Montestruc-sur-Gers

commune française du département du Gers
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Montestruc-sur-Gers
Montestruc-sur-Gers
La mairie en 2018
Blason de Montestruc-sur-Gers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité CC de la Lomagne gersoise
Maire
Mandat
Gisèle Gimat
2022-2026
Code postal 32390
Code commune 32286
Démographie
Population
municipale
700 hab. (2021 en diminution de 1,96 % par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 37″ nord, 0° 37′ 47″ est
Altitude 102 m
Min. 91 m
Max. 180 m
Superficie 16,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auch
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fleurance-Lomagne
Législatives 2e circonscription du Gers
Localisation
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Montestruc-sur-Gers
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Montestruc-sur-Gers
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Montestruc-sur-Gers

Montestruc-sur-Gers est une commune française située dans le centre du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays de Gaure, un territoire au cœur de la Gascogne caractérisé par ses champs céréaliers et d'oléagineux, entrecoupés de maigres bois et prairies.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Gers, l'Aulouste, l'Ousse et par divers autres petits cours d'eau.

Montestruc-sur-Gers est une commune rurale qui compte 700 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Montestrucois.

Géographie modifier

Localisation modifier

Représentations cartographiques de la commune
 
  Mairie
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Commune de Gascogne située en Lomagne, Montestruc a été érigé sur le flanc sud d'une colline dominant le Gers et l'Ousse qui traverse aussi la commune.

La Nationale 21 traverse la commune.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Fleurance, Gavarret-sur-Aulouste, Lalanne, Préchac, Puységur et Sainte-Christie.

Communes limitrophes de Montestruc-sur-Gers[1]
Fleurance Lalanne
Préchac   Gavarret-sur-Aulouste
Puységur Sainte-Christie

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Montestruc-sur-Gers.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Gers, l'Aulouste, l'Ousse, un bras du Gers, un bras du Gers, la Boulude, le Merdan et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[3],[Carte 1].

Le Gers, d'une longueur totale de 175,4 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Layrac, après avoir traversé 47 communes[4].

L'Aulouste, d'une longueur totale de 20,6 km, prend sa source dans la commune de Montaut-les-Créneaux et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Gers à Garravet, après avoir traversé 7 communes[5].

L'Ousse, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune de Puységur et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Gers à Lalanne, après avoir traversé 6 communes[6].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 753 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Auch à 17 km à vol d'oiseau[9], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Montestruc-sur-Gers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[I 1],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,2 %), zones agricoles hétérogènes (30,4 %), cultures permanentes (9,8 %), prairies (8,2 %), zones urbanisées (1,9 %), forêts (1,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 375, alors qu'il était de 379 en 2013 et de 342 en 2008[I 4].

Parmi ces logements, 86,7 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 10,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,5 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montestruc-sur-Gers en 2018 en comparaison avec celle du Gers et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,4 %) inférieure à celle du département (9,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,9 % en 2013), contre 68,9 % pour le Gers et 57,5 % pour la France entière[I 5].

Le logement à Montestruc-sur-Gers en 2018.
Typologie Montestruc-sur-Gers[I 4] Gers[I 6] France entière[I 7]
Résidences principales (en %) 86,7 79,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,4 9,6 9,7
Logements vacants (en %) 10,9 10,6 8,2

Risques naturels et technologiques modifier

Le territoire de la commune de Montestruc-sur-Gers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'une digue[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels modifier

Montestruc-sur-Gers se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[21].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gers, l'Aulouste et l'Ousse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2002, 2009 et 2018[23],[19].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montestruc-sur-Gers.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 344 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 344 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1998, 2003, 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Des digues sont présentes sur le territoire communal[Note 3]. En cas de destruction partielle ou totale de l'une d'entre elles soit par surverse, soit par effet de renard, soit par affouillement de sa base, soit par rupture d'ensemble progressive ou brutale, des dégâts importants peuvent être occasionnés aux habitations et personnes situées sur le parcours de l'onde de submersion. Le risque est en principe pris en compte dans les documents d'urbanisme. Il n'existe par contre pas de système d'alerte en cas de rupture de digue[27].

Toponymie modifier

Montestruc voudrait dire soit « mont aigüe ou pointu », soit en dérivant de monté astruco, « mont étoilé »[réf. nécessaire].

La localité est dénommée Montastruc en gascon.

Histoire modifier

Le bourg a été très éprouvé par les inondations de l'été 1977. Dorénavant, le village se développe sur le sommet du plateau sur le site de l'ancienne citadelle, hors d'atteinte des crues du Gers. De ce fait, Montestruc est un village escarpé, avec plusieurs escaliers de communications, à l'exemple des pousterles de la Préfecture du département Auch.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Condom du département du Gers.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Fleurance [28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Fleurance-Lomagne

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Gers.

Intercommunalité modifier

Montestruc-sur-Gers est membre de la communauté de communes de la Lomagne gersoise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1998 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981[29]   Guy Porterie PS  
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008[30] Jean Rebeil    
2008[31] 2014 Michel Barnabé   Médecin généraliste retraité
2014 août 2022[32] Janine Savonet DVG Retraitée Fonction publique
Mandat écourté par la démission d'une partie du conseil municipal
octobre 2022[33] En cours
(au 18 janvier 2023[34])
Gisèle Gimat   Cadre retraitée

Équipements et services publics modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 700 habitants[Note 4], en diminution de 1,96 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
812542607779789809822754752
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
718741701720747695640652636
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
646618568578549564564544500
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
563568541608597688706709700
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs modifier

Équipe de rugby à XV évolue en championnat de France 3e série de rugby à XV.

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 318 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 697 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 170 [I 8] (20 820  dans le département[I 9]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 5,5 % 8,8 % 11 %
Département[I 11] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 398 personnes, parmi lesquelles on compte 80,4 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 11 % de chômeurs) et 19,6 % d'inactifs[Note 6],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 162 emplois en 2018, contre 166 en 2013 et 180 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 278, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,3 %[I 14].

Sur ces 278 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 76 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

51 établissements[Note 7] sont implantés à Montestruc-sur-Gers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 51
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 9,8 % (12,3 %)
Construction 12 23,5 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
19 37,3 % (27,7 %)
Information et communication 1 2 % (1,8 %)
Activités immobilières 3 5,9 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
2 3,9 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 17,6 % (12,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,3 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 51 entreprises implantées à Montestruc-sur-Gers), contre 27,7 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces modifier

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

  • MNC Altona, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (15 089 k€)
  • Commercial Ops, autres commerces de détail spécialisés divers (2 887 k€)
  • SARL Christian Lacroix, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (1 202 k€)
  • SAS Du Chapelet, production d'électricité (36 k€)

Agriculture modifier

La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 34 25 22 26
SAU[Note 10] (ha) 1 150 1 032 895 1 141

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 25 en 2000 puis à 22 en 2010[41] et enfin à 26 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 24 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[42],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 150 ha en 1988 à 1 141 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 34 à 44 ha[41].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

A Montestruc, on peut voir des bordes (du gascon : borda (prononcer bordo), qui vient du mot germanique boärd (planche) qui a donné l'anglais board et désigne les fermes et leurs granges recouvertes à l'origine d'un bardage de bois dans le Gers). Elles correspondent à une tradition française de l'exploitation des terres par un métayer appelé "bordier". Le métayer et sa famille louent une terre, son cheptel et ses outils avec en échange le partage des récoltes et des produits de l'élevage avec le propriétaire. La borde s'inscrit dans un plan très simple : au centre l'habitation précédée d'un petit hangar ou emban, une travée orientale pour l'établi et une travée occidentale pour la grange ou le chai plus ou moins vaste selon l'importance du vignoble. La famille vivait dans une pièce unique, la seule pourvue d'une cheminée servant pour la cuisine et abritant un four à pain.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à un mont de trois coupeaux mouvant de la pointe et surmonté d'un soleil, le tout d'or[43].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les digues de protection intéressant la sécurité publique sont des ouvrages répondant à au moins un des critères suivants : des pertes en vies humaines déjà survenues dans le passé à la suite de leur rupture, la présence d‘une zone habitée à moins de 100 m de la digue ou dans les espaces d’écoulement préférentiel de ses déversoirs, une hauteur d’eau supérieure à 1 m prévue par l’atlas des zones inondables ou tout autre document hydraulique validé dans les zones habitées, une vitesse de courant supérieure à 1 m/s prévue par l’atlas des zones inondables ou tout autre document hydraulique validé dans les zones habitées.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Montestruc-sur-Gers » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montestruc-sur-Gers - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montestruc-sur-Gers - Section LOG T7 » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Gers - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montestruc-sur-Gers » (consulté le ).
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  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montestruc-sur-Gers » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
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Autres sources modifier

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