Mortalité périnatale

La mortalité périnatale est un indicateur de santé publique.

Définition modifier

La mortalité périnatale est définie comme le nombre de mortinaissances (naissance après 22 semaines d'aménorrhée d'un fœtus sans vie[1][réf. nécessaire]) et de décès néonatals précoces (décès d'enfants de moins d'une semaine).

Modalité de calcul modifier

Le taux de mortalité périnatale se calcule pour 1 000 naissances totales, y compris les mortinaissances (Les mortinaissances dont l'âge gestationnel est inconnu sont exclues).

Signification, interprétations modifier

La mortalité périnatale est estimée aux alentours de 25 à 30 % au Moyen Âge[2].

En matière de santé publique, la probabilité qu'un fœtus jugé viable soit mort-né ou meure avant la fin de la première semaine de sa vie, reflète en partie la qualité des soins obstétricaux et pédiatriques, et une part de cette mortalité est attribuable à des fœtus non viables, en raison de mutations délétères ou problèmes graves survenus durant la grossesse. Certains auteurs ont estimé que la mortalité périnatale pouvait au moins en partie refléter le degré d'endogamie du groupe humain considéré[3].

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. L'OMS définit la mortinatalité comme la naissance d'un fœtus sans vie d'au moins 500 g ou à défaut d'au moins 22 semaines d'aménorrhée. De plus en plus, les spécialistes en néonatalogie suggèrent d'utiliser l'âge gestationnel en première instance au vu de la grande variabilité du poids pour l'âge et à la suite du développement de mesures plus fiables de l'âge gestationnel telles l'échographie dans les pays les plus avancés.
  2. Sylvain Gouguenheim, Regards sur le Moyen Âge, Tallandier, , p. 244
  3. J Sutter, L Tabah, La mesure de l'endogamie et ses applications démographiques ; Journal de la Société de Statistique, 1951, (PDF, 26pp via Archive.numdam.org)