Morne Carmichaël

sommet de Guadeloupe (1 414 m)

Morne Carmichaël
Vue du morne Carmichaël.
Vue du morne Carmichaël.
Géographie
Altitude 1 414 m[1]
Massif Basse-Terre
Coordonnées 16° 03′ 17″ nord, 61° 39′ 46″ ouest[2]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Département et région d'outre-mer Guadeloupe
Communes Saint-Claude, Capesterre-Belle-Eau
Géologie
Roches Roches volcaniques
Type Volcan de subduction
Morphologie Stratovolcan
Activité Éteint
Dernière éruption Inconnue
Code GVP 360060
Observatoire Observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe
Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe
(Voir situation sur carte : Guadeloupe)
Morne Carmichaël
Géolocalisation sur la carte : Petites Antilles
(Voir situation sur carte : Petites Antilles)
Morne Carmichaël

Le morne Carmichaël est un sommet situé dans le massif montagneux de la Soufrière, sur l'île de Basse-Terre en Guadeloupe. S'élevant à 1 414 mètres d'altitude, il constitue le deuxième plus haut sommet de l'île et un point bipartite des territoires des communes de Saint-Claude et Capesterre-Belle-Eau. Situé juste au nord de la Soufrière, le plus haut point de la Guadeloupe, il fait partie du parc national de la Guadeloupe.

Hydrographie modifier

La source de la Petite Rivière de la Capesterre est située entre le morne Carmichaël et le morne du Col, près du refuge des Montagnards.

Histoire modifier

Aux environs de la source de la Petite Rivière de la Capesterre, après avoir parcouru son cours boueux sur 600 m, le morne Carmichaël abrite l'épave d'un DC3 qui s'y est écrasé le 9 septembre 1971[3]. Le Douglas R4D-6 (DC3) immatriculé 8P-AAC de la Carib West Airways, en vol entre Trinidad et l'aéroport de Canefield en Dominique, en raison d'une arrivée tardive et de l'absence d'un balisage de nuit en Dominique, se déroute vers l'aéroport du Raizet en Guadeloupe mais percute la montagne. L'épave est localisée le 13 septembre 1971. Les sauveteurs y retrouvent les corps des deux pilotes écrasés par leur chargement composé de 800 kg de pièces en cuivre pour bateau, d'une tonne de pain de mie et de poulet vivants[4],[5].

Notes et références modifier

  1. Guy Lasserre, La Guadeloupe : Le milieu naturel. L'héritage du passé, vol. 1 de La Guadeloupe : étude géographique, Union française d'impression, Bordeaux, 1961, p. 40.
  2. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  3. Trace de l'épave du DC3 de la Soufrière sur visorando.com
  4. DC3 8P-AAC retrouvé en Guadeloupe sur passionpourlaviation.fr.
  5. Harro Ranter, « Crash-aerien 09 SEP 1971 d'un Douglas R4D-6 (DC-3) 8P-AAC - Basse-Terre », sur aviation-safety.net (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier