Montseron

commune française du département de l'Ariège

Montseron
Montseron
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Alain Pons
2020-2026
Code postal 09240
Code commune 09212
Démographie
Gentilé Montséronais
Population
municipale
106 hab. (2021 en augmentation de 23,26 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 01′ 10″ nord, 1° 19′ 31″ est
Altitude Min. 335 m
Max. 580 m
Superficie 8,88 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Couserans Est
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montseron
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montseron
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Voir sur la carte topographique de l'Ariège
Montseron
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Montseron

Montseron est une commune française située dans le nord du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arize, le ruisseau paleté et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « grotte de Montseron »), un espace protégé (la « grotte de Malarnaud ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montseron est une commune rurale qui compte 106 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 423 habitants en 1896. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Montseronais ou Montseronaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune de Montseron se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 24 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 15 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 8 km de La Bastide-de-Sérou[3], bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Durban-sur-Arize (1,6 km), Castelnau-Durban (2,4 km), Clermont (3,0 km), Allières (3,9 km), Rimont (4,3 km), Esplas-de-Sérou (6,4 km), Larbont (6,9 km), Sentenac-de-Sérou (7,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Montseron fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5].

Communes limitrophes de Montseron[6]
Clermont Le Mas-d'Azil
  Durban-sur-Arize
Rimont Castelnau-Durban
 
Carte de la commune de Montseron et des proches communes.

Géologie et relief modifier

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1056 - Le Mas d'Azil » et « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 8,88 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,74 km2[8]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 245 mètres. L'altitude du territoire varie entre 335 m et 580 m[14].

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Montseron.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Arize, le ruisseau paleté et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[16],[17].

L'Arize, d'une longueur totale de 83,78 km, prend sa source dans la commune de Sentenac-de-Sérou et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Carbonne, après avoir traversé 20 communes[18].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 947 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Bastide-de-Sérou à 8 km à vol d'oiseau[21], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 091,0 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[27].

Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « grotte de Malarnaud », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 0,2 ha[28].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « grotte de Montseron »[30], d'une superficie de 1 ha, une cavité de transit de chauves-souris (Minioptère de Schreibers, Petit Murin et Rhinolophe euryale), avec la présence d'invertébrés cavernicoles endémiques de l'Ariège[31].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[32] : l'« Arize et affluents en aval de Cadarcet » (379 ha), couvrant 21 communes dont 18 dans l'Ariège et 3 dans la Haute-Garonne[33], et les « collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier » (7 543 ha), couvrant 11 communes du département[34] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[32] : les « coteaux de l'est du Saint-Gironnais » (15 037 ha), couvrant 18 communes du département[35].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Montseron est une commune rurale[Note 6],[36]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[37].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), prairies (45,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[38]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux modifier

Bogue, Baydoux, Cabeil, Chapitréou, Gouarné, Lalique, Lazon, Lescalé, Marillac, Mounicat, Pleich, Roquebrune…

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 84, alors qu'il était de 82 en 2013 et de 73 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 54,4 % étaient des résidences principales, 43,2 % des résidences secondaires et 2,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,9 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montseron en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (43,2 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,1 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

Le logement à Montseron en 2018.
Typologie Montseron[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 54,4 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 43,2 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 2,4 9,7 8,2

Risques majeurs modifier

 
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Montseron.

Le territoire de la commune de Montseron est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[39],[40].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[41].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Montseron[42]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[43].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Préhistoire modifier

En 1888, l'instituteur Bourret découvre le premier ossement Néandertal français, une mandibule d'adolescent, dans la grotte de Malarnaud la Grande. À la suite de cette découverte, des fouilles sont entreprises et la grotte de Malarnaud est exploitée pour le phosphate présent grâce aux ossements. Dans les années 1950, Léon Pales, archéologue et anthropologue, se passionne pour ces grottes et fait construire à ses frais un laboratoire de recherche à Montseron afin de fouiller et d'étudier les vestiges des grottes de Malarnaud et principalement de la grotte de Malarnaud-Soulabé. Les collections et recherches de Léon Pales ont été en partie remises au Musée national de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac, en Dordogne[44],[45],[46].

XIXe siècle modifier

La commune a été créée en 1892 par démembrement de Durban, devenue Durban-sur-Arize.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Montseron est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[47].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[48].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 Gabriel Soula    
mars 2014 En cours Alain Pons SE Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50]. En 2021, la commune comptait 106 habitants[Note 8], en augmentation de 23,26 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
423349322303231218205202178
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
133113105848571667880
2012 2017 2021 - - - - - -
7994106------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 10] 8,3 % 13,6 % 15,7 %
Département[I 11] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 53 personnes, parmi lesquelles on compte 84,3 % d'actifs (68,6 % ayant un emploi et 15,7 % de chômeurs) et 15,7 % d'inactifs[Note 9],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 13 emplois en 2018, contre 10 en 2013 et 9 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 36, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,3 %[I 14].

Sur ces 36 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,6 % les transports en commun, 8,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture modifier

7 établissements[Note 10] sont implantés à Montseron au [I 17]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à Montseron), contre 12,9 % au niveau départemental[I 18].

  • Boulangerie pâtisserie L'Étoile du matin, fournil du village, notifié en agriculture biologique.

Agriculture modifier

1988 2000 2010
Exploitations 13 7 2
Superficie agricole utilisée (ha) 371 178 115

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[53]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[54]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 12] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 115 ha[54].

Culture et festivités modifier

La fête de Montseron se déroule habituellement début août. Annulée en 2021 pour restrictions sanitaires, elle comporte habituellement un concours de pétanque pour tout âge, un concert et des jeux pour enfants. Elle se trouve habituellement à côté du presbytère.

Les jeux intervillages sont des jeux qui se déroulent habituellement début juin. Ils regroupent tous les villages du Séronais et sont composés de jeux de forces (escalator, tir à la corde, poussée de botte de paille), d’épreuves artistique (fabrication d’épouvantails), de jeux drôles et de jeux collectifs. Ils se sont déroulés à Montseron en 2019.

Et enfin, les musicales de l’équinoxe sont un événement culturel qui se déroule donc le 21 juin. Un groupe y joue de la musique : l'Orchestre de Chambre d'Hôte, dirigé par Jean-Paul Raffit. Il y a aussi des invités, notamment Leïla Martial (victoires du jazz en chant 2021). Elle se déroule tous les ans à l’église.

Culture locale et patrimoine modifier

  • Église Saint-Étienne avec clocher à arcades, refaite au XVIIIe siècle, elle fut décorée par les frères Pedoya mais les peintures ont été recouvertes lors d'une restauration.
  • Une boucle de randonnée balisée[56] au départ de l'église Saint-Étienne via le hameau du Pleich offre en deux heures environ des points de vue sur la vallée de l'Arize et le château Saint-Barthélemy, de Durban-sur-Arize.
  • Classée Natura 2000, la grotte de Malarnaud est soumise à un accès réglementé par arrêté préfectoral de protection de biotope qui interdit sa visite du 1er mars au [57].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Jean-Antoine Pedoya (1803-1875), peintre-décorateur en art religieux, venu d'Italie puis installé sur la commune.
  • Léon Pales, né le à Toulouse, mort le à Issy-les-Moulineaux, directeur scientifique au CNRS, anthropologue. auteur de 191 publications scientifiques. Il a construit à Montseron en 1963 le musée-laboratoire de préhistoire et paléontologie de Malarnaud-Soulabé, aujourd'hui abandonné[44].

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

Paul Pedoya, Autrefois Montseron, , 100 pages, édité à compte d'auteur.

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Montseron » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montseron - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montseron - Section LOG T7 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  9. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Montseron » (consulté le ).
  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montseron » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montseron » (consulté le ).
  15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montseron » (consulté le ).
  18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Stephan Georg, « Distance entre Montseron et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Montseron et Saint-Girons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Montseron et La Bastide-de-Sérou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Montseron », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Carte géologique de Montseron » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  8. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Montseron », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  9. « Notice associée à la feuille n°1056 - Le Mas d'Azil de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  10. « Notice associée à la feuille n°1074 - Saint-Girons de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Montseron », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  15. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Fiche communale de Montseron », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  17. « Carte hydrographique de Montseron » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
  18. Sandre, « l'Arize »
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. « Orthodromie entre Montseron et La Bastide-de-Sérou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « La Bastide-de-Sérou » (commune de La Bastide-de-Sérou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Station Météo-France « La Bastide-de-Sérou » (commune de La Bastide-de-Sérou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  25. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  26. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. [PDF]« Le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises - Diagnostic - partie 1. », sur parc-pyrenees-ariegeoises.fr (consulté le ).
  28. « la « grotte de Malarnaud » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  30. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montseron », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « site Natura 2000 FR7300838 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Montseron », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF l'« Arize et affluents en aval de Cadarcet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « ZNIEFF les « collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « ZNIEFF les « coteaux de l'est du Saint-Gironnais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  37. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  38. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  39. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Liste des risques par commune.
  40. « Les risques près de chez moi - commune de Montseron », sur Géorisques (consulté le ).
  41. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  42. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  43. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montseron », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  44. a et b Denise Ferembach, « Léon Pales », Bulletin de la Société d'anthropologie de Paris, vol. 5, no 4,‎ , p. 297-300 (lire en ligne, consulté le ).
  45. [Miskovsky et al. 1976] Jean-Claude Miskovsky, Henry de Lumley, M.-H. Licht et Michel Hoffert, « Le Würmien ancien dans l'Ariège d'après l'étude stratigraphique et sédimentologique de la grotte de Soulabé (Montserron) », Quaternaire, vol. 13, no 1,‎ , p. 19-35 (lire en ligne [sur persee]).
  46. [Maureille et al. 1999] Bruno Maureille, Alan E. Mann, Patrick Semal et Léon Pales, « Les dents humaines du Pléistocène supérieur de Soulabé-las-Maretas (Montseron, Ariège). Inventaire, présentation préliminaire », Comptes Rendus de l'Académie des Sciences - Series IIA - Earth and Planetary Science, vol. 328, no 12,‎ , p. 853-858 (lire en ligne [sur academia.edu], consulté en ).
  47. « communauté de communes Couserans-Pyrénées - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  48. « Découpage électoral de l'Ariège (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  53. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  54. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montseron - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  55. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  56. Pomies, « La boucle de Montseron - Photos Randonnées Ariège Pyrénées », Photos Randonnées Ariège Pyrénées (consulté le ).
  57. http://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR380035/