Maxime Serpeille

journaliste français

Maxime Serpeille
Image illustrative de l’article Maxime Serpeille
Photographie par Jules Beau, vers 1899.

Surnom Coqhardy
Naissance
Ancien 10e arrondissement de Paris
Décès (à 72 ans)
16e arrondissement de Paris
Nationalité Français
Profession Journaliste
Distinctions honorifiques Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur
Officier de l'Ordre des Palmes académiques Officier de l'ordre des Palmes académiques
Chevalier du Mérite agricole
Historique
Presse écrite Le Gaulois, Le Petit Journal, Le Vélo, L’Œuvre

Maxime Serpeille, né à Paris le et mort dans cette même ville le , est un journaliste français.

Biographie modifier

Né le au no 34 de la rue de l'Université, Maxime-Edmond-Ambroise-Émile Serpeille est le fils de Jean-Antoine-Joseph Serpeille, propriétaire, et de Cécile Dréan de Saint-Réal.

Maxime Serpeille commence sa carrière de journaliste en 1880, au Gaulois[1]. Vers 1887, il devient l'un des plus proches collaborateurs de Pierre Giffard au Petit Journal[1], où il écrit notamment sous le nom de plume « Coqhardy » (également utilisé par René Maizeroy). Il écrit ensuite pour le Vélo puis L’Œuvre de Gustave Téry, dont il est secrétaire de rédaction. En 1898, il lance une revue bimensuelle illustrée, La Presse internationale, dont il est rédacteur en chef, avec Maurice Feuillet pour directeur artistique[2]. De 1902 à 1913 il dirige la maison d'édition de partitions musicales M. Serpeille. En 1910 il est secrétaire général des Chorégies d'Orange. En 1918, il est secrétaire général de La Vérité, un journal pacifiste qui a compté Boris Souvarine parmi ses collaborateurs[3].

Officier de l'Instruction publique depuis 1892[4] et chevalier du Mérite agricole depuis 1903[5], Serpeille est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1925.

Mort à Paris le , il est inhumé le 27 après des obsèques célébrées en l'église Notre-Dame-de-Grâce-de-Passy[6].

En 1885, Maxime Serpeille a épousé Christine de Gobineau (1857-1944), fille du comte Arthur de Gobineau, auteur de l'Essai sur l'inégalité des races humaines. Avant de divorcer en 1907, le couple a eu deux fils, Clément (1886-1944) et Louis (1889-1956). Militant antisémite dans les années 1930 puis membre de l'Institut d'étude des questions juives sous l'Occupation, Clément Serpeille de Gobineau est mort lors d'un bombardement en . Cet engagement contraste avec les positions dreyfusardes du père de Clément[7].

Références modifier

  1. a et b Bulletin de l'Association des journalistes parisiens, no 46, 1931, p. 30.
  2. L'Aurore, 2 mars 1898, p. 3.
  3. Boris Souvarine, « L'anniversaire de l'attentat contre Lénine », Bulletin communiste, 4 janvier 1923, p. 520.
  4. Le Figaro, 14 janvier 1892, p. 2.
  5. Le Petit Parisien, 3 juillet 1903, p. 2.
  6. Le Matin, 26 septembre 1930, p. 2.
  7. Simon Epstein, Les Dreyfusards sous l'Occupation, p. 1943.

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