Max Elloy

acteur français
Max Elloy
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Maxime ElloyVoir et modifier les données sur Wikidata
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Max Elloy (de son vrai nom Maxime Elloy), né le à Paris XIXe et mort le à Paris XVIIIe, est un batteur de jazz virtuose, membre des Collégiens de Ray Ventura, acteur vedette de comédies musicales, puis second rôle prolifique.

Biographie modifier

Max Elloy a commencé sa carrière artistique au milieu des années 1930 comme batteur de jazz à Paris, milieu où il était considéré comme un maître et une référence[1]. Il joue alors principalement à la Croix du Sud, au sein d'une formation qui préfigure le Hot Club de France et qui réunit André Ekyan, Alain Romans et Stéphane Grappelli[2]. Elloy collaborera avec Django Reinhardt sur de nombreux enregistrements.

Quand Raymond Legrand décide, au début de l'Occupation allemande, de rassembler dans son orchestre de variétés l'élite des jazzmen parisiens, c'est à Max Elloy qu'il fait appel pour tenir la batterie[3]. Max Elloy apparaîtra pour la première fois sur le grand écran dans la comédie musicale du Grand orchestre de Raymond Legrand, Mademoiselle Swing, où il joue son propre rôle.

À la fin de l'Occupation allemande, Ray Ventura, de retour à Paris, recrée son orchestre (les "Collégiens"), et remplace Coco Aslan, qui - avec Louis Jouvet - s'est orienté vers le théâtre, par Max Elloy à qui Ventura demande d'abord de se contenter d'imiter Aslan et de plagier les gags de son invention[4]. La personnalité originale de Max Elloy l'emportera rapidement sur un plagiat incompatible.

Les Collégiens se lancent alors à leur tour dans la comédie musicale[5] et rencontrent un franc succès avec Nous irons à Paris, où Max Elloy se fait connaître du grand public d'après-guerre, puis Nous irons à Monte-Carlo où Elloy tient la vedette.

Avec le déclin des formations de jazz et des comédies musicales, et l'âge venant, Max Elloy deviendra un grand second rôle classique très prolifique, principalement dans le genre comique.

Filmographie modifier

Télévision modifier

Théâtre modifier

Références modifier

  1. Franck Bauer, 40 à Londres : l'espion qui venait du jazz, Paris, Bayard Jeunesse, , 479 p. (ISBN 2-227-47311-8), p. 21
  2. Marcel Azzola, Chauffe Marcel : mémoires, L' Archipel, , 202 p. (ISBN 2-84187-853-8)
  3. Hervé Le Boterf, La Vie parisienne sous l'Occupation, Paris, Editions France-Empire, , 517 p. (ISBN 2-7048-0834-1), p. 220
  4. Jacques Hélian, Les Grands orchestres de music-hall en France : souvenirs et témoignages, Paris, Filipacchi, , 236 p. (ISBN 2-85018-491-8), p. 102
  5. Phil Powrie, "The French musical: swing and Big Bands in the cinema of the 1940s and 1950s." Screen 54, no. 2, 2013, pp. 152-173.

Liens externes modifier

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