Nanine Souvestre-Papot

femme de lettres française
Nanine Souvestre-Papot
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
QuimperVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Nanine PapotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Émile Souvestre (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Prix Lambert ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation

Nanine Souvestre (nom d'autrice d'Angélique Anne Papot), née le à Vieillevigne (Loire-Atlantique), et morte à Quimper le , est une femme de lettres française Elle était l'épouse de l'écrivain Émile Souvestre.

Biographie modifier

Elle est la fille d'Antoine René Papot (décédé en 1824) et d'Anne Justine Caillaud (décédée en 1857).

Au début des années 1830, elle vit à Nantes, où son frère Alexis, professeur est un proche d'Émile Souvestre, avocat originaire de Morlaix, puisqu'il est témoin au premier mariage de celui-ci le [1]. Ils sont aussi associés professionnellement comme codirecteurs d'un institut privé lancé par René Luminais[2] et fondé sur la méthode Jacotot.

Emile Souvestre se trouve veuf en , peu après la naissance d'un fils qui meurt lui-même le de la même année. En , a lieu son remariage avec Angélique Anne Papot. Le couple quitte très vite Nantes et s'installe à Brest après un passage à Morlaix. À Brest, naissent deux filles, Noémi en 1834 et Marie en 1835. La famille part ensuite pour Mulhouse et une troisième fille, Adah-Ana, y nait en 1836. La même année, la famille quitte Mulhouse pour s'installer à Paris.

En 1836, parait le premier roman d'Anne, sous le nom de Nanine Souvestre, qui reprend le surnom de "Nanine" utilisé par son mari Emile. Elle aide aussi celui-ci dans la rédaction d'articles pour de nombreuses revues. Elle s'exprime couramment en anglais et a de nombreuses amies anglaises. Elle participe aux mouvements féministes de l'époque. Sa seconde fille, Marie Souvestre, sera également une féministe, pédagogue pionnière, traductrice et philanthrope.

Devenue veuve en 1854, elle ralentit ses activités et à partir de 1865, elle vit à Versailles à côté d'Édouard Charton et de son épouse, leurs grands amis, et de sa fille aînée, Noémi, mariée avec Eugène Lesbazeilles[3].

Elle décède en 1886, à Quimper chez sa 3e fille Adah-Ana, épouse du peintre Alfred Beau, originaire de Morlaix, directeur de la faïencerie Porquier-Beau.

Œuvres modifier

  • Antonio Giovani, Imprimerie de Côme et Bonnetbeau, Brest, 1836, 2 volumes in-12 de 28 feuilles + 4 gravures sur acier.
  • Antonio ou mensonge et repentir, Limoges, 1844
  • Un premier mensonge ou le petit chevrier, Limoges, 1846
  • Trois mois de vacances, Tours, 1847

Notes et références modifier

  1. Cf. Acte de mariage sur la page Émile Souvestre.
  2. Député de Loire-Inférieure
  3. Noémi Souvestre réalise la première traduction en français de Jane Eyre ; Eugène Lesbazeilles est aussi un homme de lettres, qui a par exemple écrit une notice sur Emile Souvestre pour la publication des Souvenirs d'un vieillard en 1859.

Voir aussi modifier

Liens externes modifier