Un microvie (mot formé de « micro » et de « espérance de vie ») est une unité de risque qui représente 30 minutes de la durée de vie moyenne d’un jeune adulte[1]. Les microvies permettent de mesurer l'impact sur l'espérance de vie des activités courantes, comme fumer quatre cigarettes en une journée ou rester assis devant la télévision. Ce concept, apparenté à celui de micromort a été proposé en 2012 par David Spiegelhalter et Alejandro Leiva.

Microvies perdues ou gagnées quotidiennement liées à divers facteurs de risques, à 35 ans et selon le sexe[2]
Facteur de risque et exposition quotidienne Hommes Femmes
Fumer une cigarette
Fumer 15–24 cigarettes −10 −9
Boire de l'alcool
"Premier verre" (10 g d'alcool) 1 1
Chaque verre supplémentaire (jusqu'à 6) −½ −1
Obésité
Par fraction de 5 unités au-dessus d'un IMC de 22,5 −3 −3
Sédentarité
2 heures assis devant la télévision −1 −1
Régime alimentaire
Viande rouge (85 g) −1 −1
Fruits et légumes, 5 portions (vitamin C sanguine >50 nmol/L) 4 3
Café
2-3 tasses 1 1
Activité physique
Premières 20 minutes d'exercice modéré 2 2
40 minutes suivantes d'exercice modéré 1 ½
Pollution
Vivre à Mexico comparé à Londres −½ −½

Voir aussi modifier

Micromort

Notes et références modifier

  1. Reprenons notre souffle project-syndicate.org, 14 février 2014
  2. (en)David Spiegelhalter, Using speed of ageing and "microlives" to communicate the effects of lifetime habits and environment, BMJ, 345, December 2012, doi 10.1136/bmj.e8223 [1], as corrected by BMJ 2012;345:e8676 [2]