Bellegarde-sur-Valserine

ancienne commune française du département de l'Ain
(Redirigé depuis Musinens)

Bellegarde-sur-Valserine
Bellegarde-sur-Valserine
Vue générale du centre-ville en direction de l'est. À droite, le Rhône.
Blason de Bellegarde-sur-Valserine
Blason
Bellegarde-sur-Valserine
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Nantua
Intercommunalité Terre Valserhône l'interco
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Marie-Françoise Gonnet
2020-2026
Code postal 01200
Code commune 01033
Démographie
Gentilé Bellegardiens, Bellegardiennes
Population 11 450 hab. (2018 en diminution de 1,21 % par rapport à 2012)
Densité 751 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 30″ nord, 5° 49′ 36″ est
Altitude Min. 330 m
Max. 1 542 m
Superficie 15,25 km2
Élections
Départementales Canton de Valserhône
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Valserhône
Localisation
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Bellegarde-sur-Valserine
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Bellegarde-sur-Valserine

Bellegarde-sur-Valserine est une ancienne commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes à la frontière avec le département de la Haute-Savoie. La ville, localisée au confluent du Rhône et de la Valserine, est peuplée de 11 450 habitants en 2018, ce qui la classe au sixième rang du département de l'Ain au regard de la population. Le , elle devient commune déléguée et chef-lieu de Valserhône. Elle est notamment connue pour être la première ville française à avoir été éclairée à l’électricité.

Géographie modifier

 
La Valserine en hiver.

Localisation modifier

Situation modifier

Bellegarde-sur-Valserine est située au pied de la partie jurassienne du département de l'Ain, au fond d'une vallée délimitée par le plateau de Retord à l'ouest et par le massif du Grand Crêt d'Eau et le Vuache à l'est. Le défilé de Fort-l'Ecluse, passage creusé par le Rhône entre ces deux montagnes est la principale voie d'accès (en France) au pays de Gex, au pays genevois et donc au sud du Léman. À Bellegarde, le Rhône vient buter sur le Massif du Jura et oblique alors vers le sud en direction de Seyssel, Culoz et le Lac du Bourget. Enfin, Bellegarde-sur-Valserine est au débouché est de la cluse de Nantua, principal axe de franchissement du Jura sud. Cette situation au sein d'un carrefour de voies naturelles en Y explique la genèse et le développement de la commune.

Communes limitrophes modifier

  Châtillon-en-Michaille (Lélex par D991)
Lancrans
Collonges
par delà les crêtes du Jura
 
Vouvray
Sortie A40 : Bellegarde
N Léaz
(Genève par D1206)
O    Bellegarde-sur-Valserine    E
S
Villes, Billiat
(Seyssel par D991)
Arlod,
commune de Bellegarde-sur-Valserine
Éloise (Haute-Savoie)
Sortie A40 : Eloise
(Annecy par D1508)

Saint-Germain-sur-Rhône (Haute-Savoie)

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 1 525 hectares ; son altitude varie entre 330 et 1 542 mètres[1].

Bellegarde-sur-Valserine est située au fond d'une vallée, délimitée par le plateau de Retord à l'ouest et par le massif du Grand Crêt d'Eau et le Vuache à l'est. Le passage creusé par le Rhône entre ces deux montagnes est la principale voie d'accès (en France) au pays de Gex et au sud du Léman.

Hydrographie modifier

Bellegarde-sur-Valserine est située au confluent de la Valserine et du Rhône. La nature des roches a donné au lit de ces cours d'eau une forme bien particulière : les pertes du Rhône (submergées depuis) et de la Valserine. L'eau s'enfonce dans le sol et il est encore possible de traverser la rivière sur une courte passerelle. Cette particularité a fait du site un lieu de passage même s'il reste pratiquement inhabité jusqu'au XIXe siècle. Le fleuve marque aujourd'hui la limite entre l'Ain et la Haute-Savoie.

Climat modifier

Le climat est de type semi-continental dégradé[2], avec des étés chauds, des automnes souvent ensoleillés, des hivers assez rigoureux avec chutes de neige et des printemps brefs.

La région est très ensoleillée et souvent plus chaude que d'autres communes des alentours.

Ensoleillement par saison en 2011
Hiver Printemps Été Automne
Bellegarde-sur-Valserine 579 h 834 h 967 h 462 h
Moyenne nationale 390 h 646 h 724 h 297 h
Équivalent jours de soleil en 2011
Hiver Printemps Été Automne
Bellegarde-sur-Valserine 24 j 35 j 40 j 19 j
Moyenne nationale 16 j 27 j 30 j 12 j
Hauteur de pluie en 2011
Hiver Printemps Été Automne
Bellegarde-sur-Valserine 218 mm 216 mm 76 mm 207 mm
Moyenne nationale 170 mm 201 mm 132 mm 277 mm
Vitesse de vent maximale en 2011
Hiver Printemps Été Automne
Bellegarde-sur-Valserine 86 km/h 83 km/h 86 km/h 86 km/h
Moyenne nationale 184 km/h 151 km/h 144 km/h 169 km/h

Voies de communication et transports modifier

Voies routières modifier

Bellegarde-sur-Valserine est desservie par l'autoroute comme par les routes nationales :

  • autoroute A40 à 3,5 km du centre ville au niveau de l'échangeur no 10 à Vouvray (par l'autoroute, Bellegarde est située à 38 km de Genève, 77 km de Bourg-en-Bresse, 111 km de Lyon, 120 km de Chamonix mont blanc, 66 km d'Annecy et 502 km de Paris) ;
  • routes départementales RD1084 (ex-RN 84) en direction de Lyon et Nantua, RD1206 (ex-RN 206) en direction de Saint-Julien-en-Genevois et du pays de Gex et RD1508 (ex-RN 508) en direction d'Annecy et Frangy.

Transport ferroviaire modifier

La commune dispose d'une gare SNCF accueillant de nombreuses lignes venues de Suisse et surtout de France :

Transports en commun modifier

Lignes interurbaines modifier

Bellegarde-sur-Valserine est desservie par 4 lignes régulières du réseau Cars Région Ain[3] : ligne no 133 (Bellegarde <> Seyssel), no 136 (Bellegarde <> Challex), no 153 (Bellegarde <> Mijoux) et no 160 (Bellegarde <> Bourg-en-Bresse).

Du fait de sa proximité avec le département de la Haute-Savoie, Bellegarde-sur-Valserine est aussi desservie par le réseau Cars Région Haute-Savoie. La ligne no 22 relie Bellegarde-sur-Valserine à Annecy via Frangy et le Grand Épagny.

Transports en commun modifier

Bellegarde-sur-Valserine dispose de son propre réseau de transports urbains, Mobi'Vals ou jusqu'en avril 2019 les Transports urbains de Bellegarde-sur-Valserine (TUB) gérés par la Régie départementale des transports de l'Ain.

Les lignes et les services de ce réseau sont les suivants : ligne A (Hauts de Bellegarde <> Arlod <> Centre-Ville), ligne TAD B (Mussel <> Orée du Bois <> Bois des Pesses), ligne TAD C (Vanchy <> Centre-Ville), ligne TAD D (Antoine Favre <> Carterie <> Buffon Stade), ligne S1 (Arlod <> St-Éxupéry), ligne S2 (Vanchy <> Centre-Ville <> St-Éxupéry), ligne S3 (Centre-Ville <> Bois des Pesses <> Saint-Éxupéry <> Victor Hugo) et TAD Express, service de transport pour personnes à mobilité réduite.

Transports aériens modifier

L'aéroport international de Genève-Cointrin est à 37 km de Bellegarde-sur-Valserine par la RD1206. L'aéroport international de Lyon-Saint-Exupéry est à 106 km de Bellegarde-sur-Valserine par l'A40.

Bellegarde-sur-Valserine dispose d'un aérodrome dépourvu d'activité commerciale. Situé sur le territoire de la commune de Chatillon en Michaille, il est doté d'une piste goudronnée de 670 m de long ainsi que d'une piste en herbe de 350 m. Cet aérodrome, géré par l'aéroclub de Bellegarde-Vouvray, appartient à la commune de Bellegarde.

Urbanisme modifier

Morphologie urbaine modifier

Bellegarde-sur-Valserine peut être divisée en grandes zones, car elle est le regroupement de plusieurs villages :

  • Bellegarde : le centre-ville actuel, qui s'est développé avec l'industrie, au XIXe siècle ;
  • Musinens : sur les hauteurs de la ville, où sont situées les cités HLM ainsi que le lycée Saint-Exupéry. Dans cette zone résident plus de 35 % des habitants[4], ainsi qu'une grande partie des industries, avec la zone industrielle. On y trouve également le centre commercial du Crédo. En 2009, le centre commercial de la Valserine y a été créé, à la frontière entre les communes de Bellegarde et de Châtillon-en-Michaille ;
  • Coupy : au pied du Grand Crêt d'Eau, commune indépendante jusqu'en 1966 avant d'être rattachée à Bellegarde ;
  • Arlod : situé au bord du Rhône en direction de Culoz, accueillera la future plaine de jeux ;
  • Vanchy : petit village situé sur l'ancienne route de Genève.

Logement modifier

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 5 773, alors qu'il était de 5 162 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 89,0 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 24,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 75,8 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 39,8 %, quasiment constant par rapport à 1999 (38,8 %). En 2010[5], la part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en hausse et toujours supérieure au seuil légal de 20 % : 29,4 % contre 33,0 % en 1999, leur nombre étant passé de 1494 à 1533 sur la période([I 3]. Ces logements sociaux appartiennent à deux sociétés, Dynacité[6] et Semcoda[7].

Projets d'aménagements modifier

Un réseau de distribution de gaz naturel a été construit à Bellegarde par Gaz de France en 2002[8]. Il est alimenté par une conduite de gaz sous haute pression qui passe par Nantua, le Catray et Ochiaz, pour traverser ensuite le Rhône à Bellegarde et se diriger vers la vallée de l'Arve et jusqu'à Chamonix. À Ochiaz, le gaz est détendu pour être livré localement sous basse pression. En 2012, le réseau local se développe sur 27 kilomètres linéaires environ[9].

La ville s'est lancée dans plusieurs projets depuis 2014, dont la création d'un Centre de Santé Polyvalent inauguré au printemps 2016 et géré par le Centre hospitalier Annecy Genevois, mais aussi la requalification de la friche industrielle Pechiney d'Arlod avec la démolition des anciens bâtiment et le réaménagement de la zone pour en faire un quartier destiné au sport avec la construction d'un parc de stationnement de plus de 300 places, l'aménagement de trois stades dont un terrain d'honneur et deux terrains d'entrainement dont avec une piste d'athlétisme de six couloirs, des tribunes de 700 places pour le terrain d'honneur et 500 aux abords de la piste d'athlétisme. Un pôle raquette est à l'étude (tennis, badminton et tennis de table) avec quatre terrains couvert, un club-house et un parking. Un espace nature avec sera aménagé aux bords du Rhône.

Toponymie modifier

Le , Bellegarde devient Bellegarde-sur-Valserine[10]. La commune était autrefois un hameau de la celle de Musinens.

En 1601, le Bugey avec ce qui deviendra Bellegarde est rattaché à la France.

Le pont sur la Valserine dit de Lavardin — du nom du maréchal de Lavardin — devient, peut-être à sa mort en 1614, le pont de Bellegarde, de Roger de Bellegarde, gouverneur de Bourgogne dont dépendait le Bugey. Lui-même tire son nom de Bellegarde dans l'actuel Gers. La ville de Bellegarde dans le Loiret a la même toponymie[11].

Histoire modifier

Jusqu'au XIXe siècle, Bellegarde n'est qu'un hameau faisant partie de la commune de Musinens. Le village se trouve sur les hauteurs vers le château de Musinens.

Le site, inhabité, est mentionné par César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules. Le passage sur le Rhône lui donnait alors une certaine importance stratégique. Les roches surplombant le fleuve furent détruites en 1701 pour compliquer le passage.

Ce passage était défendu par une tour qu'un historien local fait remonter aux Romains et qui a été submergée par la mise en eau, le 11 janvier 1948, du barrage de Génissiat quelques kilomètres en aval. Non loin de là, le Fort l'Écluse a pendant longtemps défendu la voie menant du pays de Gex à Bellegarde. Le monument peut encore être visité.

Au XIXe siècle, le hameau de Bellegarde prend de l'importance et plusieurs usines s'installent pour utiliser la force du Rhône. En 1858, le conseil municipal de Musinens décide de changer le nom de la ville en Bellegarde, décision confirmée par un décret impérial du 6 décembre 1858[12].

L'un des moteurs de développement de la commune fut la création de lignes de chemin de fer : la ligne Lyon - Genève dès 1858, avec un nouvel axe vers Évian à partir de 1881 et enfin un autre en direction de la Dombes en 1882.

La centrale hydraulique de la Jonction de Valserine est construite à partir de 1871. En août 1884, l'usine électrique de Louis Dumont, avec sa retenue d'eau, fit de Bellegarde-sur-Valserine la première ville[13] électrifiée de France juste avant La Roche-sur-Foron en 1885 et Bourganeuf en 1886. Selon les sources, 30 ou 90 lampes ont été installées pour l'éclairage public et certains particuliers. La concession caduque fit que l'éclairage fut interrompu jusqu'en 1886.

En 1913, elle devint également chef-lieu de canton à la place de Châtillon-en-Michaille. De nos jours, Musinens n'est plus qu'un quartier de la ville, où sont cependant situés la majorité des habitants ainsi que la zone industrielle moderne. Initialement située sur la rive droite de la Valserine, la ville s'agrandit à plusieurs reprises, annexant le hameau du Ponthoud en le [14] appartenant à Vouvray et fusionnant avec Coupy (sur la rive gauche) le 21 mars 1966 et Arlod en décembre 1970 avec le château de Mussel[15].

Le , Bellegarde devient Bellegarde-sur-Valserine.

« Bellegarde a été un nœud douanier dont l’importance a grandi avec le voisinage de la Suisse et, dans la seconde moitié du XXe siècle, la croissance des échanges intra-européens. En 1990, la signature de l’accord de Schengen, en annonçant que la notion de « douane volante » se substituerait dès 1995 à celle de « contrôle douanier aux frontières » a annoncé la fin de cette dimension administrative qu'avait Bellegarde. En conséquence, le bureau des douanes qui y était installé a fermé en 2009 »[16].

Aujourd'hui, la commune de Bellegarde-sur-Valserine, fait des investissements à caractère commercial dans le bassin Bellegardien. La ville industrielle, usée, vétuste et inesthétique qu'elle était jusqu'à ces dernières années se transforme petit à petit en une cité plus attrayante mais dont le tissu économique est encore très affaibli par la disparition de nombreux commerces du centre ville et la disparition des entreprises (Lejaby - SCAPA, etc.)

En 2010 s'est terminée la construction d'une nouvelle gare TGV, ainsi que la rénovation de l'ancienne gare, par ailleurs classée au patrimoine national, dans une partie de laquelle a été installée la « passerelle des arts », qui regroupe la médiathèque et le conservatoire municipal de musique.

En 2018, un projet de commune nouvelle entre Bellegarde, Châtillon-en-Michaille et Lancrans se met en place. Les trois conseils municipaux adoptent le projet de la commune de Valserhône le [17]. Ceci est validé par arrêté préfectoral le [18] pour une mise en place le .

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Au premier tour des élections municipales de 2014, la liste « sans étiquette » conduite par le maire sortant, Régis Petit, a obtenu 71,62 % des suffrages exprimés, la liste « divers gauche » conduite par Jean-Sébastien Bloch a obtenu 23,07 % et la troisième liste (divers gauche également) conduite par Clara Balloffet a obtenu 5,29 %, le taux d'abstention était de 49,95 %. Le conseil municipal est donc constitué de 29 membres issus de la liste arrivée en tête et de 4 membres issus de la seconde liste[19].

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[20].

Liste des maires modifier

 
L'Hôtel de ville.
Liste des maires successifs de Musinens puis Bellegarde
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1791 1793 Joseph Rossy    
1793 1799 Claude Laracine    
1799 1806 Charles De Moyria    
1806 1808 Pierre Chevallier    
1808 1826 Marie-Prosper Gay    
1826 1851 Antoine Clerc    
1851 1854 Joseph Flechere    
1854 1860 Louis Miraillet   Musinens devient Bellegarde en 1858
1860 1862 Joseph Fléchère    
1862 1870 Louis Miraillet    
1870 1885 Aimé Girod    
1885 1891 Gérard Clerc    
1891 1893 Victor Baudin    
1893 1896 Jean Bussière    
1896 1900 Victor Baudin    
1900 1908 Louis Jacquemet    
1908 1912 Lucien Girard    
1912 1932 Joseph Bertola Rad.  
1932 1945 Zéphirin Jeantet Rad.  
1945 1965 Georges Marin Ind.  
1965 1977 Louis Chanel DVG  
1977 1994 Marcel Berthet PCF  
1994 1995 Claude Tournier PS Technicien agricole
1995 1997[21] Gérard Armand RPR Conseiller général, député.
1997 1997 Hélène Blanc   Présidente de la délégation spéciale de janvier à mars.
1997 21 mars 2002[Note 1] Gérard Armand RPR  
3 avril 2002[22] 2003 Roger Petit    
2003[23] 31 décembre 2018 Régis Petit SE-DVD Professeur d'éducation physique et sportive
Liste des maires délégués
Période Identité Étiquette Qualité
2019 2020 Jean-Pierre Fillion    
2020 En cours Marie-Françoise Gonnet    

Intercommunalité modifier

La commune fait partie de la communauté de communes Terre Valserhône[24] dont le siège s'est déplacé dans la zone d'activité intercommunale des Étournelles à Châtillon-en-Michaille.

Instances judiciaires et administratives modifier

En dehors des permanences du conciliateur de justice pour le canton de Bellegarde-sur-Valserine, qui se tiennent en mairie de Bellegarde-sur-Valserine suivant des dates annoncées dans la presse locale, aucune instance judiciaire ne se déroule à Bellegarde-sur-Valserine. Autrement, Bellegarde-sur-Valserine est dans le ressort du Tribunal d'instance de Nantua, du Tribunal de commerce de Bourg-en-Bresse, du Conseil des prud'hommes d'Oyonnax, du Tribunal de grande instance de Bourg-en-Bresse et du Tribunal administratif de Lyon, pour les affaires relevant respectivement de ces différents types de juridictions[25].

Politique environnementale modifier

La commune abrite des friches industrielles à risque, dont en bordure du Rhône, le site Pechiney Electrométallurgie (PEM) fermé en 2003, avec deux décharges de résidus de filtres à fumées, poussières de chaux, laitiers, réfractaires. Chrome, manganèse, molybdène, hydrocarbures, PCB. Des travaux de réhabilitation ont été faits, mais le site devra toujours faire l'objet d'une surveillance, ainsi que la nappe[26].

Jumelages modifier

Au , Bellegarde-sur-Valserine est jumelée avec[27] :

Population et société modifier

Démographie modifier

Ses habitants sont appelés les Bellegardiens[28].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 2].

En 2018, la commune comptait 11 450 habitants[Note 3], en diminution de 1,21 % par rapport à 2012 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
162148172211360390443445461
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5746436248291 0541 4631 7252 2222 494
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1833 2763 9534 1354 6645 2935 0715 4075 743
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6 5889 24911 59311 09711 15310 84611 49711 63011 666
2018 - - - - - - - -
11 450--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Immigration modifier

En 2008, la ville comptait 2 488 immigrés sur un total de 11 404 habitants, soit 21,8 % de sa population[32].[réf. incomplète]

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,1 %, 15 à 29 ans = 19,2 %, 30 à 44 ans = 23,5 %, 45 à 59 ans = 18,6 %, plus de 60 ans = 18,6 %) ;
  • 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 20,1 %, 30 à 44 ans = 18,1 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 24,8 %).
Pyramide des âges à Bellegarde-sur-Valserine en 2007 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,2 
6,7 
75 à 89 ans
10,8 
11,6 
60 à 74 ans
12,8 
18,6 
45 à 59 ans
18,4 
23,5 
30 à 44 ans
18,1 
19,2 
15 à 29 ans
20,1 
20,1 
0 à 14 ans
18,8 
Pyramide des âges du département de l'Ain en 2007 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
5,2 
75 à 89 ans
7,9 
12,0 
60 à 74 ans
12,3 
20,8 
45 à 59 ans
20,2 
22,5 
30 à 44 ans
22,0 
18,1 
15 à 29 ans
16,7 
21,2 
0 à 14 ans
19,8 

Enseignement modifier

 
Collège Louis Dumont.

La commune de Bellegarde-sur-Valserine possède plusieurs établissements scolaires :

Écoles maternelles

École du Bois des Pesses, école du Centre, école du Grand Clos, école des Montagniers

École primaires publiques

École du Bois des Pesses, école Marius Pinard, école du Grand Clos, école des Montagniers

Écoles élémentaires

École d'Arlod, école René Rendu

Collèges

Collège Louis Dumont, collège Saint-Exupéry

Lycées
  • Lycée polyvalent (général, technologique et professionnel) : Lycée Saint-Exupéry (Formation BTS intégrée et en alternance; voie professionnelle: industriel, tertiaire et hôtellerie)

Manifestations culturelles et festivités modifier

Depuis 2001, anniversaire du rattachement des Pays de l'Ain à la France (traité de Lyon en 1601) se déroule autour du château la fête du Château de Musinens organisée par l'association Renaissance du Château de Musinens, avec chaque année plusieurs milliers de spectateurs.

Depuis 1976, un tournoi international cadets de basket-ball est organisé. Celui-ci dure un week-end. La France a gagné l'édition 2011 (devant la Turquie, la Grèce et la République tchèque). En 1997, la France avait remporté le tournoi avec Tony Parker, alors âgé de 15 ans.

Chaque année depuis 1995 se tient à Bellegarde-sur-Valserine, en novembre, un festival de la bande dessinée qui a acquis une certaine renommée. L'humoriste Laurent Gerra, le caricaturiste Jean-Claude Morchoisne ou encore le dessinateur de Lucky Luke Michel Janvier ont été les invités d'honneur. Sont ainsi venus Achdé, Pierre Aucaigne, André Benn, Stefano Casini, Philippe Castaza, Philippe Chanoinat, Laurent Gerra, Romain Hugault, Michel Jans, Jérôme Jouvray, Olivier Jouvray, Lacaf, Frédéric Marniquet, Jean-Claude Mézières, Jean-Yves Mitton, Nelly Moriquand, Michel Rodrigue, Gradimir Smudja, Ciro Tota, Albert Weinberg, Widenlocher, Zerriouh, Philippe Druillet.

La plus ancienne association culturelle de Bellegarde-sur-Valserine est l'Ensemble Harmonique de Bellegarde, orchestre d'harmonie créé en 1863, composé d'une quarantaine de musiciens amateurs dirigés par Christophe Héritier. L'EHB est chargé des prestations officielles (cérémonies et inaugurations) et effectue plusieurs concerts par an au théâtre Jeanne d'Arc. L'EHB a fêté ses 150 ans en 2013 avec l'organisation du festival des musiques du Pays de Gex.

L'Office municipal culturel bellegardien (l'OMCB) est animé par une douzaine de bénévoles aidés par quatre professionnels mis à disposition par la municipalité. Sa première raison d’être est la volonté d’aider au développement d’une vie culturelle riche, dynamique et autonome dans une petite ville de 12 000 habitants. C'est une association qui fédère les associations culturelles de Bellegarde pour planifier leurs activités.

Depuis 1984, l'OMCB s’est vu confier la mission d’organiser, d’harmoniser et de gèrer la programmation culturelle de Bellegarde sous forme de saisons cohérentes mêlant les productions locales et la diffusion de spectacles professionnel notamment au Théâtre Jeanne d'Arc. Un tremplin de chansons originales françaises est organisé tous les ans.

Le , la ville a accueilli pour la première fois de son histoire le Tour de France cycliste, lors de l'étape no 10, qui partait de Mâcon[35]. L'arrivée à Bellegarde a été marquée par une flamboyante victoire de Thomas Voeckler.

Santé modifier

La profession médicale est présente à Bellegarde-sur-Valserine, où des médecins généralistes ainsi que des médecins spécialistes sont installés. Un cabinet de radiologie et un laboratoire d'analyses médicales complètent cette offre médicale locale.

La ville compte également plusieurs pharmacies, des cabinets de masseurs-kinésithérapeutes et d'infirmières.

Les services hospitaliers les plus proches sont à Saint-Julien-en-Genevois, Annemasse, Annecy et Oyonnax.

Sports modifier

  • Basket-ball : L'équipe de basket-ball des Enfants de la Valserine de Bellegarde participa aux sept premières saisons du championnat de France de basket-ball jusqu'en 1956 puis le club descendit en Excellence.
  • Rugby à XV : club phare de la ville, le club de rugby de l'US Bellegarde Coupy évolue en Fédérale 2. Avec un budget modeste, ce club s'appuie sur la formation des jeunes qui est l'une des meilleures du département actuellement.
  • Football : Deux clubs sont présents sur la commune : le FC Vanchy Léaz qui joue au stade de Vanchy, et le Concordia FC, club historique de Bellegarde fondé en 1921 et basé à Arlod au stade Roger-Petit.

Médias modifier

Radios locales modifier

Presse locale modifier

La presse écrite est présente localement avec deux titres qui ont des journalistes et des correspondants locaux de presse sur place : un hebdomadaire, La Tribune républicaine (du Groupe Le Messager) et l'édition locale d'un quotidien régional, Le Dauphiné libéré, qui publie quotidiennement deux pages d'informations sur le bassin bellegardien. Par ailleurs, l'autre quotidien régional, Le Progrès, qui n'a pas de journaliste sur place, reprend plus ou moins complètement, dans son édition locale, des articles de l'édition locale du Dauphiné libéré, grâce à un accord passé entre ces deux journaux.

Télévision modifier

France 3 Rhône-Alpes et France 3 Alpes sont présentes à Bellegarde grâce à 2 sites TDF : le Sorgia d'en Haut et la place Henry Dunant[38].

Cultes modifier

Sont présents sur la commune diverses églises catholiques (en centre ville et à Musinens), un temple protestant (en centre ville) et une salle du royaume des Témoins de Jéhovah (à Arlod), ainsi qu'une mosquée de langue turque. Une mosquée de langue arabe existe sur le quartier d'Arlod ainsi que sur la commune limitrophe de Châtillon-en-Michaille.

Économie modifier

Généralités modifier

La ville conserve quelques activités industrielles (moules pour l'industrie plastiques). Aérosols Aérocan installée à Châtillon-en-Michaille et MGI Coutier, producteur de pièces automobiles installé à Champfromier sont aussi des employeurs importants.

De nombreux habitants de la ville et des villages alentour travaillent dans le pays de Gex et la Suisse voisine (cantons de Genève et de Vaud) attirés par les emplois qualifiés et les salaires attrayants. Cette tendance s'est accentuée avec les accords bilatéraux qui simplifient l'accès des ressortissants de l'Union européenne au travail en Suisse, cette dernière ayant de plus rejoint l'Espace Schengen le . Selon l'observatoire statistique transfrontalier le nombre de travailleurs frontaliers résidant dans l'Ain ou la Haute-Savoie et travaillant en Suisse a augmenté d'un tiers en quatre ans. Le rapport de synthèse 2003 de cet observatoire n'hésite pas à parler d'un « vaste territoire [qui] a peut-être commencé à se remodeler ». L'atout majeur est une liaison directe TER avec Genève, liaison qui fait partie du RER genevois. Une des conséquences de cette évolution est l'apparition de tensions sur le marché du logement.

La gare de Bellegarde, reconstruite avec un bâtiment moderne, devait connaître un nouvel essor avec la réouverture fin 2010 de la ligne des Carpates (rénovée et électrifiée) permettant un passage plus rapide des TGV Paris - Genève via Bellegarde. Pôle multimodal, la gare de Bellegarde voit le passage de TER directs à destination de Culoz, Ambérieu-en-Bugey, Lyon, Bourg-en-Bresse, Annemasse, Évian-les-Bains, Saint-Gervais-les-Bains, Aix-les-Bains, Chambéry, Grenoble, Grenoble-Universités-Gières, et Valence. Par correspondance en gares d'Annemasse ou d'Aix-les-Bains, on peut rejoindre aussi la gare d'Annecy.

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 306 , ce qui plaçait Bellegarde-sur-Valserine au 24 338e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[39].

En 2009, 52,5 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

Emploi modifier

Le taux de chômage de la commune est légèrement supérieur au taux national : 11.9 %.

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Bellegarde-sur-Valserine 0,2 % 5,2 % 7,5 % 19,6 % 24,3 % 43,2 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[40]

Entreprises de l'agglomération modifier

La société OTICR fabrique des emballages en carton imprimé. Elle réalise par ailleurs de l'impression sur papier sublimable ainsi que de la décoration d'objets en sublimation numérique sur divers supports, comme les skis par exemple[41].

Agriplas Rhône-Alpes est une filiale du groupe Roullier (groupe créé en Bretagne en 1959 et dirigé par Daniel Roullier) implantée en zone industrielle de Bellegarde. AGRIPLAS s’est installée à Bellegarde en 1999, en rachetant U’PLAST, une société d’Éloise (74) qui faisait du flaconnage. Agriplas Rhône Alpes produit des flacons et bidon en PEHD[42].

La société des Transports Vuaillat a été créée à Nantua en 1925, par Henri Vuaillat, qui l’a transplantée à Bellegarde après la Seconde Guerre mondiale. Cette société s’est spécialisée depuis 1988 dans le transport international de marchandises entre la France et la Suisse[43].

Balbinot S.A.S. fait le commerce de machines-outils d’usinage « par enlèvement de copeaux » (sciage, tournage, fraisage, perçage) d'occasion. Achetées dans des ventes aux enchères en France, révisées dans l'usine de Bellegarde, elles sont revendues aux secteurs de la mécanique générale, des moulistes et de la mécanique de précision. 70 % des ventes se font en France, 30 % à l'étranger. Créée par Robert Balbinot sous la forme de SARL, en 1978, la société est devenue par la suite une S.A. puis une S.A.S[44].

Janin S.A., créée à Lyon par Henri Janin en 1948, s’est installée à Bellegarde en 1962. Devenue le premier fabricant européen de baguettes de musique (percussions)[45], elle a distribué ses instruments sous la marque proORCA jusqu'en 2012, date à laquelle elle a été mise en liquidation judiciaire. Flavien Ponty, ancien salarié de la société, a repris la marque début 2013 et créé une nouvelle société en Auvergne pour exploiter la marque ProOrca[réf. nécessaire].

Commerces modifier

Plusieurs commerces et supermarchés sont situés dans la zone commerciale de Pierre Blanche (conjointe avec la commune de Châtillon-en-Michaille), dont le "centre commercial de la Valserine". Le "centre commercial du Crédo", plus petit et ancien, se situe dans le quartier de Musinens.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Monuments laïques modifier

 
Monument aux morts de Bellegarde-sur-Valserine.
Ses fondations datent probablement du temps de Pierre II de Savoie et, à la fin du XIIIe siècle, il relève du mandement de Châtillon-de-Michaille.
  • Château de Mussel (XIIe – XIXe siècle), privé ne se visite pas
Peut-être première construction sous Pierre II de Savoie, relève du mandement de Châtillon-de-Michaille à la fin du XIIIe siècle.
 
Château d'Arlod avant la création du barrage de Génissiat sur le Rhône.
Les seigneurs d'Arlod sont cités depuis 1188 parmi les vassaux des comtes de Genève. Le château est acquis vers 1240 par les comtes de Savoie[46].
Le château, véritable tête de pont du fait de sa situation, a fait l'objet aux XIIIe et XIVe siècles, de multiples querelles entre les comtes de Genève, de Savoie et les seigneurs de Gex. Il se situait à environ 330 mètres d'altitude en contrebas du village et de son église dédiée à saint Nicolas. Il protégeait un pont fortifié du Moyen Âge, remplacé ensuite par une passerelle, où était perçu un péage, qui franchissait le fleuve à cet endroit. Le château occupait, avant qu'il ne soit englouti, l'extrémité du plateau, protégé naturellement sur deux de ses côtés par un à pic et qu'un large fossé, côté ouest, creusé de main d'homme isolait du village. Il se dressait alors à 25 mètres au-dessus du passage entre les deux rives du fleuve sur un rocher escarpé que l'on avait dû entaillé pour ménager un chemin sous le roc en surplomb.
  • Château de Vanchy : antérieur au XVIe siècle, a appartenu en 1568 à Pierre Perrucard, barbier du Duc de Savoie
  • Château des Crêts pour mémoire, quelques amas de pierre visible peut-être d'origine gallo-romaine ou motte féodale
  • Borne kilométrique de 1858 vers le pont de Coupy
  • Borne frontière à trois fleurs de lys et couronne royale de 1695 vers le pont de la Maladière ; Vanchy marquant la frontière entre la France et la Savoie
  • Vestige gallo-romain de Vanchy (pour mémoire) dont les fouilles ont permis de le découvrir dans les années 1960. Situé sous le terrain de football de Vanchy, sa destination est inconnue mais il était soit un sanctuaire des eaux ou soit une auberge-étape.
  • Monument aux Morts

Monuments religieux modifier

 
Église Notre-Dame de l'Assomption à Bellegarde-sur-Valserine

La commune possède plusieurs monuments religieux[47] :

  • Église Saint-Vincent-de-Paul, rue de Musinens, dépôt de la première pierre en 1964, bénédiction le 27 mars 1966 (architecte : Pierre Jomain)
  • Église Notre-Dame de l'Assomption, rue de la République (centre ville) : érigée en 1853 et bénie en 1855.
  • Église Saint-Nicolas d'Arlod, place de l'Église Saint-Nicolas, datant probablement de la fin du XIIe siècle, désignée le 14 février 1536 comme église paroissiale dédiée à saint Nicolas.
  • Église Saint-Claude de Vanchy, rue Sully, en 1605, elle était chapelle seigneuriale sous le vocable de Saint-Claude, reconstruite au XVIIe siècle.
  • Chapelle Notre-Dame d'Accout, chemin de la Chapelle d'Arlod, datant dans son ensemble du XVe siècle mais probablement plus ancienne, construite à proximité d'un site gallo-romain du « martinet ».
  • Temple de l'Église réformée, rue de la République, paroisse protestante fondée en 1906, le bâtiment a été inauguré en 1966.
  • Mosquée de langue arabe : rue de l'avenir, refaite en 2008 dans un style moyen-oriental de couleur saumon.
  • Mosquée de langue turque

Patrimoine culturel modifier

Culture modifier

 
Bâtiment du Pôle Culturel « La Passerelle des Arts ».

Dans les locaux de l'ancienne gare, sur la Place Charles de Gaulle, un Pôle Culturel a été inauguré en 2012. Dénommé la Passerelle des Arts, ce bâtiment regroupe la médiathèque Louis Miraillet et le conservatoire à rayonnement municipal de musique et danse (CRC). En outre, dans les locaux du conservatoire, des animations, concerts et spectacles, lectures sont organisés. Ce centre permet à 24 professeurs et plus de 300 élèves de pratiquer la musique et le théâtre, par la pratique et l'enseignement, la sensibilisation et l'éveil. Par ailleurs, les départements spécifiques permettent la pratique du rock, des musiques actuelles, jazz, atelier baroque, musiques du monde (guitare manouche, musique latine, musique celtique & traditionnelle et musique Klezmer).

Gastronomie modifier

Une des grandes spécialités de Bellegarde-sur-Valserine est la tarte à la gomme[48], ce qui est une sorte de flan sous la forme d'une tarte, plus mince que les flans que l'on trouve usuellement en boulangerie-pâtisserie.

Patrimoine naturel modifier

  • Pertes de la Valserine
  • Parc de Savoie
  • Bords du Rhône sous la salle Viala et à Arlod
  • Parc du Centre Commercial du Crédo
  • Jardins de l'église Saint-Vincent à Musinens

Espaces verts et fleurissement modifier

En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[49].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blasonnement :
De sinople à la porte de ville ogivale de deux tours d'argent, hersée du même, ajourée du champ et maçonnée de sable, surmontée d'une étoile d'or et soutenue d'une roue de moulin du même, au franc-canton d'argent chargé d'une croisette de gueules, au soleil d'or issant du chef à senestre rayonnant de trois éclairs de l'un en l'autre[50].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Roger Perrouse, Il était une fois... Bellegarde, SCOP-SADAG, Bellegarde-sur-Valserine, 1979
  • Le chant des berges, de Guy Demange, préface d'Isabelle Autissier et de Gilles Martin (2013) sur le travail de restauration des berges de la Valserine, 47 pages[51].

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Gérard Armand, maire, meurt en 2002 durant la mandature.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

Références modifier

Insee modifier

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.

Autres sources modifier

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. « Le climat français »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur meteorologic.net (consulté le ).
  3. Site du réseau interurbain de l'Ain.
  4. Aux municipales de 2008, les bureaux de vote de Grand Clos (1 180 inscrits) et de Musinens (1 418 inscrits) représentaient à eux deux 36 % du total des (6 282 inscrits) de la commune, [lire en ligne].
  5. « Dossier complet - Commune de Bellegarde-sur-Valserine (01033) », sur insee.fr.
  6. Site de la société Dynacité.
  7. Site de la société Semcoda.
  8. article dans le quotidien Le Dauphiné libéré, édition du 26 novembre 2002.
  9. Paul Valet, Le Dauphiné libéré, édition du 15 novembre 2012.
  10. « historique-commune », sur insee.fr.
  11. « « Site :bellegarde-45.fr », l’histoire ».
  12. Ernest de Royer, « Décret impérial n°6148 du 6 décembre 1858 », Bulletin des lois, no 658,‎ , p. 15-16 (lire en ligne, consulté le )
  13. Jean Butaud, Bourganeuf ville médiévale, Imprimerie Rebière, 1944, p. 33.
  14. « Vouvray - Section B dite de la Plaine en 5 feuilles - 5e feuille », sur Archives départementales de l'Ain, (consulté le ).
  15. Le Château de Mussel.
  16. Paul Valet, article du quotidien Le Dauphiné libéré, édition du 3 janvier 2012.
  17. « Valserhône : consultez la charte fondatrice de la commune nouvelle - Mairie de Bellegarde », Mairie de Bellegarde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Arnaud Cochet, « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Valserhône », Recueil des actes administratifs spécial n°01-2018-144,‎ , p. 50-53 (lire en ligne)
  19. « Résultats de l'élection municipales 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  20. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  21. élections invalidées par le Conseil d'État,
  22. Compte-rendu du conseil municipal de Bellegarde-sur-Valserine du mercredi 3 avril 2002 (lire en ligne [PDF]).
  23. Sylvain Falcoz, « Régis Petit officiellement candidat à sa réélection », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Le plan interactif du territoire », sur cc-bassinbellegardien.fr (consulté le ).
  25. « Justice / Annuaires et contacts / Annuaire des tribunaux d'instance », sur annuaires.justice.gouv.fr (consulté le ).
  26. Note de l'ONG Robin des bois, intitulée Les casseroles de Pechiney, datée du 6 oct 2003.
  27. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  28. Le site habitants.fr de David Malescourt.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
  32. Commune : Bellegarde-sur-Valserine - 01033, Insee 2008
  33. « Évolution et structure de la population à Bellegarde-sur-Valserine en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  34. « Résultats du recensement de la population de l'Ain en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  35. « Thomas Voeckler : Victoire et maillot à pois pour le chouchou du Tour de France », sur purepeople.com (consulté le ).
  36. Site web de Sorgia FM
  37. Site web d'FC Radio l'Essentiel
  38. Emetteurs TNT dans l'Ain
  39. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  40. Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute.
  41. Paul Valet, in Le Dauphiné libéré, édition du 1er novembre 2011
  42. Paul Valet, in Le Dauphiné libéré, édition du 6 décembre 2011
  43. Paul Valet, in Le Dauphiné libéré, édition du 3 janvier 2012
  44. Paul Valet, in Le Dauphiné libéré, édition du 20 mars 2012
  45. Paul Valet, in Le Dauphiné libéré, édition du 27 avril 2012
  46. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 16 (cf. Arlod).
  47. Association "patrimoine du canton de Bellegarde-sur-Valserine, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Bellegarde-sur-Valserine, Patrimoine des Pays de l'Ain, coll. « Richesses touristiques et archéologique », 61-71 p. (ISBN 2-907656-31-7).
  48. Office du tourisme de Bellegarde et sa région.
  49. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  50. Armes de Bellegarde-sur-Valserine, sur labanquedublason2.com
  51. « Auteur (s) Guy Demange », sur catalogue.bnf.fr (consulté le 1 avril 2017).