Moustérien de type Quina

Le Moustérien de type Quina, aussi connu sous le nom de Charentien (de Charente), est l'un des faciès culturels et technologiques du Moustérien, l'une des principales manifestations culturelles du Paléolithique moyen en Eurasie (environ 300 000 à 40 000 ans avant le présent). Il est surtout présent en abondance dans le bassin aquitain[1] et en Belgique.

Historique modifier

Le Moustérien de type Quina a d'abord été défini par François Bordes au début des années 1950 à partir de l'industrie de La Quina. Sa définition typologique et technologique a été précisée jusque dans les années 1990, mettant aussi en évidence des variations régionales et chronologiques[2].

Description modifier

Ce faciès est initialement défini comme étant très faiblement Levallois et non-laminaire (les éclats sont généralement courts et épais), présentant une forte standardisation avec la présence majoritaire de racloirs, d'encoches et de denticulés[3].

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. Alain Turq, 2000, « Le Moustérien de type Quina », in Le Paléolithique inférieur et moyen entre Dordogne et Lot, Paléo, supplément n° 2, pp. 310-343
  2. L. Bourguignon, 1997, Le Moustérien de type Quina : nouvelle définition d'une entité technique, Université de Paris X - Nanterre, Thèse de Doctorat, 672 p.
  3. Alain Turq, 1989, « Approche technologique et économique du faciès Moustérien de type Quina : étude préliminaire », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 86, n° 8, pp. 244-256

Bibliographie modifier

  • François Bordes, « Essai de Classification des industries « moustériennes » », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 50, nos 7-8,‎ , p. 457-466 (lire en ligne [Persée], consulté le )
  • François Bordes, « Vingt-cinq ans après : le complexe moustérien revisité », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 78, no 3,‎ , p. 77-87 (lire en ligne [Persée], consulté le )
  • Alain Turq, « Le Moustérien de type Quina », Paléo, no supplément « Le paléolithique inférieur et moyen entre Dordogne et Lot »,‎ , p. 310-343 (lire en ligne [Persée], consulté le ).