Mohamed Zouaoui

footballeur tunisien

Mohamed Zouaoui
Image illustrative de l’article Mohamed Zouaoui
Portrait de Mohamed Zouaoui.
Biographie
Nationalité Protectorat français de Tunisie (jusqu'au ) et tunisien (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Naissance Voir et modifier les données sur Wikidata
Damas
Décès Voir et modifier les données sur Wikidata
Parcours senior1
SaisonsClubsM (B.)
Espérance sportive de Tunis
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Mohamed Zouaoui (arabe : محمد الزواوي), né en 1896 à Damas (Syrie) et mort le , est une personnalité du football tunisien.

Biographie modifier

Né en 1896 à Damas (Syrie)[1] dans une famille originaire de Kabylie[2], il étudie dans une médersa, son père refusant de voir son enfant étudier le français qui est la langue des colonisateurs[1]. En 1903, il suit des études à Halfaouine puis intègre, de 1916 à 1918, la mosquée Zitouna. Il abandonne toutefois ses études et devient apprenti cordonnier au souk El Blaghgia[1].

Cofondateur de l'Espérance sportive de Tunis (EST), il devient vice-président au sein du premier bureau directeur puis simple membre avec l'arrivée de Montassier à la tête du comité directeur, bien qu'il refusa dans un premier temps de faire partie d'un bureau auquel appartenait un Français[1]. Zouaoui joue durant douze ans à l'EST et a droit à un mandat symbolique de quelques semaines à la tête du club, en 1925, pour combler le vide créé par Chedly Zouiten parti suivre des études de médecine en France.

En 1928, il devient commerçant à Lafayette avant de travailler pour le compte d'un grand commerçant au souk El Attarine. Dès 1935, il travaille au magasin Nhas de l'Afrique du Nord avant de partager un commerce de fruits jusqu'en 1958[1].

Resté célibataire, il se consacre à l'éducation de huit enfants laissés par l'un de ses défunts parents[1].

Références modifier

  1. a b c d e et f Tahar Melligi, « La saga de l'EST : un passionnant roman d'amour », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991).
  2. Hafid Azzouzi, « Témoignages des descendants des Kabyles exilés en Tunisie en 1871 : «Des blessures qui ne cicatrisent jamais» », El Watan,‎ (ISSN 1111-0333, lire en ligne, consulté le ).