Nanny Cedercreutz

écrivaine et scientifique finlandaise
Nanny Cedercreutz
Description de cette image, également commentée ci-après
Nanny 1878
Nom de naissance Nanny Lagerborg
Naissance
Cannes
Décès (à 84 ans)
Helsinki
Nationalité finlandaise
Pays de résidence Finlande
Diplôme
licence de mathématiques
Activité principale
écrivaine
Autres activités
mathématiques, physique, sciences naturelles
Ascendants
Alexander Wilhelm Lagerborg
Anna Maria Christina Franzén
Conjoint
Emil Waldemar Cedercreutz
Descendants
Carl Wilhelm Cedercreutz
Per Skragge Skragge Cedercreutz
Lars Valdemar Cedercreutz
Eva Margareta Bang
Famille

Nanny Cedercreutz (née Ebba Louise Nanny Lagerborg le à Cannes et décédée le à Helsinki) est une écrivaine et scientifique finlandaise.

Enfance et formation scientifique modifier

Nanny Lagerborg naît à Cannes, où ses parents, le capitaine-lieutenant Alexander Wilhelm Lagerborg et Anna Maria Christina (Nanny) Franzén, passent l’hiver, car le climat y convient mieux à l’état de santé de son père ; sa mère décède en couches. Nanny Lagerborg grandit à Helsingfors (actuellement Helsinki); elle est amie avec Hanna Frosterus qui deviendra une artiste connue[1]. En 1885, elle se rend à Genève pour apprendre le français, mais suit aussi des cours de mathématiques et de physique. Elle poursuit ensuite des études à la Stockholms högskola (StHS), future université de Stockholm fondée en 1878 ; elle assiste en particulier aux cours de mathématiques de Gösta Mittag-Leffler et à ceux de physique de Knut Ångström[2].

Elle soutient en 1888 une thèse de physique sur les sels gemme.

Nanny Lagerborg se rend ensuite à Paris, où elle obtient le une licence es sciences mathématiques à la Sorbonne[2]. Avant cela, elle présente une communication à la Société mathématique de France et y est élue membre le [3]; elle est la deuxième femme membre de cette Société, après Sofia Kovalevskaïa[4]. Sa communication porte sur le mouvement d’un solide autour d’un point fixe, et est publiée dans le Bulletin de la société.

Vie familiale modifier

En 1892, elle épouse le baron Emil Waldemar Cedercreutz (1852-1924), médecin, avec qui elle a cinq enfants entre 1893 et 1906: Carl Wilhelm Cedercreutz, Kjerstin Cedercreutz (qui meurt un mois après sa naissance), Per Skragge Skragge Cedercreutz, Lars Valdemar Cedercreutz et Eva Margareta Bang.

Son mari est l'oncle du sculpteur et auteur finlandais Emil Cedercreutz (1879-1949).

Femme de lettres modifier

À partir de 1912, elle écrit, parfois sous un pseudonyme (Ala ou Bengt Ivarson), des romans pour la jeunesse, des collections de poésie, une chronique de rimes et des récits de voyage et d’histoire naturelle. Elle a aussi rédigé une autobiographie de sa jeunesse, illustrée de dessins et de photographies[5].

Œuvres modifier

  • Études sur la variation des indices de réfraction et de la densité du sel gemme sous l’influence de la température, Stockholm (1888).
  • Sur le problème du mouvement d’un corps solide autour d’un point fixe, Bulletin de la Société mathématique de France, 18, 1890, 118-122.
  • Från alp och hav [Des Alpes et de la mer] (Helsinski, 1914); Vandringslust (1935).
  • (sous le pseudonyme de Bengt Ivarson): Gåbbar och gummor (1917); Fröken Milla Lund och Fiken, hennes hund. En rimkrönika från nådens år 1916 (1919); Snällt och ilakt (1925).
  • Bidrövlit och glatt (1932); Hemma och ute (1934); Färdeminnen (1940); Min fägnad (1943); Oenhetligt (1945); Omväxling (1946); Från olika tider (1948).

Bibliographie modifier

  • G. Valentine, Die Frauen in den exacten Wissenschaften, Bibliotheca Mathematica ser. 2, 9 (1895), 65-76.
  • Agneta Rahikainen, Nanny Lagerborg Cedercreutz, Biografiskt lexikon för Finland, http://www.blf.fi/artikel.php?id=9664, URN:NBN:fi:sls-5616-1416928958222.
  • Y. Domar, Matematisk forskning under Stockholms högskolas första decennier, Stockholm, 1981.
  • Mary R. S. Creese et Thomas M. Creese, Ladies in the Laboratory II: West European Women in Science, 1800-1900, Scarecrow Press, 2004, p. 23.

Notes modifier

  1. « BLF », sur blf.fi (consulté le ).
  2. a et b Creese et Creese, Ladies in the Laboratory II, 2004, p. 23.
  3. Bulletin de la Société Mathématique de France, 18, 1890, p. 163, http://www.numdam.org/article/BSMF_1890__18__161_0.pdf.
  4. M. Audin, Souvenirs sur Sofia Kovalevskaya, Calvage et Mounet, 2008, p. 160-161.
  5. Agneta Rahikainen , URN:NBN:fi:sls-5616-1416928958222.

Voir aussi modifier

Liens internes modifier

Liens externes modifier