Monfort (Gers)

commune française du département du Gers

Monfort
Monfort (Gers)
Blason de Monfort
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes Bastides de Lomagne
Maire
Mandat
Régis Lagardère
2020-2026
Code postal 32120
Code commune 32269
Démographie
Population
municipale
509 hab. (2021 en augmentation de 4,3 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 43″ nord, 0° 49′ 29″ est
Altitude 164 m
Min. 105 m
Max. 194 m
Superficie 22,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gimone-Arrats
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Monfort
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Monfort
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Monfort
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Monfort
Liens
Site web monfort.fr

Monfort est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fézensaguet, un petit pays gascon, ancienne vicomté se situant entre l'Armagnac et la Lomagne.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arrats, l'Orbe, le ruisseau de la Barage, le ruisseau de Lourbat et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Monfort est une commune rurale qui compte 509 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 452 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Monfortois ou Monfortoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Clément, classée en 1964, et le château d'Esclignac, inscrit en 2016.

Géographie modifier

Localisation modifier

Monfort est une commune gasconne de Lomagne située sur la RD 654 entre Fleurance et Mauvezin, dans le nord-est du département du Gers.

Monfort est à 32 km au N-E d'Auch, 64 km de Toulouse, 55 km de Montauban, 59 km d'Agen et 104 km de Tarbes.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Bajonnette, Bivès, Cadeilhan, Homps, Labrihe, Mauvezin, Saint-Brès, Sainte-Gemme, Sérempuy et Solomiac.

Géologie et relief modifier

Monfort se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Monfort.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Arrats, l'Orbe, le ruisseau de la Barage, le ruisseau de Lourbat, un bras de l'Arrats, un bras de l'Arrats, un bras de l'Orbe, le ruisseau de la Marche, le ruisseau de Larroque, le ruisseau de Marac, le ruisseau de Saint-Blaise, le ruisseau du Grillon et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 28 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, après avoir traversé 66 communes[5].

L'Orbe, d'une longueur totale de 16,6 km, prend sa source dans la commune de Crastes et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Arrats sur le territoire communal, après avoir traversé 9 communes[6].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 716 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mauroux à 13 km à vol d'oiseau[9], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,6 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[13] : les « bois et bosquets de Bives » (826 ha), couvrant 4 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[13] : le « cours de l'Arrats » (815 ha), couvrant 30 communes dont 22 dans le Gers et huit dans le Tarn-et-Garonne[15].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Monfort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[I 1],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), prairies (1,9 %), zones urbanisées (1,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Le village présente un ordonnancement de l'espace urbain typique d'une bastide médiévale : à savoir un plan en damiers avec rues à angle droit et une place centrale bordée par des maisons à galeries (« couverts ») où se situe la halle communale. Le village est une halte touristique pittoresque, tant de par la qualité de son patrimoine architectural que de son aspect de village médiéval perché dominant une rivière.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Monfort est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arrats et l'Orbe. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999, 2009 et 2018[22],[19].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monfort.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 320 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 320 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2012, 2015, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

Toponymie modifier

En-dehors de la ville forte, la commune offre un habitat dispersé ; de nombreux lieux-dits commencent par le préfixe "en". L'ancienne commune et le château d'Esclignac se trouvent au-delà de l'Orbe, à 1300 m au N-O en direction de Bajonnette.

Histoire modifier

L'acte de fondation de la bastide n'est pas connu mais il dut précéder de peu celui de l'octroi des coutumes le par Géraud V, Comte d'Armagnac. On prétend que cette bastide avait pour but d'assainir la région infestée par les brigands, entre Mauvezin et Fleurance[25].
La ville est encore ceinturée de remparts dans lesquels ouvraient au moins trois portes. Les rues se coupent à angle droit.

Au XVIIIe siècle, les Preissac, seigneurs d'Esclignac ont porté les titres de comtes, marquis et ducs d'Esclignac (brevet de 1787), mais ces distinctions paraissent plutôt assises sur la seigneurie de Fimarcon (ancien marquisat) dont ils avaient hérité.

Politique et administration modifier

Commune : territoire et institution modifier

La commune absorbe en 1824 Esclignac[26].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1795 Pierre Deluc    
1795 1798 Antoine Septe    
1798 1799 Pierre Despons    
1799 1800 Guillaume Bacquie    
1800 1815 Jean Jacques Goulard    
1815 1821 Jean François Dupouilh    
1821 1824 Joseph Marmoyet    
1824 1830 Hitte (de La)    
1830 1835 Marcelin Goulard    
1835 1845 Mathieu Goulard    
1845 1847 Joseph Dupin    
1847 1848 Henri Gariepuy    
1848 1850 Jean François Morisse    
1850 1855 Martin Saubolle    
1855 1862 Cyprien Daguzan    
1862 1863 Louis Marcel Dossat    
1863 1870 Osmin Gariepuy    
1870 1871 Louis Saline    
1870 1871 Léon Troyes    
1870 1871 Auguste Morisse    
1871 1892 Henri Hitte (de La)    
1892 1892 Auguste Morisse    
1892 1896 Adolphe Fourcade    
1896 1898 Raymond Olivier    
1898 1908 Antoine Daune    
1908 1919 Marc Falga    
1919 1937 Louis Goubies    
1937 1945 Albert Montaubric    
1945 1965 Charles Dardenne    
1965 1983 Roger Carrère    
1983 1995 Pierre Laffitte    
1995 2014 Denis Carrère[28] UMP  
2014 2020 Martine Martin DVG  
2020 En cours Régis Lagardère    

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 509 habitants[Note 4], en augmentation de 4,3 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 1191 0391 1751 2021 4521 3861 4111 3751 289
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 2471 2011 1611 1451 1061 090996968982
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
900843772753747754702731644
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
539495454416424460480490509
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 227 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 475 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 020 [I 4] (20 820  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 4,3 % 9,1 % 7,5 %
Département[I 7] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 269 personnes, parmi lesquelles on compte 75,7 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 24,3 % d'inactifs[Note 6],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 201 emplois en 2018, contre 133 en 2013 et 139 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 188, soit un indicateur de concentration d'emploi de 106,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %[I 10].

Sur ces 188 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 70 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

47 établissements[Note 7] sont implantés à Monfort au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 47 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 21,3 % (12,3 %)
Construction 9 19,1 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
12 25,5 % (27,7 %)
Information et communication 2 4,3 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,1 % (3,5 %)
Activités immobilières 2 4,3 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 10,6 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 8,5 % (12,3 %)
Autres activités de services 2 4,3 % (8,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,5 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 47 entreprises implantées à Monfort), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :

  • Carrere, construction de routes et autoroutes (12 643 k€)
  • Diffusion Conseil Strategie, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services (319 k€)

Agriculture modifier

La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole occupant le nord-est du département du Gers[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 43 38 31 23
SAU[Note 10] (ha) 1 481 1 291 1 319 1 113

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 38 en 2000 puis à 31 en 2010[35] et enfin à 23 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[36],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 481 ha en 1988 à 1 113 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 34 à 48 ha[35].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
La maison natale du poète Guillaume du Bartas.
 
L'ancienne halle.

Le village conserve, entre autres :

  • La maison natale de Guillaume Saluste du Bartas (demeure de style Renaissance remarquable par la finesse de ses proportions et de ses fenêtres à meneaux sculptés – MH – située dans la Grande Rue Saluste-du-Bartas).
  • La place à arcades avec halle ancienne (aujourd'hui place de la Mairie).
  • Une partie de l'ancienne enceinte fortifiée.
  • Des maisons anciennes à colombage XIVe – XVe – XVIe siècle (place de la Mairie, rue d'Embonneau, Grande Rue Saluste-du-Bartas, rue des Écoles…) ou en pierre avec portes ogivales (par exemple : à l'angle de la place de la Mairie et de la Grande Rue Saluste-du-Bartas…).
  • Des maisons de style Renaissance (par exemple l'immeuble abritant le bureau de poste – situé rue des Écoles –, le presbytère avec sa tour d'angle – situé derrière l'église…).

À proximité immédiate du village :

Personnalités liées à la commune modifier

Fait divers modifier

La tuerie de Monfort modifier

Le , deux couples de Néerlandais sont assassinés dans la ferme de « La Boupillère » ; les propriétaires, Artie et Marianne Van Hulst ainsi que sa sœur Dorothea Nieuwenhuis et son mari Johan sont les victimes de Kamel Ben Salah, employé par les Van Hulst pour effectuer des travaux de peinture[41].

Héraldique modifier

  Blasonnement :
De gueules à la montagne d'or mouvant de la pointe, sommée d'un créquier du même accompagné, en chef, de deux besants d'argent chargés d'une croix d'azur[42].

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Monfort » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Monfort » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Monfort » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Monfort » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Monfort » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Monfort », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « l'Arrats »
  6. Sandre, « l'Orbe »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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