Miranda Sensorex
Image illustrative de l'article Miranda Sensorex

Type reflex
Format de pellicule 135
Format d'image 24 x 36 mm
Objectif Auto Miranda
Monture porte-objectifs Auto Miranda à baïonnette ou à vis de diamètre 44 mm
Obturateur plan focal
Temps de pose 1 s — 1/1 000 s, pose B 1/60 s avec flash
Modes de mesure Cellule CdS - TTL - mesure de la moyenne pondérée par le bas (élimine l'influence de la luminosité du ciel)
Sensibilités 25 — 1600 ISO
Modes d'exposition Manuelle
Viseur pentraprisme interchangeable
Mise au point manuelle
Chargement du film manuel
Compteur de vues additif
Alimentation pour le posemètre, pile au mercure 1.35 V PX625, (accepte les PX625A / LR9, meilleurs résultats avec les 1.35 V Zinc/air)
Poids 753 g. (boîtier nu), 978 g (avec objectif standard 50 mm f/1.9 ou f/1.8), 988 g. (avec objectif 35 mm f/2.8), 1096 g. (avec objectif 50 mm f/1.4)

Le Miranda Sensorex est un appareil photographique reflex mono-objectif 50 mm argentique fabriqué par la marque japonaise Miranda Camera Company de 1966 à 1972. Le Sensorex est lancé en 1966 pour un public semi-professionnel, il est le vaisseau amiral de la marque lors de son lancement et cherche à concurrencer le Nikon F ou le Topcon RE Super, mais à un prix assez inférieur. Il permet de monter des objectifs pourvus de la monture Miranda Auto (à baïonnette) ou à vis de diamètre 44 mm. Il est possible de monter différents systèmes de visée à la place du pentaprisme traditionnel, autorisant par exemple la visée poitrine tout en gardant fonctionnel le posemètre et la mise au point par le verre de visée. Il existe 7 versions du Sensorex, très proches dans les fonctionnalités.

Historique de conception et contexte modifier

Au milieu des années 1960, Miranda cherche à fabriquer un appareil reflex mono-objectif afin de battre le fer avec Nikon et son modèle F sorti en 1959 et Topcon avec son RE Super lancé en 1963. Miranda veut proposer un boîtier cependant moins cher que les deux appareils déjà présents sur le marché professionnel. À l'époque, d'autres marques comme Canon ou Minolta proposent bien sûr des reflex, mais ils ne possèdent pas l'option du pentaprisme interchangeable ou la mesure TTL à pleine ouverture[1]. Miranda s'attaque à ce marché restreint en proposant un appareil polyvalent à un prix très abordable.

Caractéristiques modifier

Défauts de conception ou causés par le vieillissement modifier

  • Détérioration classique des joints de lumière insérés dans des gouttières à l'arrière du boîtier. Ils permettent, quand ils sont en bon état, une étanchéité à la lumière qui pourrait exposer la pellicule et créer des artefacts. Comme c'est le cas pour la très grande majorité des appareils possédant ce type de joints, il est possible de les remplacer (soi-même ou par un spécialiste) pour un budget limité.
  • Si la batterie au mercure est restée trop longtemps dans son logement, cela peut occasionner une oxydation plus ou moins forte des contacts.


Notes et références modifier

  1. (en-US) Mike Eckman, « Miranda Sensorex (1966) », sur mike eckman dot com, (consulté le )

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier