Ménaka

commune malienne
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Ménaka
Ménaka
Vue générale de Ménaka en octobre 2007
Administration
Pays Drapeau du Mali Mali
Région Gao
Cercle Ménaka
Maire Bayes Ag Mohamed (Adéma-Pasj)
Démographie
Population 20 702 hab. (2009)
Densité 9,5 hab./km2
Population précédent recensement 14 781 hab.
Géographie
Coordonnées 15° 55′ 00″ nord, 2° 24′ 00″ est
Superficie 218 500 ha = 2 185 km2 [1]
Localisation
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Ménaka
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Ménaka

Ménaka (en berbère : ⵎⵏⴾⴰ) est une ville et une commune du Mali, dans le cercle de Ménaka dans la région de Gao, et le futur chef-lieu de la nouvelle région de Ménaka[2].

Géographie modifier

Ménaka est bordée à l’est par la commune d’Inékar, au nord par celle de Tidermène, à l’ouest par le cercle d'Ansongo et au sud par la ville d'Ouallam en République du Niger.

Population modifier

Histoire modifier

 
La porte de la ville de Ménaka.

Au xixe siècle, la localité de Ménaka a été la « capitale » des Touaregs Iwilimiden.

La commune de Ménaka est créée en 1999[3].

Lors de l'insurrection de 2012, la ville est la première à tomber sous le contrôle d'un groupe rebelle touareg, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), le [4]. Le MNLA est rapidement supplanté par des mouvements islamistes comme Ansar Dine, et surtout le MUJAO qui prennent le contrôle de la ville et y instaurent la charia. À la suite de l'engagement militaire de la France en janvier 2013 dans le cadre de l'opération Serval, l'armée française, appuyée par celle du Mali, reprend progressivement la boucle du Niger et notamment Gao le 26 et . De manière coordonnée, le même jour un contingent de soldats tchadiens et nigériens, venus du Niger, reprend Ménaka ainsi qu'Andéramboukane aux islamistes[5]. Durant les mois qui suivent, les troupes nigériennes sont chargées par la MINUSMA, avec des éléments français, de sécuriser la ville[6].

Au cours du mois de , la ville connaît un important afflux de déplacés (plus de 2 500 personnes) fuyant « d'abord les violences de l'État islamique, mais aussi les bombardements de l'armée malienne »[7]. L'émir du JNIM (qui a succédé à Ansar Dine), Iyad Ag Ghali, évoque « une période [...] sanglante où les gens se trouvent entre l'enclume des extrémistes et le marteau de l'armée de l'apostasie et des mercenaires de Wagner »[8],[9].

Administration modifier

Année Maire élu Parti politique
2004 Bayes ag Mohamed Adéma-Pasj
2009 Bayes ag Mohamed Adéma-Pasj

Aux dernières élections communales du 26 avril 2009, la liste de l'ADEMA a recueilli 19 sièges, les 4 autres se répartissant équitablement entre le RPM et l'URD[10]. Il y a eu 16 910 suffrages exprimés pour 27 811 inscrits.

Jumelage modifier

Notes et références modifier

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier