Nesle

commune française du département de la Somme
(Redirigé depuis Morlemont)

Nesle
Nesle
L'hôtel de ville.
Blason de Nesle
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Frédéric Demule
2020-2026
Code postal 80190
Code commune 80585
Démographie
Gentilé Neslois, Nesloises
Population
municipale
2 308 hab. (2021 en diminution de 2,86 % par rapport à 2015)
Densité 299 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 31″ nord, 2° 54′ 38″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 82 m
Superficie 7,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Nesle
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Nesle
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Nesle
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Nesle
Liens
Site web http://www.ville-nesle.fr/

Nesle [nɛl][1] (Nèle en picard) est une commune française, située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. La cité et ses alentours emploient entre sept et huit cents personnes. Avec un tissu dense d’associations, le territoire neslois est un centre actif du plateau du Santerre dans l’est du département. Nesle fait partie de la Communauté de communes de l'Est de la Somme.

Géographie modifier

Localisation modifier

Communes limitrophes modifier


Description modifier

Nesle est une petite ville picarde dans la région naturelle du Santerre, située à l'est du département de la Somme, au sud de Péronne, à l'est d'Amiens, à l'ouest de Saint-Quentin et Ham et au nord de Compiègne.

Le sol de la commune est en grande partie composé de terrains argileux et argilo-calcaire. Le sous-sol de formation crétacé est composé de craie à bélemnites, de terrains tertiaires sableux et argilo-sableux[2].

Le relief dominant de la commune est celui d'un plateau qui s'incline vers l'Ingon.

Hydrographie modifier

L'Ingon (ou Grand Ingon) est un affluent de la rive gauche de la Somme qui, autrefois, prenait sa source prés de la ville Ingond qui lui a donné son nom. Longue de 14 km, large de 4 à 5 m, la rivière prend sa source dans le bois de Fonchette, traverse le territoire de la commune de Nesle et se jette dans la Somme à Rouy-le-Grand. Cette rivière jadis entourait les murailles de la ville.

La nappe phréatique est située à 25 / 30 m en dessous du sol[2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 710 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Nesle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nesle, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 2 900 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,3 %), zones urbanisées (16 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), forêts (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

La ville est divisée en plusieurs quartiers et faubourgs

  • Centre-ville : entouré au nord par le quartier dit des Remparts (anciens fossés de la ville), au sud par la collégiale, à l’ouest par l’emplacement de l’ancien château des marquis et à l’est par l’ancienne porte de la Vierge.
  • Quartiers Est : Blondel de Nesle / Léonce Leroy et Germaine Vallet / Marie Curie.
  • Quartiers Sud : Fournier et Malin.
  • Faubourg Saint-Marcoult.
  • Faubourg Saint-Nicolas.
  • Faubourg Saint-Jacques.
  • Faubourg Saint-Léonard : Saint-Léonard-de-Morlemont est rattaché à Nesle entre 1790 et 1794[18] et devient un de ses quartiers.

Morlemont : est un lieudit rattaché à Nesle entre 1790 et 1794[18]. Actuelle réserve locale au bord de l’Ingon, Morlemont est le poumon vert de l’Ouest de la ville.

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 176, alors qu'il était de 1 127 en 2013 et de 1 112 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 84,1 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 15 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Nesle en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 58,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,5 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Nesle en 2018.
Typologie Nesle[I 1] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 84,1 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 15 8,4 8,2

Voies de communication et transports modifier

La commune est située au croisement des anciennes routes nationales RN 330 (actuelle RD 930) et RN 37 (actuelle RD 937). Elle est aisément accessible depuis l'autoroute A1 et A29.

La gare de Nesle est située sur la ligne d'Amiens à Laon, desservie par les TER Hauts-de-France.

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 676 du réseau interurbain de l'Oise[19] et par la ligne 753 du réseau Trans'80[20].

Projets d'aménagement modifier

Le Canal Seine-Europe modifier

Le Canal Seine Nord Europe[21] est un projet de canal à grand gabarit de 107 km entre Compiègne et Aubencheul-au-Bac, d'un tirant d'eau de 4,5 m et d'une largeur en surface de 54 m.

L'aménagement d'un des quatre ports de ce canal est prévu à Nesle sur une emprise de 86,7 hectares dont 25,4 pour le terminal portuaire et 61,3 pour la zone d’activités. Le port, raccordé à la ligne de chemin de fer d'Amiens à Laon et générant un trafic d'une dizaine de trains par jour, sera constitué d'une aire de stockage de conteneurs et d’une autre pour le « vrac »[22],[23].

Historique des étapes
  • Novembre 2004 et juin 2006 : études préliminaires d’avant projet
  • 2007 : enquête publique
  • 2008 : déclaration d'utilité publique du projet
  • , le président Nicolas Sarkozy lance, à Nesle le dialogue compétitif pour la réalisation du canal Seine-Nord Europe. Une mission de reconfiguration est alors menée par le député du Nord Rémi Pauvros.

L'Union européenne confirme en juillet 2015 financer la première phase des travaux du canal (à hauteur de 42 %). Le projet du canal SNE est ainsi relancé en novembre 2016 et l'État ; les régions Hauts-de-France et Île-de-France annoncent un accord pour financer le canal, dont la construction est annoncée pour 2017.

Mais une décision de suspension du projet est prise par le Premier ministre Édouard Philippe en juillet 2017, projet pourtant confirmé par la loi d'orientation des mobilités en 2018.

Ce contretemps passé, les appels d'offres sont lancés début 2019 et le démarrage des travaux est envisagé vers la fin du premier semestre 2020. Dans cette perspective, l'inauguration est escomptée pour le second semestre 2027.

Le 22 novembre 2019, le Président de la République Emmanuel Macron (accompagné des ministre et secrétaire d’Etat chargés des transports et de la transition écologique) participe à la première réunion du Comité stratégique du Canal Seine Nord Europe.

Pour mémoire, les appels d'offres sont lancés depuis le début de cette année 2019 et le démarrage des travaux est envisagé vers la fin du premier semestre 2020. Dans cette perspective, l'inauguration est escomptée pour le second semestre 2027.

Entre 13,3 et 15 millions de tonnes de marchandises seront transportées sur ce canal, équivalant à 500 000 véhicules poids lourds chaque année (pour rappel, un seul convoi de 4 400 tonnes équivaut à 220 camions). Le nouveau canal doit contribuer aux objectifs de la France en matière de lutte contre le réchauffement du climat[24].

Autres projets modifier

La commune réalise en 2022 l'aménagement du lotissement Jack-Pinçonnet, situé entre le cimetière et la Nouvelle Scène et dont la première tranche comprend 42 parcelles destinées à la construction de logements en accession à la propriété[25].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Nigella en 1076[26].

Histoire modifier

Nesle est une ancienne cité gauloise qui s'est illustrée depuis par son chapitre indépendant, son marquisat et aussi pour les désastres qui l'ont désolée. La cité a subi des pillages, des saccages et la destruction de ses fortifications[27].

Préhistoire modifier

Selon les recherches archéologiques de Duhamel-Decejean[28],[29], la ville primitive possédait des souterrains préhistoriques. Ces lieux permettaient d'y vivre sainement, la température était plutôt douce et affichait une régularité pendant les quatre saisons. La cité remonte à l'âge du bronze (1800 à 700 av. J.-C.) et du fer (700 à 52 av. J.-C.).

Antiquité modifier

Les fouilles d'archéologie préventive effectuées en 2012 sur le tracé de l'éventuel canal Seine-Nord Europe ont mis au jour les vestiges d'un fanum, sanctuaire rural gallo-romain dédié vraisemblablement à Apollon. Ce sanctuaire s'étendait également sur le territoire de l'actuel commune de Mesnil-Saint-Nicaise[30].

Moyen Âge modifier

Au Moyen Age, l'histoire de Nesle est intimement liée à celle de ses seigneurs, qui ne formeront qu'une seule lignée (éventuellement en succession féminine) pendant huit siècles à peu près, de l'an mil environ jusqu'à la Révolution.

Le sac de Nesle modifier

Le sac de Nesle, le , est une opération militaire de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, contre la ville de Nesle et le roi de France Louis XI, son grand adversaire.

À la tête de 80 000 hommes, le duc passa la Somme à Bray, entra en Santerre, assiégea la cité nesloise et massacra sa population. Il s’empara ensuite de Roye et de Montdidier puis marcha sur Beauvais.

Une des rues de la ville porte le nom de « rue du Sac » ; c'est le seul lieu qui, de nos jours, porte témoignage du sac de Nesle.

Époque moderne modifier

Marquisat modifier

Nesle se relève de toutes les désolations qui se sont abattues sur elle et devient un comté en 1466, puis est érigée en marquisat pour Louis de Sainte-Maure, par lettres de (enregistrées en ). Cette puissante seigneurie devient même le premier marquisat du royaume de France. Près de 2 000 fiefs sont alors sous son contrôle.

Le château, confisqué sous la Terreur, est détruit vers 1820.

Époque contemporaine modifier

XIXe siècle modifier

Au XIXe siècle, Nesle est une ville enceinte de remparts entourée par la Somme, et protégée par des forts détachés[37].

Le chemin de fer arrive à Nesle le , avec la mise en service de la section Amiens - Ham de la ligne d'Amiens à Laon par la Compagnie des Chemins de fer du Nord.

En 1889 est mise en service la ligne d'Albert à Ham des Chemins de fer départementaux de la Somme, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique. Elle cesse son exploitation en 1949.

Cette desserte ferroviaire est complétée en 1910-1912 par la ligne de Saint-Quentin à Ham, autre chemin de fer secondaire mais à voie normale, qui fonctionne jusqu'en 1955. En 1913 est mise en service une troisième ligne de chemin de fer secondaire, celle de Noyon - Guiscard - Lassigny par la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny, exploitée jusqu'à 1935.

Première Guerre mondiale modifier

Dès le début de l'occupation allemande, le curé dirige les deux écoles dans les murs du patronage. L'école publique est démolie par les Allemands. « Ce sera très bon pour vous ! », déclare le commandant de la place[38].

La ville, occupée par l'armée allemande[39],[40],[41], est reconquise en mars 1917[42],[43],[44],[45],[46], avant d'être concernée par les combats de l'offensive du printemps allemande de 1918[47],[48],[49]

À la fin du conflit, les deux tiers de la ville sont considérés comme détruits[50],[51],[52],[53],[54],[55],[56],[57]. La reconstruction débute dès la fin 1917, avec l'aide de la Croix-Rouge des États-Unis[58],[59],[60]

La ville a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [61].

Seconde Guerre mondiale modifier

Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, le 65e bataillon de chasseurs alpins (Fréjus) est chargé de la défense de Nesle le [62].

Dans la nuit du 2 au , les éléments du 65e bataillon de chasseurs alpins ont reçu l’ordre d’organiser, dans la ville même, des points d’appuis et de tenir fermement grâce à des barrages anti-chars eux aussi installés dans la commune. Aidés par un détachement de sapeurs du génie divisionnaire, les chasseurs alpins entreprennent les travaux dès leur arrivée à Nesle. Les voies d’accès secondaires sont interdites définitivement. L’axe Amiens-Ham et l’axe Péronne-Roye sont coupés par de solides barrages anti-chars en chicanes. Des tranchées, des abris, des emplacements de mitrailleuses, de canon de 25 et de 37 sont préparés, si possible dans le sol, hors des habitations. Mais souvent, les chasseurs sont contraints d’utiliser des emplacements plus efficaces dans des maisons et d’utiliser les caves les plus solides qui sont d’ailleurs consolidées. Ces préparatifs vont durer toute la journée du 3 juin[62].

Le , un poste d’observation est établi sous le toit d’une maison au nord de la ville. Au premier étage sont positionnées des mitrailleuses car l’angle de tir y est particulièrement favorable. À l’entrée des routes de Curchy et de Roye sont positionnés des canons de 25 et de 37. Au sud, un second point d’appui est tenu par deux sections. Dans le centre de la ville, est aménagé un réduit central avec un canon de 25. La mairie, dont les murs sont particulièrement épais abrite une section et le PC de commandement. À côté, dans les caves de l’hospice dont la structure a été étayée, les docteurs Frèrejean et Petit s’apprêtent à soigner les blessés[62].

Le , l’attaque est déclenchée par les forces allemandes très nettement avantagées en quantité de matériel et d’effectifs. Plus de 1000 chars sont lancés dans la bataille sur l’axe Péronne-Roye[62].

Dans la matinée, un bombardement par fusants touche la maison où la section des transmissions a son abri. Vers 11 heures, la lisière nord de la ville est, à son tour, bombardée sérieusement. Pendant la nuit du 5 au 6, des convois d’artillerie et des chars qui battent en retraite traversent la ville.

Le , dès le lever du jour, de nombreux blessés arrivent au poste de secours pour être soignés par les docteurs Frèrejean et Petit. Vers 7 heures un nouveau bombardement d’artillerie s’abat sur la lisière sud de la ville[62].

À 9h25, la ville subit un bombardement aérien extrêmement violent qui dure près d’une heure et déclenche plusieurs incendies. L’abri d’un canon de 37, soigneusement enterré dans la chaussée d’une rue, a reçu une bombe qui a écorné l’un de ses angles. Le souffle de la bombe a détruit les deux maisons de chaque côté de la rue[62].

De 12h35 à 13 heures, un deuxième bombardement aérien a lieu. À 14 h 45, le bombardement reprend. Il est d’une violence inouïe. Il durera jusqu’à 16 H 45. Pendant ces deux heures, une centaine d’avions allemands se relaieront en permanence dans le ciel de Nesle bombardant la ville par zone, avec des bombes lourdes, puis avec des bombes incendiaires et enfin en bombardant en «piqué» pour toucher plus précisément les lieux qui leur semblent stratégiques[62].

À 17 h 20 nouveau bombardement court, mais toujours aussi violent. Les abris établis par les chasseurs dans les tranchées tiennent, mais les points d’appui organisés dans les maisons sont littéralement écrasés. Les dégâts sont tellement importants que les chasseurs ont précisé qu’à pied, pour aller du poste avancé de la 3ecompagnie au PC du bataillon espacés de 150 mètres, il fallait près d’une heure. De nombreuses maisons sont en feu. Des réserves d’essence, un camion de munitions et des entrepôts brûlent avec des explosions qui durent plusieurs heures[62].

Les sapeurs transportent leur PC dans les caves de l’hospice qui ont résisté à plusieurs explosions de bombes protégeant ainsi le poste de secours. Malheureusement, lui aussi finira par s’effondrer sous de nouvelles bombes. C’est ainsi que le PC et le poste de secours seront rassemblés dans la crypte de l’église. À ce moment-là (18 H 30) un cinquième bombardement aérien en piqué est déclenché sur l’église pendant un quart d’heure. Plusieurs bombes traversent la toiture et explosent dans le chœur, mais la crypte résiste. À 19 heures, Nesle est en flammes. La ville devient intenable par le bataillon de chasseurs. Vers 17 heures, le commandant De Jankowitz décide de se replier et d’abandonner la ville. Il décide de regrouper ses forces restantes sur l’Ingon en direction de Billancourt. Vers 23 heures, Nesle est complètement cernée par les Allemands. Billancourt a été sérieusement bombardée par l’aviation et plusieurs maisons sont en flammes, mais le village paraît un Éden en comparaison de Nesle[62].

La ville est libérée le par le Commandement de combat B de la 5e division blindée US et les Forces françaises de l'intérieur (FFI)[63].

Elle a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945, le avec étoile d'argent[64].

Politique et administration modifier

 
L'ancien canton de Nesle au sud-est de la Somme.

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle était le chef-lieu depuis 1793 du canton de Nesle[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Ham.

Intercommunalité modifier

La commune était le siège de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[65], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[66].

La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont Ham est le siège et dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[67],[68].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 Charles Quenescourt   Notaire
1791 1792 Lefèvre    
179? 1797 Adrien Mercier   Notaire
1797 1799 Charles Quenescourt   Notaire
1799 1813 Pierre Honoré Dercheu   Architecte
1813 1815 Charles Quenescourt   Notaire
Conseiller général de Nesle (1811 → 1816)
1815 1817 Louis Nicolas Leclercq de la Prairie  
Conseiller d'arrondissement de Péronne (1816 → 1818)
1817 1822 Antoine Goguet    
1822 1826 Charles Quenescourt   Notaire
1826 1827 Édouard Amyot   Capitaine aux cuirassiers d'Angoulême
1828 1830 Louis Nicolas Letellier   Docteur chirurgien à l'hospice de Nesle
1830 1834 Étienne Dersu   Notaire
Conseiller d'arrondissement de Nesle (1842 → 1870)
1834 1837 Eugène Dehaussy    
1837 1855 Pierre Fanchon   Notaire
1855 1861 Hippolyte Enne   Notaire
Conseiller général de Nesle (1848 → 1861)
1861 1871 Louis Noé   Propriétaire
1871 1878 Albert Lallouette   Propriétaire, fabricant de sucre
Conseiller général de Nesle (1867 → 1878)
1878 1889 Jules Savary   Distillateur à Nesle, diplômé de l'École des arts industriels et des mines en 1869
Conseiller général de Nesle (1880 → 1889)
1889 1892 François Aubry   Docteur en médecine
1892 1897 Gustave Lemaire   Pharmacien
1897 1912 Hector Lamotte Républicain Vétérinaire
Conseiller général de Nesle (1892 → 1928)
1912 1919 René Vergelot   Notaire
Conseiller général de Nesle (1928 → 1934)
1919 1925 Hector Lamotte Républicain Vétérinaire
Conseiller général de Nesle (1892 → 1928)
1925 1933 René Vergelot   Notaire
Conseiller général de Nesle (1928 → 1934)
1933 1936 Raoul Carlier    
1936 1941 Joseph Boutechoque[Note 2]    
février 1941[69] 1944 Denis-Jacques Longuet[Note 3]   Industriel
Décédé en fonction
1944 1945 Sainte-Marie Namuroy   Notaire
1945 1963 Camille Gautier   Docteur en médecine.
1963 1965 Hervé Laudren   Notaire.
1965 1971 Jacques Gronnier DVD Vétérinaire
Conseiller général de Nesle (1961 → 1967, 1973 → 1979 et 1985 → 1998)
1971 1983 Jack Pinçonnet PS Médecin
Conseiller général de Nesle (1967 → 1973)
1983 1989 Jacques Gronnier DVD Vétérinaire
Conseiller général de Nesle (1961 → 1967, 1973 → 1979 et 1985 → 1998)
1989 1996 Jack Pinçonnet PS Médecin
1996 mars 2014[70] Paul Pilot Apparenté
PCF
Agent de maîtrise
Conseiller général de Nesle (1998 → 2015)
Vice-président de la CC du Pays Neslois (2001 → 2014)
Président du District de la région de Nesle (1996 → 2001)
Adjoint au maire de la ville de Nesle (1989 →1996)
mars 2014[70] mai 2020[71] José Rioja Fernandez DVD Chef d'entreprise retraité
Président de la CC Est de la Somme (2020 →)
mai 2020[71],[72] En cours
(au 13 janvier 2022[25])
Frédéric Demule[73] SE Ancien collaborateur parlementaire de Stéphane Demilly (UDI),
Conseiller départemental de Ham (2021 →)

Équipements et services publics modifier

Eau et déchets modifier

Depuis le , une centrale et une plateforme biomasse sont en service sur le territoire neslois. La capacité de production de cet ensemble, à partir de bois et de paille, est de 16 mégawatts de puissance électrique, l'équivalent de la consommation de 50 000 habitants[74].

Ce projet de l'ancienne région Picardie s'inscrit à la fois dans une démarche de respect des contraintes environnementales, de préservation des ressources naturelles et de promotion du savoir-faire industriel français.

L'assainissement des eaux usées est assuré depuis 2019 par l'intercommunalité. Elle lance en 2022 un important chantier d'amélioration du réseau qui se déroulera sur une dizaine d'années et concerne également Nesle[75].

Enseignement modifier

La ville gère une école maternelle et une école primaire, étendue d'une sixième classe en 2022[25].

Le département de la Somme administre le collège Louis-Pasteur[76].

Petite enfance modifier

L'intercommunalité construit une mini-crêche de dix berceaux en 2018, dans le cadre d'un complexe multifonction comprenant également un site administratif et une salle de spectacles[77],[78].

Équipements culturels modifier

La Nouvelle Scène de Nesle est une salle de spectacle créée par l'intercommunalité pour un coût d’environ dix millions d’euros, inaugurée en décembre 2019, lors d'un concert de Jane Birkin. Cette réalisation vise à animer la vie culturelle de l'est de la Somme[79],[80].

Justice, sécurité, secours et défense modifier

La commune réalise en 2022 le renouvellement et l’extension du parc de vidéosurveillance[25].

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de cette cité se nomment les Neslois[81].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[82]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[83].

En 2021, la commune comptait 2 308 habitants[Note 4], en diminution de 2,86 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6841 5671 6921 6061 6431 7051 7551 8501 900
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9262 1352 2142 2372 3772 4062 4552 3932 285
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4362 6022 6312 2512 4912 3222 2291 9272 075
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 4172 4832 8112 6432 6422 4512 4872 4992 366
2018 2021 - - - - - - -
2 3212 308-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[84].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Foire d'Oculi :
    Du latin Oculi (yeux), est une foire commerciale qui a lieu au mois de mars[85]. Elle a lieu le troisième dimanche de carême dont l'introït de la messe commence par ce mot.
    Le roi Philippe V dit le Long (1291-1322) en accorda le privilège à la ville. La manifestation n'a pas de calendrier fixe et se déroule en fonction de la date de Pâques. La datation de la première foire d'oculi reste inconnue. L'histoire retient qu'elle a été interrompue lors du sac de Nesle en 1472 puis rétablie en 1583 par Henri III et confirmée par Louis XIII en 1621[réf. nécessaire].
  • Foire aux poulains :
    Foire créée en octobre 1899. Cette manifestation a lieu tous les ans, chaque troisième dimanche d'octobre.
  • Fête Saint-Pierre :
    Manifestation fêtée à la fin juin[réf. nécessaire].
  • Marché de Noël :
    Marché de produits du terroir (gourmandises pour enfants, décorations de Noël artisanales, produits du terroir picard...) sur la place du Général-Leclerc en fin d'année. Manifestation créée en 1994[réf. nécessaire].
  • Nuits celtiques de Nesle :
    Les Nuits celtiques de Nesle estival musical créé en 2009 alliant parades, concerts et fest-noz à caractère celte. Deux soirées riches en musiques traditionnelles et rock folk. Chaque année, le festival prend de l'ampleur et attire un public de quasiment 800 personnes par soir, fin avril.
    La ville de Nesle reçoit l'évènement devenu une institution en Haute-Somme, terre de musiques celtiques, en raison des champs de bataille de la Somme 1914-1918 où sont tombées des dizaines de milliers de soldats britanniques. Pour les festivités, un village celtique est établi avec des marchands venant de différents pays européens[réf. nécessaire].

La médiathèque Georges-Brassens, lieu-dit de culture au sens le plus large, se prête à une exposition permanente et plusieurs autres tout au long de l'année. La bibliothèque offre la possibilité de consulter ou d'emprunter des ouvrages (romans, documentaires, revues, CD rom, CD audio), et d'utiliser Internet ou encore de s’initier aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Sports modifier

Rendez-vous sportifs
  • Duathlon de Nesle ; Manifestation sportive annuelle, créée en 2001, alliant course à pied et course à vélo dans les rues de la cité et dans les alentours campagnards. La compétition avait lieu en novembre, elle est suspendue depuis qu'il n'y a plus d'association pour organiser l'événement[réf. nécessaire].
  • Coupe Cassel ; Tournoi fédéral de jeu de longue paume créé par Jules Cassel (ancien président du club neslois) en 1929. Chaque année, le tournoi est lancé par le (ou la) plus jeune paumiste avec la lecture… du serment du jeu de Paume.
Le jeu de paume est un jeu traditionnel picard. Au commencement, la balle est frappée par la paume de la main. Puis pour se protéger, avec un gant et, enfin, avec un battoir tendu de peau, pour permettre une plus grande force de frappe. Au milieu du XIXe siècle, les cordes remplacent la peau, petit à petit la raquette se forme.
Nesle est la ville où est exposé le trophée récompensant chaque année depuis 1892 le vainqueur du championnat de France de longue paume[réf. nécessaire].
  • Tournoi annuel du Tennis Club Neslois, généralement sur trois semaines au mois d'octobre[réf. nécessaire].

Économie modifier

 
Industrie à Nesle.

Le territoire de Nesle se caractérise par un tissu économique diversifié. Il dépend en partie du territoire voisin (Ham).En plus de son potentiel agricole, son tissu industriel se distingue par sa spécialisation agroalimentaire et l'implantation de grands groupes français ou étrangers. De même, les filières caractéristiques de l'industrie picarde, à savoir les industries chimiques, la métallurgie, le textile et les équipements mécaniques y sont bien représentés[86].

Le site industriel qui produit du glutamate de sodium a été créé en 1873 par Jules Savary, ingénieur IDN et distillateur[87]. Cette industrie fabrique alors de l'alcool à partir de betteraves.

Une importante « ferme à insectes » exploitée par InnovaFeed est aménagée à Nesle depuis 2020, se positionne comme le premier producteur mondial dans le marché de l’aquaculture et qui valorise la chaleur produite dans la centrale biomasse et les produits de l'amidonnerie Tereos-Syra, emploie en 2022 65 salariés[88],[89].

La commune de Nesle est chargée de la gestion d'une zone industrielle et d'un pôle d'activités composé d'un hôtel d'entreprises, d'une zone commerciale et dans un futur proche (à échéance 2023) d'une plateforme multimodale et d'un port fluvial[réf. nécessaire]

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

La collégiale actuelle (Notre-Dame-de-l'Assomption) a été édifiée en 1930 par l'architecte Gabriel Sibilot, architecte parisien. La particularité de cette œuvre monumentale repose sur le fait que la sacristie est enterrée en souvenir d'une remarquable crypte romane édifiée en 1401 par Jeanne d'Amboise, dame de Nesle, fille d'Igerber 1er, seigneur d'Amboise et de Marie de Flandre[97],[98],[99]. Cette crypte, remplacée par la nouvelle sacristie, avait été inscrite aux Monuments historiques en 1879.
L'édifice a subi les effets de la Seconde Guerre mondiale et a été endommagé. Il n'a été rouvert aux fidèles que dans les années 1950. Il abrite actuellement des pierres tombales inscrites aux Monuments historiques en 1993 provenant de l’ancienne collégiale[100],[101],[102],[103],[104],[105],[106],[107],[108],[109].
Elle contient notamment une statue en chêne de saint Pierre, du XVIe siècle[110].
  • Calvaire Saint-Marcoult ; une légende révèle que le transfert de ses cendres à Nesle aurait provoqué des miracles de guérison.
  • Vestiges d'un château[111],[112] en partie détruit en 1820, puis, pour le reste, avec la collégiale romane en 1918.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours[113] érigée en 1761, rebâtie en 1869 en lieu et place d'un oratoire du XVIIe siècle. La construction présente une rosace empierrée, un porche triangulaire, une croix et une niche dans laquelle se trouve la statue d'une sainte. Cette chapelle est détachée de son environnement car elle est située en centre-ville.
  • L'hôtel de ville : bâti en 1930 par Gabriel Sibilot (l'architecte de la nouvelle collégiale). C'est une haute construction avec un beffroi qui offre un mélange de pierre blanche et de brique rouge.
  • Place du Général-Leclerc, une des places de la ville de conception Art déco. On peut noter notamment la maison et commerce du 6, 8 place du Général-Leclerc, en béton armé[114].
  • Le Jeu de paume (seul vestige des fossés du nord de la vieille ville) est l'un des plus grands de la Somme. C'est en ce lieu qu'a été créée la coupe Cassel.
  • La promenade des remparts, sur l'emplacement des anciens fossés également au nord de la vieille ville.
  • Le stade Auffeve. La construction est située en périphérie est du centre-ville.
  • Pavillon de l'exposition universelle de 1889 à Paris. Cette construction métallique a été démontée, transportée puis reconstruite à Nesle en 1900. Elle abrite aujourd'hui un cabaret-spectacle.
  • Hôtel dit Hostellerie du Vieux Nesle, construit après la Première Guerre mondiale, 1 rue d'Amiens, en briques, béton armé, ciment et pan de bois[115].
  • Maison de la même époque, 37 route de Chaulnes, en briques et béton armé[116].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Saint Pierre, saint patron de la ville.
  • Ives de Nesle ; seigneur de la ville au XIIe siècle.
  • Drogon, seigneur de Nesle (1030-1097)
  • Raoul Ier, seigneur de Nesle et Falvy (1060-1121)
  • Raoul II de Nesle, comte de Clermont (1095-1157)
  • Raoul III de Nesle, comte de Soissons comte de Soissons (1150 - 1235) -
  • Blondel de Nesle (entre 1175 et 1210), trouvère de Richard Cœur de Lion, né à Nesle. Il parvient à faire libérer le roi d'Angleterre alors prisonnier de Léopold V de Babenberg — le duc d'Autriche — qu'il lui permet de reprendre possession du trône convoité par Jean sans Terre.
  • Amaury de Nesle (mort en 1180), patriarche latin de Jérusalem. Prélat picard, prieur du Saint-Sépulcre.
  • Louis IV de Gonzague-Nevers meurt à Nesle le 23 octobre 1595.
  • Jean-Antoine Leclercq de Lannoy (1728-Moyenneville / 1812-Nesle) député des États généraux pour le tiers état du Vermandois.
  • Louis III de Mailly-Nesle, marquis de Nesle et de Mailly.
  • Les Sœurs de Nesle ; filles de Louis III. Louise Julie de Mailly-Nesle (1710-1751), Pauline Félicité de Mailly-Nesle (1712-1741), Diane Adélaïde de Mailly-Nesle (1713-1760) et Marie-Anne de Mailly-Nesle (1717-1744) ; favorites de Louis XV. Seule Hortense-Félicité de Mailly n'a pas partagé la couche du roi. Charles André van Loo, dit Carle, les choisit en 1763 pour poser pour le tableau Les Trois Grâces, actuellement au château de Chenonceau.
  • Eustache-Benoît Asselin (1735-1793), avocat et homme politique de la Révolution française, député de la Somme.
  • Félix Franchette (1856-1929). Un des protagonistes de l'école de dentisterie (profession non officielle, fin XIXe) de Paris. Homme passionné de littérature, de reliure, de sculpture, du travail des métaux et du cuir, de téléphonie, de mécanique et d'électricité. Conception d'un appareil de radiographie en 1902[réf. nécessaire].
  • René Vergelot (1866-1934) : notaire, conseiller du canton de Nesle 1907-1914), conseiller général de Nesle (1928-1934). Maire de Nesle de 1912à 1914 puis de 1925 à 1933. Mérite agricole. Officier d'académie (archives départementales de la Somme / dictionnaire du personnel politique, annexe au répertoire détaillé de la sous-série 3 M, plébiscites, élections). Il relève la ville au sortir du premier conflit mondial.
  • Germaine Vallet ; pendant la Seconde Guerre mondiale, cette femme a participé au parrainage de Nesle par Grasse dont elle était originaire[réf. nécessaire].
  • Paul Bertrand (1870-1945), architecte, vécut et mourut à Nesle.

Gastronomie modifier

La tarte à l'œillette : dessert confectionné à base de graines de pavot blanc, sorte de génoise. Autrefois à Nesle étaient fabriqués les coéchons d'œillette. Ces desserts au nom amusant étaient des chaussons garnis d'une farce aux graines de pavots. La tarte à l'œillette en est tout simplement issue[117].

Héraldique modifier

  Blason
De gueules à trois bars d'or posés en pal, celui du milieu petit et surmonté d'une fleur de lys du même[118].
Détails
Ornement extérieur :
  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 27 octobre 1920 : « A supporté sans faiblesse des bombardements qui l'ont en grande partie détruite. Par sa belle attitude morale, les dommages subis, les souffrances de sa population, a mérité la reconnaissance du pays. »
  • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil. Citation à l'ordre de la division du 11 novembre 1948 : « Commune de la Somme dont la conduite a été particulièrement méritante, tant au cours des opérations de 1940, que pendant l'Occupation. Bien que durement touchée par les bombardements et les destructions, s'est opposée aux entreprises de l'ennemi constituant des groupes de Résistance et hébergeant de nombreux évadés et des patriotes traqués. Dix-neuf de ses enfants, dont son maire, ont été fusillés ou tués au cours des bombardements. »[119]

    Les armoiries communales de Nesle sont issues d'un sceau de 1303 qui comportait deux bars adossés tout comme les armes de la Maison de Clermont-Nesle.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, tome 2, 1867, Péronne, J. Quentin, pages 412 et suivantes, lire en ligne - réédition partielle sous le titre : Nesle et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire, 1988 (ISBN 978 290 4951 367).
  • Xavier Hélary, « L’édition électronique du cartulaire de la seigneurie de Nesle - http://www.cn-telma.fr/nesle/ », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre - BUCEMA,‎ (DOI 10.4000/cem.1136, lire en ligne)
  • Pierre Leroy, Nesle, Histoire de ville Histoire de France (Tome 1 : 1996, Tome 2 : 1998).
  • William Mendel Newman (2 tomes), Les seigneurs de Nesle en PIcardie (XIIe – XIIIe siècle) : Leurs chartes et leur histoire, J. Picard, coll. « Bibliothèque de la Société d'Histoire du Droit des Pays Flamands, Picards et Wallons » (no 27), (présentation en ligne).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
  3. Denis-Jacques Longuet, directeur de la Distillerie de Nesle, arrêté par les Allemands le 25 janvier 1944, décédé lors du bombardement de la prison d'Amiens, (Opération Jéricho) le 18 février 1944.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Nesle » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Nesle - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Nesle - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Somme » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
  2. a et b Notice géographique et historique sur la commune de Nesle, rédigée par M. Dumont, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  5. « Orthodromie entre Nesle et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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  22. « 23 avril 2018 - Xavier Bertrand rencontre les acteurs locaux à Nesle pour échanger sur l'aménagement des plateformes multimodales », Actualités, sur canal-seine-nord-europe.fr, (consulté le ).
  23. Nicolas Totet, « Nesle: la concertation se poursuit sur le port intérieur : Une deuxième réunion de concertation s’est tenue mercredi soir à Nesle à propos de l’un des quatre futurs ports intérieurs du canal Seine-Nord-Europe. Le dossier avance, à son rythme », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Actualités de la Communauté de communes de Nesle - colloque du 10 décembre 2009
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  26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 493b.
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  48. Cl. British official photo (N 246), « Photo : Nesle (près). Pendant l'offensive allemande. Soldats français et britanniques confondus attendent les Allemands », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  49. Cl. sous-lieutenant Lebe-Gigun, Section photographique de l'armée, « Photo : Nesle. Mortier de 280 en batterie : à gauche l'obus et le chariot porte obus », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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  51. « Cartes postales anciennes : A) European war 1914-1917 : Nesle, remains of the railway-station = Ce qui reste de la gare. - [Carte postale] LL. no 859. B) European war 1914-1917 : Nesle, the british soldiers repairing the road = Les Anglais réparent les routes. - [Carte postale] LL. no 862. C) L'entrée de la petite ville de Nesle où les troupes de poursuite françaises et britanniques ont fait leur jonction. - Extrait de "L'Illustration", 31 mars 1917. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  52. British official photo (D 1085), « Photo : Nesle. Pont détruit par les Allemands avant leur retraite », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  53. « A) Nesle (Somme) : Le Bispont. - [Carte postale]. B) Sur les pas de l'armée allemande en retraite : les décombres de l'église de Nesle. - Extrait du "Miroir". », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
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  58. Section photographique de l'armée, « Photo : Nesle. Hôpital de l'American Red Cross pour enfants : deux hospitalisés », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  59. Section photographique de l'armée, « Photo : Nesle. Hôpital de l'American Red Cross pour enfants : l'entrée », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  60. Section photographique de l'armée, « Photo : Nesle. Entrepôt des dons de l'American Red Cross : les baraquements », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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  62. a b c d e f g h et i Marc Pilot, « 65e BCA », Picardie 1939 - 1945, (consulté le ).
  63. Plaque commémorative sur le mur de la mairie.
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  65. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  66. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
  67. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
  68. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50,‎ , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
  69. « Nomination de maires », sur Le Progrès de la Somme, , sur Retronews.
  70. a et b Arnaud Brasseur, « José Rioja officiellement maire de Nesle : Vendredi 28 mars se tenait un conseil municipal à Nesle. Il devait mettre en place la nouvelle équipe, sans surprise José Rioja a été élu maire de la ville succédant ainsi à Paul Pilot en place depuis 1996. », Le Journal de Ham, nos 14/2014,‎ , p. 10.
  71. a et b « Frédéric Demule élu d’une courte tête à Nesle : Le maire sortant José Rioja a été sanctionné par les électeurs », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après Ham, la ville de Nesle a vu son maire sortant José Rioja se prendre les pieds dans le tapis à l’issue du premier tour des élections municipales, dimanche 15 mars. Son adjoint entré en dissidence Frédéric Demule, 35 ans, a été élu avec 503 voix contre 423 pour le maire sortant. Soit un petit écart de 80 voix ».
  72. Françoise damiens, « Nesle : le maire et les adjoints sont élus », Le Journal de Ham,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  73. Vincent Fouquet, « Frédéric Demule, élu à Nesle: « Enfant, je voulais être président de la République » : À 34 ans, Frédéric Demule (SE) a fait de la politique son métier. Il raconter son parcours et aborde son futur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « J’ai longtemps été président des Jeunes Centristes de la Somme. J’ai été adhérent à l’UDI. Mais depuis 2014, je suis sans étiquette ».
  74. Projet Kogeban (Cogénération Biomasse Ajinomoto de Nesle)
  75. Hugues Chaigneau, « Pourquoi la facture d’eau va augmenter pour les habitants de Ham et alentours ? : Confrontée à d’importants travaux à réaliser sur le réseau d’assainissement, la Communauté de communes de l’est de la Somme doit relever ses taxes. Une explication avec les habitants a lieu ce mercredi soir à Ham », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  76. « De nombreuses animations pour les portes ouvertes du collège de Nesle : Différentes activités seront proposées au public tout au long de cette journée portes ouvertes au collège Louis-Pasteur de Nesle, le 19 mars », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  77. Vincent Fouquet, « Un nouveau complexe multifonctions arrive à Nesle : Initié par le Pays neslois il y a cinq ans, le grand chantier va débuter dans quelques semaines, contrairement à ce qu’annonce une rumeur. Découverte avec le maire de Nesle. », Le Courrier picard,‎ (www.courrier-picard.fr/57894/article/2017-09-19/un-nouveau-complexe-multifonctions-arrive-nesle, consulté le ).
  78. Le chantier de la future crèche de Nesle commencera dès janvier, « Le chantier de la future crèche de Nesle commencera dès janvier », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  79. Hugues Chaigneau, « La Nouvelle Scène de Nesle va créer un spectacle avec les habitants », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le gros projet actuel de la direction de la Nouvelle Scène est d’organiser un rendez-vous inédit fin mai avec la population ».
  80. Ludovic Lascombe, « La Nouvelle Scène à Nesle sous le coup d’une enquête de la Chambre régionale des comptes : La salle de spectacles, ouverte fin 2019, fait l’objet d’une instruction dont le rapport est attendu sous peu. En cause notamment la gestion entre 2019 et 2021 par l’ancien directeur embauché par la Communauté de communes de l’Est de la Somme », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  81. Habitants.fr, « Somme, Nesle (80190) » (consulté le ).
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  83. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  84. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  85. « La foire d’Oculi revient dans le centre-ville de Nesle : La foire commerciale aura lieu après deux ans d’absence », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  86. Autour de Nesle : un territoire rural ouvert sur l'Europe Insee Picardie Regards, septembre 2008
  87. Archives départementales de la Somme, Jules SAVARY, ingénieur IDN diplômé en 1869, distillateur, maire de Nesle 1900-1920, conseiller général http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011308867882rQQCiC
  88. Nicolas Totet, « InnovaFeed prend son envol à Nesle : Installée à Nesle, l’usine InnovaFeed débute sa production de protéine d’insectes. Elle se positionne comme no 1 mondial dans le marché de l’aquacultur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Concrètement, InnovaFeed récupère et valorise la vapeur et l’eau chaude de la centrale biomasse de Kogeban, pour tourner avec une énergie 100 % renouvelable. Quant à l’amidonnerie Tereos-Syral, elle livrera 300 000 tonnes de ses écoproduits agricoles qui favoriseront la croissance des larves ».
  89. Lisa Rodrigues, « À Nesle, tous les signaux sont au vert pour InnovaFeed : Un peu plus d’an après son ouverture, l’entreprise gérant la ferme à insectes de Nesle fait le point. Et le bilan est très positif », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  90. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Nesle, d'après nature, 24 septembre 1867. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
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  101. « Dalle funéraire de Pierre Soucanie, chanoine de Notre-Dame de Nesle », notice no PM80000964, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
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  103. « Dalle funéraire de Jean Hadengue, chapelain des églises et du château de Nesle », notice no PM80000962, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  104. « Dalle funéraire de François Gomain, chanoine de Notre-Dame de Nesle et curé de Mesnil-Saint-Nicaise », notice no PM80000961, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  105. « Dalle funéraire de Balde Hennoque, chanoine de Notre-Dame de Nesle », notice no référence PM80000960, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  106. « Dalle funéraire de Regnault Billard, chanoine de Notre-Dame de Nesle », notice no PM80000959, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  107. « Dalle funéraire de Simon Dubon, chanoine de Notre-Dame de Nesle », notice no PM80000958, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
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  110. « Statue : saint Pierre », notice no PM80001631, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  111. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Restes de l'ancien château de Nesle, d'après nature, 29 septembre 1877. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
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  114. « Maison avec magasin de commerce », notice no IA80000816, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  117. Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise, Paris, Groupe Robert Laffont, , 1638 p. (ISBN 978-2-221-13403-0, lire en ligne) sur Google books.
  118. Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme), Armorial du département et des Communes de la Somme, Abbeville, imprimerie F. Paillart, 1972. p. 57
  119. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du département et des communes de la Somme (préface de Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme), Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 57