais il est d'abord le reflet d'une ville (ancienne colonie grecque au même titre que Marseille ou Barcelone) avec une forte identité, au caractère méridional.

À l'image des inégalités entre Nord et Sud de l'Italie, le club a toujours fait avec des moyens bien inférieurs à ceux des clubs du Nord comme le Milan AC ou la Juventus. Mais c'est avec beaucoup de fierté que les Napolitains ont toujours soutenu le club représentant leur ville. C'est pendant la glorieuse ère de Maradona que le public napolitain atteint la reconnaissance italienne et européenne. Même au fond du gouffre, les tifosi sont toujours restés fidèles au club, puisque durant leurs deux saisons en Série C, c'était en moyenne 50 000 supporters qui venaient encourager les Azzurri. Ils n'hésitent pas à suivre en nombre leur équipe en déplacement à travers toute l'Italie et l'Europe.

Le Napoli est le sujet de conversation privilégié de toute la ville et de toute la région, ce qui d'ailleurs s'est souvent révélé comme un certain handicap. L'attente très importante et l'impatience de retrouver les gloires passées ont souvent ralenti la reconstruction du club avec un projet à long terme.

Il existe un fort rapport d'amitié entre les supporters du Napoli et ceux de Catane et de Palerme.

Affluences modifier

Affluences du SSC Naples au stade San Paolo depuis la saison 1962-1963[29]
Stade San Paolo

Rapports avec les autres clubs modifier

Clubs amis

Club rivaux (Plus importants ou d'actualité plus récentes)

Les ultras de la Curva A et B de Naples ont longtemps été jumelés avec ceux du Genoa. Mais le jumelage qui remontait à la fin de la saison 1981/82 a été rompu en , mettant ainsi un terme à une amitié historique des tribunes italiennes[30].

Les supporters napolitains ont des mauvais rapports surtout avec les équipes du Nord. Cette rivalité avec les équipes du Nord du pays est souvent traversée par une rhétorique anti-méridionale[31], qui est en vogue en Lombardie et en Vénétie au début des années 80. Les "grosses" rivalités avec l'Inter Milan, le Milan AC et surtout la Juventus naquirent dans la deuxième moitié des années 1980, avec les partenopei qui défiaient la "triade" du Nord pour leur disputer le titre de Champion d'Italie.

L'hostilité des ultras avec les supporteurs de la Lazio naît du jumelage qui liait, dans les années 1980, les Napolitains et leurs "cousins" romains, qui fut par la suite brisé après le bras d'honneur de Salvatore Bagni du .

Une rivalité existe également avec les giallorossi de l'AS Rome, leurs rencontres étant considérées comme le Derby du Soleil.

Depuis le , la rivalité est vive avec Cagliari à la suite d'un match Piacenza-Cagliari n'impliquant pourtant pas le Napoli. Dans ce match pour le maintien joué au San Paolo, les ultras napolitains prennent fait et cause pour Piacenza et de vifs heurts marquent la rencontre[32]. L'attaquant de Piacenza Pasquale Luiso, natif de Naples, marquera un doublé dans cette rencontre remporté 3-1 face aux Sardes, relégués à la suite de ce résultat.

De "petites" rivalités existent avec la Sampdoria, l'Atalanta et le Hellas Vérone.

Derbys modifier

Contrairement à tout ce qui est arrivé aux autres métropoles comme Turin, Milan et Rome, le Napoli est la seule expression du football de haut niveau comme chef-lieu de la Campanie et donc il y n'a pas un derby dans le sens étroit du terme. Malgré cela, les Azzurri sont coprotagonistes de deux derbys spéciaux en Italie :

  • Derby de la Campanie, terme utilisé pour les défis des Partenopei avec les autres équipes de la Campanie, en particulier avec celles d'Avellino, de Salerne et de Bénévent.
  • Derby du Soleil, appelé aussi Derby du Sud, à l'apogée de la popularité dans les années 70 et 80, qui voit s'affronter les Azzurri et l'AS Roma, les deux premières équipes de l'Italie centre-méridionale à avoir été admis en Serie A, à l'époque dénommée Division Nationale, dans la saison 1926-1927.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  2. Seule la sélection la plus importante est indiquée.

Références modifier

  1. a b et c « #656 – SSC Naples : Azzurri », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
  2. « #14 – SSC Naples : Partenopei », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
  3. a et b « #337 – SSC Naples : i Ciucciarelli », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
  4. a et b Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  5. (it) « Naples entre dans l'ECA », tuttonapoli.net, (consulté le )
  6. (it) « Célèbre phrase de Maradona. », corrieredellosport.it
  7. « Ligue des champions : Naples arrache la victoire contre Liverpool grâce à Lorenzo Insigne (1-0) », Eurosport,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Mutinerie des joueurs, altercation dans le vestiaire, avocats contactés : c'est le chaos au Napoli », sur Eurosport, (consulté le )
  9. « Salaires, droits d'image, mercato : Après leur mutinerie, les joueurs du Napoli risquent gros », sur Eurosport, (consulté le )
  10. « Serie A : Le Napoli en crise, Ancelotti renvoie son équipe en mise au vert », sur Eurosport, (consulté le )
  11. « Feuille du match SSC Naples - Atalanta Bergame », sur transfermarkt.fr
  12. « Serie A TIM | Top Scorers Table », LegaNazionale Professionisti Serie A (consulté le )
  13. « Serie A: "A Naples, on aime la vie... Je crois que la fête va durer toute l'année" », sur RTSSport.ch, (consulté le )
  14. « EN IMAGES. Football : la folie dans les rues de Naples, champion d'Italie 33 ans après son dernier titre », sur Franceinfo, (consulté le )
  15. Vincent Bregevin, « Naples, champion d'Italie, baigne dans l'extase : "Gagner de nouveau, et la Ligue des champions !" », sur www.eurosport.com (consulté le )
  16. (it)histoire de l'hymne.
  17. « Dries Mertens devient meilleur buteur ex aequo de l'histoire de Naples avec Marek Hamsik », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  18. a et b « Footballdatabase : Stats de Joueurs, Transferts, Matchs, Clubs », sur footballdatabase.eu (consulté le ).
  19. [1] sur transfermarkt.fr
  20. [2] sur transfermarkt.fr
  21. « Les plus hauts budgets du foot européen en 2011-2012 », Sportune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Les plus hauts budgets du foot européen en 2012-2013 », Sportune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Les plus hauts budgets du foot européen en 2013-2014 », Sportune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « Les plus hauts budgets du foot européen en 2014-2015 », Sportune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. « Les plus hauts budgets du foot européen en 2015-2016 », Lequipe,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. « Les plus hauts budgets du foot européen en 2016-2017 », foxsports.it,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. « Les budgets de la Bundesliga en 2019-2020 », Sportune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. [3] sur les-transferts.com
  29. « Historique des affluences », sur european-football-statistics.co.uk
  30. Yann Dey-Helle, « Ultras: Napoli – Genoa, rupture d’un jumelage historique », sur Dialectik Football, (consulté le )
  31. Yann Dey-Helle, « Hellas Verona – Napoli : aux racines de la rhétorique anti-méridionale des tribunes », sur Dialectik Football, (consulté le )
  32. « CALCIOSTORY: Cagliari-Napoli, une rivalité née lors d'un Cagliari-Piacenza », sur Calciomio, (consulté le )

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Elio Tramontano; Gianni Virnicchi, Il Napoli dalle origini ad oggi, Naples, L'arte tipografica, 1965.
  • Giuseppe Pacileo, S.S.C. NAPOLI - una squadra e la sua città, Florence, Edi-Grafica, 1977.
  • Antonio Ghirelli, Intervista sul Calcio Napoli, Rome, Laterza, 1978.
  • Elio Tramontano, Da Sallustro a Maradona: 90 anni di storia del Napoli, Napoli, Edizioni Meridionali, 1984.
  • Roberto Ciuni, Il pallone di Napoli, Brescia, Shakespeare & Company, 1985.
  • Giuseppe Pacileo; Elio Tramontano, La storia del Napoli, Florence, La casa dello sport, 1986.
  • Giuseppe Mariconda, Breve storia del grande Napoli, Rome, Newton, 1995. (ISBN 88-7983-914-4)
  • Gianfranco Coppola, Napoli, Rome, Gremese Editore, 1998. (ISBN 88-7742-291-2)
  • Francesco Caremani, Napoli 2000 - l'album azzurro dalle origini a oggi, Gênes, Sagep, 2000. (ISBN 88-7058-799-1)
  • Antonio Del Piano, Napoli 7 anni nella storia, Editoriale Diemme, 2001. (ISBN 88-89370-01-7)
  • Giuseppe Pacileo; Pietro Gargano, 80 anni di passione - La storia del Napoli dal 1926 al 2006, Naples, Il Mattino, 2006.
  • Mimmo Carratelli, La grande storia del Napoli, Gianni Marchesini Editore, 2007. (ISBN 88-88225-14-5)
  • Giuliano Pavone; Giuseppe Caporaso, Na sera 'e maggio, Edizioni Graf, 2007. (ISBN 978-88-89433-12-6)
  • Piergiorgio Renna, Il football a Napoli, Rome, Multimedia, 2008.
  • Gianfranco Coppola, La storia del Napoli, Rome, L'airone, 2009.
  • Alessandro Lugli, La storia del Napoli dalla fondazione ad oggi, Boopen, 2009.
  • Manuel Parlato, Da Maradona a De Laurentiis. Le due ere del Napoli, Limina, 2009.

Liens externes modifier