Le mythe kabyle est une politique française, de tentative d'assimilation de la population kabyle, à la culture française pendant la colonisation de l'Algérie, principalement de 1870 à 1900. Cette politique a été basée sur le constat des différences sociolinguistiques qu'il pouvait y avoir entre les régions d'Algérie. en les extrapolant bien souvent. Cependant, malgré une domination militaire sur la région à la suite de la révolte des Mokrani (des familles kabyles) en 1870, le bilan de cette politique fut globalement un échec.

Malgré une scolarisation plus poussée que dans d'autres régions et l'émergence d'une élite imprégnée des valeurs de l'école française, elle n’empêchera pas la Kabylie de devenir le principal bastion du nationalisme algérien et les mouvements de réveil identitaire berbère[1].

Bibliographie modifier

  • Karima Direche-Slimani, « Quand les missionnaires rencontrent l’islam berbère : cécité coloniale et malentendus dans l’Algérie de la fin du XIXe siècle », Pour une histoire critique et citoyenne, le cas de l’histoire franco-algérienne, ENS Lyon,‎ (lire en ligne)

Références modifier

  1. Yidir Plantade, « Laïcité et athéisme en Kabylie : Mythes et ambigüités », Journal d'étude des relations internationales au Moyen-Orient, vol. 2, no 1,‎ , p. 81-94 (lire en ligne)