Le nakamal est un espace communautaire de sociabilité masculine qui a un statut symbolique important au Vanuatu.

Un nakamal sur l'île de Pentecôte.

Fonctionnement modifier

Le soir, entre 17 et 22 heures, les hommes de la communauté locale et leurs alliés de passage s'y rendent[1].

Cet espace est matérialisé dans le nord et le centre de l'archipel par une construction. En revanche, dans les îles du sud, il s'agit d'une simple clairière au sol de terre battue[1].

Les hommes y préparent mutuellement le kava, une boisson euphorisante que l'on confectionne avec les racines de la plante du même nom et de l'eau. Il s'agit toujours de produit frais.

Les femmes et les personnes de passage participent le plus souvent. Parfois, le nakamal est tenu par une femme.

En Nouvelle-Calédonie modifier

En Nouvelle-Calédonie, où le kava n'est pas une ancienne tradition, il a été introduit relativement récemment par les Ni-Vanuatu qui se sont installés dans l'archipel après l'indépendance de 1980. La boisson se prépare à partir de poudre séchée.

De nombreux nakamals ont ainsi été ouverts, où ils prennent la forme essentiellement de lieux de consommation et de sociabilité pluriethniques et mixtes[2]. Dans les nakamals des villes, d'autres consommations licites non-alcooliques sont possibles. Dans les nakamals des champs, en dehors du Grand-Nouméa, cela reste moins fréquent.

En Amérique du nord modifier

De nombreux nakamals ont ouvert.

Références modifier

  1. a et b Joël Bonnemaison, Gens de pirogue et gens de terre, Paris, ORSTOM, , 460 p. (ISBN 2-7099-1282-1)
  2. G. RENAULT, « Nouvelle-Calédonie, les bienfaits de la pause kava », Libération Voyages, 16/01/2015