Muhammad al-Hajj ad-Dila'i

homme politique marocain
Muhammad al-Hajj ibn Abu Bakr ibn Muhammad ibn Saïd Ad-Dila'i Al-Mejjati AL-Mourabiti Al-Lamtouni As-Sanhaji
Fonction
Sultan du Maroc
-
Titres de noblesse
Agellid, Sultan
Biographie
Naissance
Années 1580Voir et modifier les données sur Wikidata
Zaouïa de Dila
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Fès
Nom dans la langue maternelle
ⵎⵓⵃⴰⵎⵎⴰⴷ ⴰⵍⵃⴰⵊ ⴷⴷⵉⵍⴰⵉ
Nationalité
Maroc
Activité
Homme politique, Sheikh
Appartenance ethno-culturelle
Amazigh, ⴰⵎⴰⵣⵉⵖ
Père
Abubakr ibn Muhammad ibn Saïd Ad-Dila'i Al-Mejjati As-Sanhaji[1]
Enfant
Abdallah ibn Mohammed al-Hajj ibn Abu Bakr ibn Muhammad ibn Saïd Ad-Dila'i Al-Mejjati As-Sanhaji
Autres informations
Religion
Islam Souni Maliki
Ordre religieux
Imam, Uléma

Muhammad Al-Hajj Ad-Dila'i (en arabe : محمد الحاج الدلائي),

né en 987 de l'hégire (1580) à la Zaouïa de Dila et décédé à Fès en 1665, est le chef de la zaouïa de Dila au courant du XVIIe siècle. Entré en rébellion ouverte contre le pouvoir central saâdien dès 1638, il conquiert et gouverne Fès à partir de 1641 et y est proclamé sultan du Maroc en 1659 après la chute de la dynastie saâdienne[2].

Les Dilaïtes affaiblis au nord face aux troupes du leader guerrier tétouanais Khadir Ghaïlan, après la mort de Muhammad al-Hajj son fils Abdallah ibn Mohammed al-Hajj est renversé en 1667[3] après la trahison du caïd Abou Abdallah Al Doraidi[3]. Cela a pour conséquence la perte de Fès par la zaouïa et elle sera vaincue définitivement au sud face aux Alaouites du sultan Rachid du Maroc[2].

Références modifier

  1. Muḥammad al-Ṣaghīr ibn Muḥammad Ifrānī, Nozhet-Elhâdi: Histoire de la dynastie saadienne au Maroc (1511-1670), E. Leroux, (lire en ligne), p. 464
  2. a et b Michaël Peyron, « Dila‘ », dans Gabriel Camps (dir.), Encyclopédie berbère, Aix-en-Provence, Édisud, , 2340-2345 p. (ISBN 2-85744-808-2, lire en ligne), chap. 15
  3. a et b Abū al-Qāsim ibn Aḥmad al- (1734-1833) Auteur du texte Zayyānī, Le Maroc de 1631 à 1812 / de Aboulqâsem ben Ahmed Ezziâni ; publié et traduit par O. Houdas, (lire en ligne), p. 13