Mustafa al-Shihabi
Émir Mustafa al-Shihabi en arabe : الأمير مصطفى الشهابي appelé également Mustapha Chehabi, (1893 - 1968), homme politique syrien, ministre, historien et lexicographe, membre des académies arabes de Damas et du Caire[1].
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| Président de l'Académie arabe de Damas | |
|---|---|
| - | |
Husni Sabah (d) | |
| نائب رئيس مجمع اللغة العربية بدمشق | |
| - | |
ʿAbd al-Qādir Maghribī (d) عز الدين التنوخي (d) |
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom dans la langue maternelle |
عارف بن محمد سعيد بن جهجاه بن حسين الشهابي |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Fratrie |
Aref Al Shehabi (d) |
| Membre de |
|---|
Akhṭāʼ shāʼiʻah fī alfāẓ al-ʻUlūm al-zirāʻīyah wālnbātyh (d) |
Biographie modifier
Jeunesse modifier
Al-Shihabi est né en 1893 à Hasbaya en Syrie ottomane, aujourd'hui situé au Liban [2]. Après poursuivi des études d'agriculture à l'école de Chalons-sur-Marne en 1915[3], il a résidé Istanbul où il travaille pour le ministère de l'Agriculture relevant de l'empire ottoman.
Exil modifier
Pendant la Première Guerre mondiale, al-Shihabi a participé à la révolte arabe pour tenter de libérer la région du Levant du contrôle turc ottoman. Il prend la fuite à l'arrivée des forces françaises en 1920 et ne revient en Syrie que quelques années plus tard, en 1923[3].
Engagement politique et nominations ministerielles modifier
En 1928, alors qu'il était à la tête du ministère syrien de l'Agriculture et de la Réforme agraire, al-Shihabi rejoint le Bloc national[4] rentrant ainsi en opposition au mandat français en Syrie et au Liban.
Il est nommé ensuite à la tête du ministère de l'instruction publique dans le gouvernement de Ata al-Ayyubi[4]. En 1936; il fait partie de la délégation envoyée à Paris pour signer le traité d'indépendance franco-syrien [5].
En janvier 1943, il est placé à la tête du ministère des finances syrien par le Premier ministre Jamil el Oulshi, mandat duquel il en démissionne deux mois plus tard car il considére que le gouvernement a des positions pro-françaises. Quand al-Ayyubi prend son poste de Premier ministre pour un second mandat, al-Shihabi occupe à nouveau son poste au ministère des Finances. Il est nommé gouverneur de Lattaquié par le président Shukri al-Quwatli et il contribue à la défaite du soulèvement alaouite de Sulayman al-Murshid . Al-Shihabi est promu au rang de secrétaire général du Conseil des ministres syrien qu'il assurera en plus de mandants de gouverneur pour les zones d'Alep et de Lattaquié. Il sera ensuite désigné ambassadeur de Syrie en Égypte.
Fin de vie modifier
Il est décédé en 1968 à Damas où il est enterré[6],[7].
Divers modifier
Franc-maçon, il est initié à la loge « Syrie » de Damas le 30 mai 1922[8],[3],[9].
Notes et références modifier
- Muṣṭafá al-(1893-1968) Šihābī et مصطفى (1893-1968) الشهابي, « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr, 60429-lbara (consulté le )
- (en) Sami Moubayed, Steel and Silk: Men and Women who Shaped Syria 1900-2000, Cune Press, coll. « Bridge between the cultures », (ISBN 9781885942418), p. 120
- « Table des illustrations », dans Le Tablier et le Tarbouche. Francs-maçons et nationalisme en Syrie mandataire, Paris, Classiques Garnier, coll. « Franc-maçonneries », (ISBN 978-2-8124-2562-2, lire en ligne)
- « L'Homme libre : journal quotidien du matin / rédacteur en chef, Georges Clemenceau ; directeur, Fr. Albert », sur Gallica, (consulté le )
- Parti social français Auteur du texte, « Le Petit journal », sur Gallica, (consulté le ), p. 3
- (ar) الدكتور امين رويحة, التداوي بالاعشاب, دار القلم للطباعة و النشر و التوزيع - بيروت / لبنان, (lire en ligne)
- (ar) « مصطفى الشهابي », sur التاريخ السوري المعاصر, (consulté le )
- Archives du Grand Orient de France, Loge Syrie, boite 1000
- Jean Marc Aractingi, Dictionnaire des Francs maçons arabes et musulmans, Amazon editions, (ISBN 9781985235090), p. 137
