On réserve, en général, le nom de microcalorimètre aux dispositifs permettent la mesure d'un dépôt d'énergie impulsionnel comme celui engendré par une interaction entre le rayonnement X ou gamma avec un absorbeur et le nom de microbolomètre aux dispositifs permettant la mesure de flux comme c'est le cas dans l'astronomie infrarouge.

Principe modifier

Le principe du calorimètre repose sur le fait que la capacité calorifique des matériaux tend vers 0 quand on descend à très basse température.

Types de microcalorimétrie modifier

Il existe plusieurs types de microcalorimétrie. Le titrage calorimétrique isotherme (ITC) et la calorimétrie à balayage différentiel (DSC) en sont deux exemples.

Le titrage calorimétrique isotherme est une technique qui permet notamment d'étudier avec une grande précision la liaison d'un ligand à une macromolécule ou l'interaction entre 2 macromolécules. Cette technique mesure le changement d'enthalpie lors de la liaison de biomolécules à température constante[1].

La calorimétrie à balayage différentiel permet d'étudier l'interaction entre des biomolécules, la stabilité des protéines, des transitions de phase lipidique, la micellisation de surfactants, la fusion d'acide nucléique et la stabilité de certains principes actifs (sous forme liquide)[2].

Limites de détection modifier

La limite de détection pour l'ITC se situe à environ 50µJ[3]

Notes et références modifier

  1. Malvern Panalitical, « Titration Calorimétrique Isotherme (ITC) », sur Malvern Panalytical (consulté le )
  2. Malvern Panalytical, « Calorimétrie Différentielle à Balayage (DSC) », sur Malvern Panalytical (consulté le )
  3. (en) Andrej Trampuz, Simone Salzmann, Jeanne Antheaume et Alma U. Daniels, « Microcalorimetry: a novel method for detection of microbial contamination in platelet products », Transfusion, vol. 47, no 9,‎ , p. 1643–1650 (ISSN 0041-1132 et 1537-2995, DOI 10.1111/j.1537-2995.2007.01336.x, lire en ligne   [PDF], consulté le )