Michel Herbillon
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| Michel Herbillon | |
 Michel Herbillon en 2010. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| En fonction depuis le (26 ans, 10 mois et 11 jours) |
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| Élection | 1er juin 1997 |
| Réélection | 16 juin 2002 17 juin 2007 17 juin 2012 18 juin 2017 19 juin 2022 |
| Circonscription | 8e du Val-de-Marne |
| Législature | XIe, XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République) |
| Groupe politique | UDF (1997-1998) DLI (1998-2002) UMP (2002-2015) LR (depuis 2015) |
| Prédécesseur | Alain Griotteray |
| Maire de Maisons-Alfort | |
| – (25 ans, 1 mois et 9 jours) |
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| Réélection | 11 mars 2001 9 mars 2008 23 mars 2014 |
| Prédécesseur | René Nectoux |
| Successeur | Olivier Capitanio |
| Conseiller général du Val-de-Marne | |
| – (8 ans, 9 mois et 21 jours) |
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| Circonscription | Canton de Maisons-Alfort-Sud |
| Prédécesseur | René Nectoux |
| Successeur | François Duluc |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Saint-Mandé (France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | UDF-PR (jusqu’en 1997) DL (1997-2002) UMP (2002-2015) LR (depuis 2015) |
| Profession | Cadre supérieur |
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Michel Herbillon, né le à Saint-Mandé, est un homme politique français. Il est député de la 8e circonscription du Val-de-Marne depuis le .
Biographie modifier
Avant la politique modifier
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1971, Service Public)[1], il travaille pendant 23 ans dans des secteurs économiques variés[2].
Carrière politique modifier
Il est élu maire en 1992 de Maisons-Alfort, suite de la démission en cours de mandat de son prédécesseur René Edmond Nectoux (maire de 1962 à 1992).
Il est élu député (XIe législature) le pour la première fois. Il succède ainsi à Alain Griotteray, député-maire de Charenton, lequel l'avait introduit en politique en le présentant au début de sa carrière à René Nectoux, qui l'avait à l'époque intégré dans son cabinet municipal[réf. souhaitée].
Il est réélu le pour la XIIe législature (2002-2007) et à nouveau reconduit le pour la XIIIe législature (2007-2012) dans la huitième circonscription du Val-de-Marne[3]. Il fait partie du groupe UMP dont il est le président de la section pour le Val-de-Marne.
Il est reconduit dans son mandat le pour la XIVe législature (2012-2017).
En , dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient, comme onze autres personnalités, secrétaire général adjoint de l’UMP, en plus du tenant du poste, Marc-Philippe Daubresse.
Il est élu le vice-président de la métropole du Grand Paris[4].
En , il figure dans la liste des parlementaires parrainant la candidature de Jean-François Copé à la primaire française de la droite et du centre de 2016[5].
Député sortant, il est réélu lors des élections législatives françaises de 2017 dans la 8e circonscription du Val-de-Marne avec Marie-Hélène Magne (1er maire adjoint de Charenton-le-Pont) comme suppléante. Le 2 juillet, il démissionne de son mandat de maire, la législation en vigueur ne permettant plus de cumuler les fonctions de député et de maire[6].
Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[7].
Lors des élections législatives de 2022, il est réélu député au second tour, avec 63,27 % des voix, devançant le candidat de la Nupes Erik Pagès[8].
Controverse sur la mort d'un jardinier dans un box appartenant au député modifier
Le , Mediapart révèle que Michel Herbillon était propriétaire depuis 2005 d'un box de parking d'une dizaine de mètres carrés sans fenêtres à Châtenay-Malabry dans lequel un jardinier septuagénaire — retrouvé mort début — a vécu pendant plusieurs années dans des conditions indignes[9],[10],[11],[12].
Le député estime être l'objet d'une infamie et affirme n'avoir jamais su qu'une personne vivait dans son box, auparavant propriété de sa mère, et qu'il n'a jamais visité[13]. Il affirme que son agence immobilière a visité les lieux et ne lui a rien signalé. L'agence a déclaré à Mediapart, qu'elle n'a pas pu visiter le box, car il était occupé[14].
Mandats modifier
- - : membre du conseil général du Val-de-Marne
- - : adjoint au maire de Maisons-Alfort
- - : maire de Maisons-Alfort
- depuis le : député de la huitième circonscription du Val-de-Marne
Autres modifier
- à : secrétaire général adjoint de l’UMP
Références modifier
- « Sciences Po Alumni », sur Sciences Po Alumni (consulté le )
- « Profession de foi Élections législatives de 2017 sur le site de Michel Herbillon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Fiche de Michel Herbillon sur le site de l'Assemblée Nationale
- Laurent Terrade, « Métropole du Grand Paris : "Nous avons tout à construire" : Patrick Ollier, député-maire (LR) de Rueil-Malmaison a été élu vendredi 22 janvier président de la Métropole du Grand Paris (MGP). Il devient ainsi le premier président de cette nouvelle collectivité née le 1er janvier 2016. Retour sur la mise en place et la gouvernance d'une entité aussi inédite que complexe avec ses douze "territoires" se substituant aux anciens EPCI. », Localtis Info, (lire en ligne).
- Jean-François Copé se qualifie pour la primaire à droite, Le Figaro
- « Maisons-Alfort : grosse émotion pour le passage de témoin à la mairie », sur Le Parisien, (consulté le )
- « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », sur l'Opinion, (consulté le )
- « Les archives des élections en France », sur www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
- Antton Rouget, « Mort dans la rue, « Monsieur Raymond » vivait dans le taudis souterrain d’un député LR », Mediapart, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un député LR louait un taudis à un jardinier, mort dans la rue », sur L’Humanité, (consulté le )
- « Logements insalubres : "Le business des marchands de sommeil est en plein essor" », sur france3-régions, (consulté le )
- « Mort dans la rue, "Monsieur Raymond" vivait depuis des années dans un box de parking insalubre appartenant à un député LR », sur Nice matin, (consulté le )
- « Mort d’un homme qui dormait dans le garage d’un député LR, l’élu crie à « l’infamie » », sur Le Point, (consulté le )
- Antton Rouget, « Un SDF vivait dans le taudis d’un député : la version de l’élu mise à mal », sur Mediapart, (consulté le )
Liens externes modifier
- Ressources relatives à la vie publique :
