Mort par ventilateur

Légende urbaine

La mort par ventilateur est une croyance répandue en Corée du Sud qu'un ventilateur électrique en fonctionnement dans une chambre close peut entraîner la mort de celui qui y dort.

En raison de la crainte infondée mais répandue qu'un ventilateur en fonctionnement pourrait causer la mort d'une personne dans son sommeil, les modèles vendus en Corée sont équipés de minuteries.

Les ventilateurs vendus en Corée sont équipés d'une minuterie, évitant ainsi aux ventilateurs de fonctionner toute la nuit. Le gouvernement sud-coréen recommande d'activer un tel minuteur ou bien de laisser la porte de sa chambre ouverte[1].

Hypothèses explicatives modifier

Les explications sont multiples : asphyxie[1],[2],[3],[4], hypothermie[2], hyperthermie, déshydratation ou une combinaison de ces causes. Aucune étude scientifique n'a confirmé ces hypothèses.

Divers experts en santé ont conseillé à des patients insomniaques en raison d'un syndrome de stress post-traumatique d'installer un ventilateur, en tant que source de bruit blanc dans leur chambre, pour induire le sommeil, suggestion qui semble avoir eu une certaine efficacité selon H.H. López et al.[5]

Une autre hypothèse serait que, les ventilateurs étant utilisés quand il fait très chaud et les personnes décédées étant le plus souvent âgées, il ne s'agisse que d'un effet d'une vague de chaleur. Le système de thermorégulation est brouillé et les mécanismes de défense du corps humain peuvent finir par entraîner la mort.

Références modifier

  1. a et b (en) « Beware of Summer Hazards! », Korea Consumer Protection Board (KCPB), (version du sur Internet Archive). Version enregistrée par Internet Archive.
  2. a et b (en) Grant Surridge, « Newspapers fan belief in urban myth », Korea JoongAng Daily, .
  3. (en) Cecil Adams, « Will sleeping in a closed room with an electric fan cause death? », The Straight Dope (en), Chicago Reader, Inc., (consulté le ).
  4. (en) Toshifumi Watanabe et Masahiko Morita, « Asphyxia due to oxygen deficiency by gaseous substances. », Forensic Science International, vol. 96, no 1,‎ , p. 47–59 (PMID 9800365, DOI 10.1016/S0379-0738(98)00112-1). Consulté le 6 septembre 2007.
  5. (en) Hassan H. Lopez, Adam S. Bracha et H. Stefan Bracha, « Evidence based complementary intervention for insomnia », Hawaii Medical Journal, vol. 61, no 9,‎ , p. 192, 213 (PMID 12422383, lire en ligne).

Articles connexes modifier