Maxéville

commune française du département de Meurthe-et-Moselle

Maxéville
Maxéville
Tour panoramique Les Aulnes.
Blason de Maxéville
Blason
Maxéville
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Métropole Métropole du Grand Nancy
Arrondissement Nancy
Maire
Mandat
Christophe Choserot
2020-2026
Code postal 54320
Code commune 54357
Démographie
Gentilé Maxévillois, Maxévilloises [1]
Population
municipale
9 921 hab. (2021 en diminution de 1,68 % par rapport à 2015)
Densité 1 762 hab./km2
Population
agglomération
286 041 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 44″ nord, 6° 09′ 50″ est
Altitude Min. 189 m
Max. 365 m
Superficie 5,63 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nancy
(banlieue)
Aire d'attraction Nancy
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton Val de Lorraine Sud
(bureau centralisateur)
Législatives 6e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Localisation
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Maxéville
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Maxéville
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
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Maxéville
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Maxéville
Liens
Site web https://maxeville.fr/

Maxéville (prononcer [maksevil][2],[3],[4] ou [maʃevil][5]) est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Géographie modifier

Localisation modifier

Maxéville est une commune limitrophe de Nancy, longée à l'est par la Meurthe et traversée par l'autoroute A31 en direction de Metz. On distingue globalement trois quartiers traditionnels : Meurthe-Canal, le Centre et Champ-le-Bœuf, ce dernier, à l'extrême ouest, partagé avec Laxou. Un quatrième quartier a vu le jour sur le Haut de Lesse, dominant la vieille ville de ses 320 mètres, les Aulnes, en bordure du Haut-du-Lièvre nancéien.

Communes limitrophes de Maxéville
Champigneulles Malzéville
 
Laxou Nancy

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 804 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Statistiques 1991-2020 et records NANCY-ESSEY (54) - alt : 212m, lat : 48°41'16"N, lon : 6°13'17"E
Records établis sur la période du 01-09-1927 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 2,1 4,5 8,7 12,2 14,2 13,9 10,2 7,1 3,4 1 6,4
Température moyenne (°C) 2,6 3,5 6,9 10,2 14,2 17,9 20 19,6 15,6 11,3 6,4 3,5 11
Température maximale moyenne (°C) 5,4 7,1 11,6 15,8 19,8 23,5 25,8 25,4 20,9 15,5 9,4 6 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−21,6
13.01.1968
−24,8
21.02.1956
−15,9
04.03.1965
−6,8
02.04.1958
−4,2
03.05.1960
1,6
05.06.1953
2
01.07.1962
2,8
26.08.1966
−1,3
24.09.1948
−7,9
27.10.1950
−12,7
23.11.1998
−21,3
30.12.1939
−24,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
05.01.1999
20,8
27.02.19
26
31.03.21
29,3
18.04.1949
33
28.05.17
37,2
26.06.19
40,1
24.07.19
39,3
08.08.03
34,4
15.09.20
27,6
13.10.23
22,7
02.11.20
18,5
16.12.1989
40,1
2019
Ensoleillement (h) 524 801 1 396 1 812 2 056 2 235 2 348 2 194 1 719 1 046 521 432 17 083
Précipitations (mm) 64,4 54,8 54,1 44,3 67,9 56 63 67,2 61,1 66,5 68,9 78,1 746,3
Source : « Fiche 54526001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,4
−0,2
64,4
 
 
 
7,1
0
54,8
 
 
 
11,6
2,1
54,1
 
 
 
15,8
4,5
44,3
 
 
 
19,8
8,7
67,9
 
 
 
23,5
12,2
56
 
 
 
25,8
14,2
63
 
 
 
25,4
13,9
67,2
 
 
 
20,9
10,2
61,1
 
 
 
15,5
7,1
66,5
 
 
 
9,4
3,4
68,9
 
 
 
6
1
78,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Maxéville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[16] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (76,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,7 %), forêts (23,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,5 %), mines, décharges et chantiers (4,7 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement modifier

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 4 454, alors qu'il était de 4 074 en 2014 et de 3 880 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 88,6 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 11,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 26,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,4 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Maxéville en 2019 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 33,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (33,8 % en 2014), contre 57,2 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Maxéville en 2019.
Typologie Maxéville[I 1] Meurthe-et-Moselle[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 88,6 88,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,4 2 9,7
Logements vacants (en %) 11,1 9,3 8,2

Voies de communication et transports modifier

Maxéville est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan :

  • Tempo 2 : Laxou Sapinière - Laneuveville Centre
  • Ligne 13 : Maxéville St. Jacques - Dommartemont
  • Ligne 32 : Maxéville Jean Lamour - Essey La Fallée
  • Ligne 10 Sub : Chaligny / Neuves-Maisons / Vandœuvre CHU Brabois - Villers Campus Sciences / Pompey
  • Ligne Corol (ligne circulaire desservant Vandœuvre, Jarville, Nancy, Laxou, Villers)

Toponymie modifier

La commune est appelée dans les anciens titres Marchainville (village du marquis, ou aux marches, aux limites de la ville) et en patois Mahinville[22].

Autrefois Maxéville s'écrivait Machéville[23] et jusqu'au XXe siècle, les habitants ont appelé leur ville ainsi[24]. On peut toutefois voir sur la gravure de Melchior Tavernier sur le siège de Nancy durant la guerre de Trente Ans le nom de Marchinville[25].

Vocables : Marcheville (1224), Marcinvilla (1402), Maxéville (1600).

Histoire modifier

Antiquité modifier

Présences préhistorique et gallo-romaine.

Le chemin vicinal de Maxéville à Champigneulles, passe au dire de quelques personnes, pour une ancienne voie romaine. Cette tradition pourrait être appuyée par la découverte de vestiges d'un camp romain dans le bois qui domine ce chemin et le vallon de Champigneulles. Ce chemin s'appelle chemin de la Justice, à cause des fourches patibulaires qui se trouvaient à son extrémité[22].

Moyen Âge modifier

Seigneurie en 1210.

Maxéville, village de l'ancien duché de Lorraine, qui a dépendu de la prévôté et du bailliage de Nancy, remonte à une époque assez éloignée : il en est parlé dans des titres du XIIe siècle. La maison de Lénoncourt y possédait des terres qu'elle tenait de la générosité des ducs de Lorraine. Cette seigneurie, après lui avoir appartenu, fut ensuite partagée à titre d'héritage, d'où vient qu'il y eut plusieurs châteaux[22].

Vers 1298, pendant la guerre qui eut lieu entre le duc Thiébaut II et le comte de Vaudémont, celui-ci étant entré en Lorraine avec 600 hommes, brula le village de Maxéville. C'est dix ans à peu près avant cet événement que Ferry III, qui par les affranchissements donnés aux serfs de ses États, s'était attiré la haine des seigneurs, fut enlevé par ces derniers dans les bois de Heys et amené prisonnier dans la tour de Maxéville[22].

M. Beaupré, après avoir établi l'authenticité de l'emprisonnement de Ferry III, a cherché à déterminer l'emplacement qu'occupait la fameuse tour où le duc fut détenu par Andrian des Armoises, et que les bourgeois de Nancy rasèrent complètement. D'autre part, deux seigneuries distinctes, dit-il, se partageaient au XVIIIe siècle le village de Maxéville[22].

Temps modernes modifier

Sous l'ancien régime, ce village était pour l'époque considérable : on estime qu'avant la peste de 1630, il y avait plus de 900 habitants. Et il y existait, au XVIIe siècle, quelques usages religieux assez inhabituels[22].

Un lieu-dit de Maxéville porte le nom de Côte-le-Prêtre : c'était, dit-on, sur cette montagne voisine du village, que l'on déposait les pestiférés en attendant leur mort, et que le prêtre venait leur apporter les derniers secours[22].

Époque contemporaine modifier

 

La grande brasserie viennoise de Maxéville a été construite en 1869 par Nicolas Galland (1816-1886), célèbre pour ses travaux de recherche sur le maltage ; mais la société est mise en liquidation en 1877 et vendue aux enchères. Elle devient alors la « Grande Brasserie de l'Est », qui produit 67 000 hectolitres en 1885. Elle fusionne en 1898 avec la brasserie Betting, sous le nom de « Grandes Brasseries réunies de Maxéville ». Elle a été remplacée par l'usine B2 et a disparu[26].

Deux mines de fer ont été exploitées au XXe siècle à Maxéville :

  • la mine de Boudonville débouchant à côté de l'église Saint Martin (le train de la mine passe sous l'église) et dont le minerai alimentait les hauts-fourneaux de Maxéville ;
  • la mine Arbed débouchant près du cimetière, qui a fermé en 1967 et dont le minerai était envoyé par transport fluvial pour alimenter les hauts-fourneaux du nord de la Lorraine[27].

D'autre part, sur les hauteurs, Maxéville possède un important gisement de calcaire oolithique qui a été exploité d'abord par la Société des Carrières de Maxéville, puis à partir de 1914 par la société Solvay. En 1927, Solvay a mis en service le TP Max pour acheminer le bâlin depuis la carrière jusqu'à son usine de Dombasle-sur-Meurthe. La carrière cessant son activité, le transporteur a été démonté en 1984.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Nancy du département de Meurthe-et-Moselle.

Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Nancy-Nord, année où elle intègre le canton de Pompey. En 1997, elle intègre le canton de Villers-lès-Nancy[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton Val de Lorraine Sud

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de Meurthe-et-Moselle.

Intercommunalité modifier

Maxéville est membre de la Métropole du Grand Nancy, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2016 par transformation de l'ancienne communauté urbaine Le Grand Nancy créée en 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats modifier

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle, la liste PS-PCF-EELV menée par Christophe Choserot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 224 voix (52,50 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant de 117 voix la liste UDI menée par le maire sortant Henri Bégorre, qui a recueilli 1 107 voix (47,49 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 42,47 % des électeurs se sont abstenus[29].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle, la liste DVG menée par le maire sortant Christophe Choserot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 027 voix (73,72 %, 26 conseillers municipaux élus dont 3 métropolitains), devançant très largement celle DIV menée par Alexandre Lamarque, qui a recueilli 366 voix (26,27 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 67,04 % des électeurs se sont abstenus[30].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1925 1944 Paul Richard[Note 4],[31]    
Les données manquantes sont à compléter.
années 1960   André Vautrin[Note 5]   Directeur d'école
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 mars 2014 Henri Bégorre[32] PR Professeur à l'Université Henri Poincaré (ESSTIN)
mars 2014 En cours Christophe Choserot DVG puis LREMRenaissance[33] Professeur, profession scientifique
Vice-président de la Métropole du Grand Nancy (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35]

Distinctions et labels modifier

Jumelages modifier

Équipements et services publics modifier

Justice, sécurité, secours et défense modifier

  • 2009 : construction d’un centre pénitentiaire de 690 places.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 9 921 habitants[Note 6], en diminution de 1,68 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
391351370458458477512577523
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
5125221 2501 6001 9662 0542 3532 3662 611
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 7153 1323 0574 0814 4824 4464 4815 2245 094
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
6 3549 4258 9108 6678 9788 9448 8939 7969 740
2021 - - - - - - - -
9 921--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'École supérieure du professorat et de l'éducation, rue Leclerc.
 
Les anciennes brasseries et caves des vins de la Craffe.
  • Château de Gentilly construit en 1620 pour Henri Philippe argentier du duc Henri II de Lorraine, remanié au XVIIIe et fortement, dans sa décoration et sa distribution intérieures, dans la seconde moitié du XIXe. C'est également à cette époque que sont construits les dépendances, le pavillon du gardien et l'imposant jardin d'hiver ovale. Gentilly fut acheté par l'industriel lorrain Camille Cavallier en 1921 et il y mourut en 1926[41]. Ce château est aujourd'hui la maison de retraite N.-D. du Bon Repos, tenue par les sœurs de Saint Charles. De nombreux bâtiments ont été construits dans le parc à la fin du XXe et au début du XXIe pour les besoins de l'établissement.
  • Château-Bas XVIIIe, remanié XIXe, actuellement mairie. Il possède un rare plafond peint à rapprocher de celui de l'hôtel Ferraris à Nancy.
  • Château-Haut (a existé, mais il ne reste plus rien).
  • Château Le Sauvoy, dit la « Grande-Maison », d'origine XVIe, remanié XIXe.
  • Vieilles maisons de vignerons.
  • Canal de la Marne au Rhin : port.
  • Anciennes brasseries et caves des vins de la Craffe (ancien établissement viticole)
  • Complexe Marie-Marvingt (dojo handball volley)
  • Tour panoramique Les Aulnes
  • Zénith de Nancy
  • Chêne du Bon Dieu
  • École supérieure du professorat et de l'éducation, équipée d'un planétarium numérique
  • Maison d'arrêt de Nancy-Maxéville
 
Église Saint-Martin.
 
Chapelle à l'institution Jean-Baptiste Thiery.
  • Église Saint-Martin XIXe : Vierge XIVe, tapisseries, orfèvrerie.
  • Chapelle à l'institution Jean-Baptiste Thiery.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Ferry III, dit le Chauve, duc de Lorraine fut enlevé et emprisonné sur les hauteurs du village[Note 7] par Adrian des Armoises, seigneur de Maxéville. Il parvint à faire parvenir sa bague à la duchesse Marguerite par l'intermédiaire d'un charpentier-couvreur appelé Petit Jean Dethillon. Celui-ci, en réparant le toit du pigeonnier, chantait la chanson de Ferry III, qui se signala à lui. Le couvreur prévint la femme du duc. Celle-ci envoya une troupe de soldats libérer son époux. Adrian des Armoises libéra le duc sans combattre.
    Le duc punit Adrian des Armoises en saisissant terres et châteaux et il proscrivit les armoiries du blason maxévillois. Pendant plusieurs générations les seigneurs maxévillois ont payé par le sang les fautes de leurs ancêtres en envoyant à la guerre les fils de Maxéville. Petit Jean fut retrouvé par les seigneurs maxévillois et assassiné. Cependant le duc anoblit ses fils et sa famille, donnant souche à la famille du Hautoy[42].
  • Camille Cavallier (1854-1926), grand industriel lorrain, acheta le château de Gentilly à Maxéville où il vécut de 1921 à sa mort en 1926[41].
  • Jean Prouvé (1901-1984), architecte, avait ses ateliers à Maxéville.
  • Guy Béart (1930-2015), chanteur français et père de l'actrice Emmanuelle Béart, ingénieur des Ponts et Chaussées de formation, y dirigea la construction d'un pont au-dessus de la route, à travers bois, des carrières SOLVAY.
  • Mgr Jean-Pierre Cattenoz (né en 1945), archevêque d'Avignon, né à Maxéville.
  • La mathématicienne Nicole El Karoui, pionnière des mathématiques financières a fréquenté l'école communale de Maxéville[43],

Héraldique modifier

  Blason
D'argent au pal engrêlé de gueules.
Détails
Il s'agit du blason de la maison de Maxéville, d'ancienne chevalerie, déjà éteinte au XVIe siècle. Il est utilisé par la commune depuis 1975.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. La rue conduisant à l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation de Lorraine porte le nom de ce maire.
  5. Les écoles maternelles et élémentaires de la commune portent le nom de ce maire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. devenues par la suite les carrières Solvay, puis le site du Zénith de Nancy

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Maxéville » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Maxéville - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Maxéville - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Meurthe-et-Moselle » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
  2. « Eurofins à Maxéville analyse les eaux usées à la recherche de traces du Covid 19 » (consulté le ).
  3. « Vœux 2021 du Maire de Maxéville Christophe Choserot » (consulté le ).
  4. « Brasserie Hoppy Road : une affaire qui mousse à Maxéville » (consulté le ).
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