Michel Collon

journaliste et essayiste belge
Michel Collon
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Michel Collon est un journaliste et essayiste belge.

Membre du Parti du travail de Belgique, il commence sa carrière au journal de ce parti, l'hebdomadaire Solidaire, avant de créer le collectif indépendant Investig’Action, relayé par un site Internet de « réinformation » qu'il gère avec une équipe de bénévoles.

Il se présente lui-même comme un spécialiste de l'analyse de la « propagande de guerre »[1] et de la « désinformation médiatique » et développe dans plusieurs de ses livres le concept de « médiamensonge » ou mensonge relayé par les médias, qui ne sont d'après lui que « la voix des pouvoirs économiques, financiers ou politiques », des organes de propagande manipulant l'opinion, notamment pour « justifier l'entrée en guerre d'un pays contre un autre ».

De ce fait, Michel Collon est considéré par plusieurs médias et sociologues comme un auteur complotiste.

Biographie modifier

Michel Collon milite jusqu'en 1977 à l'Union des communistes (marxistes-léninistes) de Belgique (UC(ml)B) avant de rejoindre le Parti du travail de Belgique (PTB) nouvellement créé[2].

Il travaille à l'hebdomadaire Solidaire, journal officiel du PTB[3],[4], dont il fut, un temps, membre du Comité central et où il reste une des principales références dans les formations dispensées[5].

Investig'Action : « réinformation » et conspirationnisme modifier

Il poursuit son travail de journaliste de manière indépendante à travers livres, films, un site Internet de « réinformation » (Investig'Action)[6] qu'il gère avec une équipe de bénévoles, et une lettre d'information hebdomadaire. Dénoncé pour son confusionnisme par des organisations antifascistes, Investig'Action publie des textes de personnalités liées à l'extrême droite[7]. Le site complotiste relaye également la propagande de guerre pro-Assad à propos du conflit syrien[8].

Dans l'ouvrage collectif Médias et censure : figures de l'orthodoxie, publié par Les Éditions de l'université de Liège, il figure sous le libellé « journaliste et analyste des médias en temps de guerre et de conditionnement géopolitique et militaire »[9].

Il se présente sur son site comme « spécialiste de la désinformation »[10],[11].

Il est membre du Conseil consultatif de la chaîne de télévision vénézuélienne Tele Sur. Il est chroniqueur pour la chaîne de télévision RT[12], contrôlée par l'État russe et critiquée pour sa propagande pro-russe et conspirationniste[13],[14],[15].

Prises de position modifier

Michel Collon prend position contre l'intervention de l'OTAN durant la guerre du Kosovo en 1999[16].

Il a organisé des déploiements d'« observateurs civils » en Yougoslavie et en Irak (en 2002)[17].

Il a participé à la conférence « anti-impérialiste » Axis for Peace, organisée en 2005 par Thierry Meyssan du Réseau Voltaire[18]. Rudy Reichstadt, fondateur du site Conspiracy Watch, qualifie la liste des participants de « who’s who des auteurs conspirationnistes les plus en vue de l’époque[19]. »

Il a dénoncé l'utilisation d'une photo qui laissait croire que des soldats chinois s'étaient déguisés en moines bouddhistes et avaient provoqué les émeutes du printemps 2008 au Tibet[20]. Cet usage avait été dénoncé dès le sur le site Tibet-info par Jean-Paul Ribes, lui-même abusé quelques heures le [21]. Selon le Los Angeles Times, cette photo provient du tournage à Lhassa en 2001-2002 du film Le Talisman de Peter Pau[22].

En 2008, il a déclaré qu'Israël est « l’État le plus raciste au monde »[23]. L'année suivante, il fait partie des signataires d'un appel lancé par l'ancienne secrétaire générale du PTB, Nadine Rosa-Rosso, et adressé à tous les candidats au Parlement européen demandant « le retrait immédiat et inconditionnel du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes »[24].

En , à la suite de pressions de syndicalistes se réclamant de l'antifascisme[25], la CGT refuse à Michel Collon l'accès à la Bourse du travail de Paris. Celui-ci répond à cette attaque[26] mais aussi l'universitaire Annie Lacroix-Riz, laquelle dénonce l’atteinte portée à la liberté d’expression du journaliste belge[27].

En 2012, il se rend en Libye[28].

Lors d'une conférence organisée à Roubaix par le « Front uni des immigrations et des quartiers populaires », proche de Saïd Bouamama, et consacrée à l'attentat contre Charlie Hebdo, il affirme, d'après un article de Nord Éclair, que « Comme toujours dans les médias, on a les faits, une partie des faits, et de préférence, les sensationnels, et une autre partie des faits est mise de côté. Par exemple, les frères Kouachi ont en réalité été formés et armés par Fabius et consorts pour aller faire la guerre à un gouvernement qui dérangeait les multinationales des États-Unis et d’ailleurs ». Le journaliste, Julian Gilman, conclut que Collon « verse dans une thèse paranoïaque de complot médiatique, économique et géopolitique »[29],[30].

Concept de « médiamensonge » modifier

Le concept de « médiamensonge » est créé par le journaliste Gérard de Sélys dans le dossier Médiamensonges[31], paru en 1991. Y sont décortiquées des techniques de manipulation idéologique mises en pratique dans les médias. Le même thème est abordé par l'historienne belge Anne Morelli dans Principes élémentaires de propagande de guerre (2010), ouvrage inspiré du livre de l'homme politique Britannique Arthur Ponsonby, Falsehood in Wartime (1928), qui décrit les mécanismes essentiels de la propagande utilisée durant la Première Guerre mondiale.

Le concept est popularisé[32] par Michel Collon, qui le reprend à son compte dans plusieurs de ses ouvrages[33],[34]. Michel Collon applique ce concept pour dénoncer une « propagande » servant à justifier l'entrée en guerre d'un pays aux yeux de son opinion publique.

Interrogé par une journaliste de L'Obs, Gérard de Sélys évoque une « récupération excessive » par Collon du concept qu'il a créé. Il ne souscrit pas à l'idée d'un grand complot rassemblant médias et gouvernements et ajoute au sujet de Collon : « Il l’utilise n’importe quand, n’importe comment. Il en a fait son mot fétiche. Il l’utilise à toutes les sauces. C’est comme quelqu’un qui ressortirait trop souvent la même blague[35]. »

Critiques modifier

Guerre du Golfe modifier

Analysant l'ouvrage de Collon intitulé Attention, médias ! Médiamensonges du Golfe - Manuel Anti-manipulation consacré au traitement médiatique de la guerre du Golfe, le journaliste Baudouin Loos explique que l'auteur « utilise avec un aplomb stupéfiant les mêmes procédés grossiers — amalgames, omissions, etc. — qu'il reproche aux médias » et constate qu'il ne sélectionne parmi les articles que ceux susceptibles de corroborer sa thèse en oubliant tout le reste et le taxe au passage de « mauvaise foi »[36].

Ex-Yougoslavie modifier

Commentant le livre Poker menteur. Les grandes puissances, la Yougoslavie et les prochaines guerres (1998), l'écrivain Louis Dalmas trouve qu'« il remet une gauche – désorientée par les obsessions de ses porte-parole – dans le droit chemin », en lui rappelant que « ses cibles essentielles » sont « non pas le nationalisme serbe mais l'hégémonie du grand capital », appuyé sur l'impérialisme américain, et « les avancées de l'obscurantisme religieux » dans le monde[37].

Dans son livre Poker menteur, Michel Collon soutient que les Massacres de Markale ne sont pas le fait des Serbes et qu'ils ont été commis pour rendre ces derniers coupables de crime contre l'humanité et justifier des représailles contre eux[38]. À propos de l'obus de mortier qui, le , tua 68 personnes au marché de Sarajevo et provoqua l'ultimatum de l'OTAN aux Serbes de Bosnie, l'écrivain Michèle Savary, auteur de La Serbie aux outrages (éditions L'Âge d'Homme), soutient que « Michel Collon pose certaines questions pertinentes », affirmant notamment que ce jour-là les détecteurs de bombardements de l'ONU n'enregistrèrent aucun tir serbe[39],[40].

OTAN modifier

Amené à traiter d'un ouvrage de Michel Collon – Monopoly. L’Otan à la conquête du monde, EPO, Bruxelles, 2000 –, Henri Maler, membre fondateur d'Acrimed, écrit ceci : « Son démontage de la propagande de l’OTAN et des déformations, voire des falsifications, de l’information véhiculées par la majeure partie de la presse est éloquent. Mais à trop accumuler de silences derrière tant de dénonciations, la critique de Michel Collon perd vite la crédibilité qu’elle a cru gagner à grand renfort de précisions, notamment quand elle ne trouve à reprocher à Milošević que d’avoir – pour préserver les acquis du socialisme ? – cédé à la tentation d’un nationalisme un tantinet criminel[41]. »

Syrie modifier

Dans un article du journal Le Monde daté du sur le conflit syrien, le journaliste Christophe Ayad voit dans Michel Collon, « militant belge de la gauche radicale », un des membres de « la galaxie hétéroclite des soutiens au régime de Bachar Al-Assad » qui « va de l'extrême gauche à l'extrême droite ». Christophe Ayad considère que les positions de Michel Collon « rejoignent celles de Thierry Meyssan, fondateur du Réseau Voltaire et auteur de L'Effroyable Imposture »[16].

En mai 2013, Politis écrit, à propos du conflit syrien, que — dans un contexte où Bachar el-Assad organise un blocus de l'information libre et se dit victime d'un vaste complot international, où « tout événement est en permanence remis en question », où « toute information produit son contraire » — cette « désinformation » ou « réinformation », est largement relayée par « les réseaux conspirationnistes, dans la lignée du Réseau Voltaire fondé par Thierry Meyssan ou Investig'Action », qui « déversent en continu un discours de soutien au régime de Bachar el-Assad »[6].

Allégations d'antisémitisme modifier

Le blogueur Marcel Sel affirme avoir « consulté plusieurs centaines de ses articles, et […] retrouvé au moins 34 occurrences qui correspondent à la définition de l’antisémitisme retenue par l’Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste et votée par le Parlement européen en juin 2017 »[42]. En , ces allégations amènent la Communauté française de Belgique à annuler la participation de Michel Collon à une séance de dédicaces programmée au Salon du Livre francophone de Beyrouth[43].

En , Michel Collon attaque en diffamation Marcel Sel et lui réclame 10 000 euros au titre de dommages et intérêts. Selon le courrier adressé à ce dernier par l'avocat de Collon, un article du blog de Sel serait attentatoire à l'honneur de Collon, notamment parce que l'article en question le traite d'« antisémite, de "rouge-brun", (...) qu’il "minimise" les attentats terroristes, que la collusion avec M. Collon est "irrémédiablement insoutenable" »[44].

Le , la section civile de la 9e chambre du tribunal de première instance de Bruxelles déboute Michel Collon, jugeant sa demande non fondée. Selon le tribunal, « faire droit à la demande serait regardé comme la permission donnée à l'un de s'exprimer et l'interdiction faite à l'autre d'encore le critiquer ». La Cour conclut que faire droit à la demande de Michel Collon reviendrait à s'accorder une ingérence disproportionnée au regard de la liberté d'expression[45]. Michel Collon ayant fait appel, la Cour d'Appel de Bruxelles confirme le le jugement rendu en première instance[46].

Autres critiques modifier

Les sociologues Marc Jacquemain et Jérôme Jamin expliquent que l’élément central des travaux de Michel Collon est basé sur une mise en cause généralisée des analyses produites par les médias et les organismes gouvernementaux qui sont systématiquement décrits comme manipulateurs. Les médias « mainstream » et leurs journalistes ne seraient en définitive que la voix des pouvoirs économiques, financiers ou politiques. Jacquemain et Jamin rapportent les propos de Collon selon lesquels « les médias ne sont pas une sorte de "quatrième pouvoir" qui permettrait de prendre ses distances par rapport aux autres. Ils sont partie intégrante de ces pouvoirs. On comprend pourquoi il n’est pas question qu’ils aident les citoyens à faire preuve d’esprit critique envers ces multinationales qui les financent et les dirigent. […]. Les médias ne sont pas le grain de sable dans la machine. Ils sont au contraire l’huile qui permet de faire tourner sans à-coups le moteur de l’économie et de la guerre. Si on disait à la télévision : "La pauvreté, elle est voulue, les riches l’organisent pour vous forcer à accepter n’importe quel salaire", si on disait "Les pauvres paient les guerres des riches, afin que ceux-ci puissent encore mieux les appauvrir", bien évidemment, ça serait la révolution le lendemain »[47]. Selon les deux auteurs, cette démarche permet à Collon de prouver que, contrairement à la masse des citoyens ordinaires, il a tout compris et de se poser en « vrai héros de la résistance moderne aux dominations de toutes sortes »[48].

Jacquemain et Jamin considèrent en outre que la démarche de Collon relève de la théorie du complot, et est extrêmement réductrice en ce sens qu’elle réduit la marche du monde à un « système basé sur trois lois fondamentales extrêmement simples : (1) la toute-puissance des multinationales sur tous les autres acteurs politiques, économiques et financiers ; (2) la nécessité pour ces dernières de piller les richesses des peuples et (3) la nécessité de provoquer des guerres pour permettre ce pillage », le tout étant soumis à « la volonté, et à la seule volonté, de quelques barons de la finance ou de l’industrie ». Dans ce raisonnement Collon passe sous silence le fait que les interactions entre les multiples agents économiques, sociaux et politiques influent également sur l’histoire[49]. Ils relèvent que cette approche est caractéristique des théoriciens du complot qui inversent la méthode scientifique : plutôt que de mettre la théorie à l’épreuve, ils affirment être dépositaires de la vérité et se soucient alors de rassembler les éléments qui confortent cette vérité[50].

Michel Collon est considéré par trois journalistes comme un auteur complotiste[51],[52],[8].

En , la journaliste Caroline Fourest le qualifie de « roi des complotistes belges »[53] et renouvelle cette critique dans le documentaire Les Obsédés du complot, diffusé sur France 5 en [54].

Publications modifier

  • Attention, médias ! Médiamensonges du Golfe - Manuel Anti-manipulation, EPO, Bruxelles, 1992 (ISBN 978-2-87262-087-6)
  • Poker menteur, Les grandes puissances, la Yougoslavie et les prochaines guerres, EPO, Bruxelles, 1998 (ISBN 2-87262-114-8) (traduit en anglais sous le titre Liar's poker: the great powers, Yugoslavia and the wars of the future, International Action Center, New York, 2002)
  • Monopoly, L'Otan à la conquête du monde, EPO, Bruxelles, 2000 (ISBN 2-87262-171-7)
  • L'Empire en guerre (ouvrage collectif), Le Temps des cerises, Paris, 2001 (ISBN 2-84109-331-X)
  • « Le droit à l'information est un combat. Médiamensonges et propagande de guerre », in Médias et Censure: figures de l'orthodoxie (ouvrage collectif, ss la dir. de Pascal Durand), Les Éditions de l'Université de Liège, 2004, (ISBN 2-930322-70-5), 243 p., p. 153-164
  • Bush, le cyclone, Les lois économiques qui mènent à la guerre, la pauvreté et d'autres crimes, Oser dire, 2005 (ISBN 2-919937-04-9)
  • (en) Media lies and the conquest of Kosovo: NATO's prototype for the wars of globalization, Unwritten History, Inc., New York, 2007
  • Les 7 Péchés d'Hugo Chavez, Éditions Investig’Action/Éditions Couleur livres, Bruxelles/Charleroi, 2009 (ISBN 2-87003-530-6)
  • Israël, parlons-en ! (ouvrage collectif sous sa direction), Éditions Investig’Action/Éditions Couleur livres, Bruxelles/Charleroi, 2010 (ISBN 978-2-87003-549-8)
  • La stratégie du chaos : impérialisme et islam (en collaboration avec Mohamed Hassan et Grégoire Lalieu), Éditions Couleur Livres asbl, 2011, (ISBN 2870035721 et 9782870035726)
  • Libye, Otan et médiamensonges - Manuel de contre-propagande, ouvrage collectif écrit avec Jean Bricmont, Cédric Rutter et Simon de Beer, Éditions Investig’Action/Éditions Couleur livres, Bruxelles/Charleroi, 2011 (ISBN 978-2-87003-588-7)
  • Je suis ou je ne suis pas Charlie ?, Éditions Investig’Action, Bruxelles/Charleroi, 2015 (ISBN 978-2-9308-2701-8)
  • Le Monde selon Trump, Michel Collon et Grégoire Lalieu, Éditions Investig’Action, Bruxelles, 2017 (ISBN 978-2-930827-08-7)
  • Pourquoi Soral séduit. Tome 1 – Pour une véritable critique du capitalisme, Éditions Investig’Action, Bruxelles, 2017 (ISBN 978-2930827094)
  • USA, les 100 pires citations, Éditions Investig’Action, Bruxelles, 2018 (ISBN 978-2-930827-45-2)
  • La Gauche et la Guerre, Éditions Investig’Action, Michel Collon et Saïd Bouamama, Bruxelles, 2019 (ISBN 978-2-930827-61-2)
  • Planète Malade. 7 leçons du Covid ou l'urgence de repenser le système, Éditions Investig’Action, Bruxelles, 2020 (ISBN 978-2-930827-35-3)
  • Ukraine. La guerre des images - 50 exemples de désinformation, Éditions Investig’Action, Bruxelles, 2023 (ISBN 978-2-931166-03-1)
  • Israël, les 100 pires citations, Éditions Investig’Action, Jean-Pierre Bouché et Michel Collon, Bruxelles, 2023 (ISBN 978-2-930827-32-2)

Documentaires modifier

Réalisation modifier

  • 1999 : Sous les bombes de l'Otan, Michel Collon et Carlos Fittoria (45 minutes), Bruxelles
  • 2002 : Les Damnés du Kosovo, Michel Collon et Vanessa Stojilkovic (78 minutes). Film documentaire sur la guerre menée par l’Otan en Yougoslavie.

Production modifier

  • 2006 : Bruxelles–Caracas, Vanessa Stojilkovic (78 minutes). Film documentaire en noir et blanc sur l’expérience du Venezuela.

Conférences modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Deville Marion (2016) Orientation et simplification des représentations comme outils de propagande dans le débat public : l'exemple de la décision d'intervention militaire française en Syrie | Institut de recherches sociologiques | Université de Genève ; Workingpaper préparé pour le XXe congrès des sociologues de langue française, AISLF en partenariat avec l’Université de Montréal et l’Université du Québec à Montréal, 4-8 juillet 2016, Montréal (voir p. 16)
  2. Pascal Delwit, PTB : nouvelle gauche, vieille recette, Neufchateau, Luc Pire éditions, , 381 p. (ISBN 978-2-875-42095-4 et 2-875-42095-X, OCLC 879152738, lire en ligne) : « [...] Éric Pollet, Jean Pestieau, Maria McGangan et Michel Ciollon tiendront jusqu'en 1977 avant de constater l'échec de l'UC(ml)B. Ils rejoindront alors le nouveau PTB. [...]. Jean Pestieau, Marie McGangan et Michel Collon sont aujourd'hui les trois derniers membres du PTB à avoir milité initialement à l'Union des communistes (marxistes-léninistes) de Belgique ».
  3. Julien Versteegh, « Interview : Le journaliste Michel Collon sur les évènements de Gaza », Parti du travail de Belgique,  : « Spécialiste des médias et des conflits, il a longtemps travaillé pour le Solidaire. »
  4. (en) The Middle East Abstracts and Index Part 1, Library Information and Research Service, 2001, p. 316 : « Michel Collon, correspondent of Solidaire, the weekly newspaper of the Workers' Party of Belgium. »
  5. Pascal Delwit, PTB : Nouvelle gauche, vieille recette, Éditions Luc Pire, 2014, (ISBN 978-2-8754-2095-4), 384 pages (livre numérique) : « Membre du Comité central du PTB, Michel Collon avait refusé de céder un héritage au parti, ce qui a provoqué son départ du CC. Toujours actif au PTB, il est une des principales références dans les formations dispensées par le parti. »
  6. a et b « Le peuple, ce grand absent », sur Politis.fr, (consulté le )
  7. « Michel Collon », sur Conspiracy Watch (consulté le ).
  8. a et b Catherine Gouëset, « La Syrie, terre de mission des conspirationnistes », L'Express, .
  9. Présentation des auteurs, in Médias et Censure: figures de l'orthodoxie, ouvrage collectif ss la dir. de Pascal Durand), Les Éditions de l'Université de Liège, 2004, p. 241-242.
  10. Hala Kodmani, « Des réseaux français au service de la Syrie », Libération,  : « le Belge Michel Collon, comme il se présente lui-même sur son blog. »
  11. Olivier Mukuna, Égalité zéro: enquête sur le procès médiatique de Dieudonné, Blanche, 2005, 236 p., p. 75 : « Sur son site, le journaliste belge Michel Collon, spécialisé en manipulation et désinformation médiatique, produit une synthèse qui ne trouve aucun écho auprès des médias [...]. »
  12. « Russia Today : allo Paris, ici Moscou », Libération,  : « Michel Collon, un ancien militant communiste belge désormais aux commandes d’'Investig’Action, un site qui pourfend les médiamensonges et les manipulations »
  13. Tiphaine Le Liboux, « La chaîne Russia Today, porte-voix des intérêts russes », Le Monde, .
  14. Rudy Reichstadt, « Russia Today, la chaîne conspirationniste du Kremlin », sur Conspiracy Watch / Observatoire du conspirationnisme (consulté le ).
  15. Jérôme Lefilliâtre, « Russia Today et Sputnik, les voix de Moscou », Libération, .
  16. a et b Christophe Ayad, « Le petit monde composite des soutiens au régime syrien », Le Monde, (reproduit sur le site Conspiracy Watch).
  17. Julien Versteegh, op. cit. : « Avec Stop USA !, il a […] a organisé une délégation de 120 « inspecteurs de la paix » de 17 pays en Irak en avril 2002. »
  18. Le colloque pour la paix dans le monde, les 17 et 18 novembre 2005, sur le site axisforpeace.net (page « Les participants »).
  19. Rudy Reichstadt, « Conspirationnisme : Un état des lieux - Note n° 11 », Fondation Jean-Jaurès, Observatoire des radicalités politiques, 24 février 2015, [lire en ligne].
  20. Critique notamment publiée dans Le Quotidien du peuple du 3 avril 2008 : « Enquête sur une photo manipulée ».
  21. Comité de soutien au peuple tibétain, « Une photo à ne pas diffuser »,  : « Malgré nos vérifications, nous avons nous-mêmes été abusés quelques heures le 30 mars ».
  22. (en) Mark Magnier, « Photo of Chinese forces with monks' robes proves illusory », Los Angeles Times, .
  23. Dans l'émission Ce soir ou jamais du 3 décembre 2008 sur France 3 : « Israël, qui est l’État le plus raciste au monde, qui a chassé les Palestiniens de leurs terres, qui viole toutes les résolutions des Nations unies. »
  24. Claude Demelenne, « Un « parti iranien » en Belgique ? », La Libre Belgique, .
  25. Collectif Missak et Mélinée, Michel Collon chassé de la bourse du travail : Ce n'est qu'un début !, missaketmelinee.wordpress.com, 19 février 2012.
  26. Michel Collon interdit de conférence à la bourse du travail de Paris 9 novembre 2011.
  27. Annie Lacroix-Riz, « Sur l'affaire Collon », frontsyndical-classe.org, .
  28. Selon le journal Le Monde, ce voyage s'est déroulé « à l'invitation du régime ».
  29. Julian Gilman, « Charlie, prétexte à développer la théorie du complot », Nord Éclair,‎ (lire en ligne).
  30. « Michel Collon sur les attentats de Charlie Hebdo : « les frères Kouachi ont été armés par Fabius » », Conspiracy Watch, .
  31. Bernard Cassan, compte rendu de « Médiamensonges », Le Monde diplomatique, .
  32. Guillaume Cazeaux, Odyssée 2.0 : La démocratie dans la civilisation numérique, Armand Colin, , 320 p. (ISBN 978-2-200-29195-2, lire en ligne).
  33. « Sélection d'ouvrages, dont Attention, médias ! Médiamensonges du Golfe », Le Monde, .
  34. Serge Halimi, compte rendu de Poker Menteur de Michel Collon, in Le Monde diplomatique, juillet 1998.
  35. Marion David, « J’ai discuté avec le père des « médiamensonges » », L'Obs, (consulté le ).
  36. Baudouin Loos, Livres : la guerre du golfe en question, Le Soir, 11 août 1992.
  37. Louis Dalmas, La pensée asphyxiée, L'âge d'homme, 1999, 238 p., p. 183-184.
  38. Kosta Christitch, La résistance serbe : chroniques, L'âge d'Homme, (ISBN 978-2-8251-1285-4, lire en ligne)
  39. Michèle Savary, La Serbie aux outrages, L'âge d'homme, 2001, 167 p., p. 93-94.
  40. Michel Collon, Poker menteur : les grandes puissances, la Yougoslavie et les prochaines guerres, Editions Aden, , 379 p. (ISBN 978-2-87262-114-9, lire en ligne).
  41. Henri Maler, Des fleurs moralisantes au bout du fusil, Acrimed, 1er juin 2000 (version initiale d’un article paru dans Le Monde diplomatique).
  42. Géraldine Kamps, « Michel Collon, en invité respectable », Centre communautaire laïc juif,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Géraldine Kapms, « Michel Collon ne sera pas le bienvenu au stand de la Fédération Wallonie Bruxelles », Centre communautaire laïc juif,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. Yves Kengen, « Arrête tes Colloneries! », Entre les lignes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « Michel Collon a été débouté au civil par Marcel Sel, qui l'avait qualifié d'antisémite », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. « La Cour d'appel de Bruxelles conforte le droit à la satire », RTL Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. Marc Jacquemain et Jérôme Jamin, L’histoire que nous faisons - Contre les théories de la manipulation, Éditions du Centre d’Action Laïque, Bruxelles, 2008, p. 33-34.
  48. Marc Jacquemain et Jérôme Jamin, op. cit., p. 35.
  49. Marc Jacquemain et Jérôme Jamin, op. cit., p. 41-43.
  50. Marc Jacquemain et Jérôme Jamin, op. cit., p. 40.
  51. Christine Rousseau, « TV – « Complotisme, les alibis de la terreur » », Le Monde, .
  52. Marion David, « J’ai discuté avec le père des « médiamensonges » », L'Obs, .
  53. Caroline Fourest, « Les « Y’a bon Awards » déshonorent l’antiracisme », sur wordpress, (consulté le )
  54. Caroline Fourest, « Les réseaux de l'extrême »  , Télérama, .

Annexes modifier

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Vidéographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier