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Maud Cohen

ingénieure québécoise
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Maud Cohen
Fonctions
Directrice générale
Polytechnique Montréal
depuis
Gilles Savard (d)
Présidente-directrice générale
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
-
Présidente
Ordre des ingénieurs du Québec
-
Zaki Ghavitian
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Polytechnique Montréal (diplôme d'ingénieur (en)) (jusqu'en )
HEC Montréal (maîtrise en administration des affaires) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Ingénieure, femme politique, cadre supérieureVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

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Maud Cohen, née le à Bois-des-Filion, est une ingénieure, femme politique et dirigeante d'entreprise québécoise.

Elle est présidente de l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) durant trois mandats consécutifs de 2009 à 2012. Elle est candidate pour la Coalition avenir Québec dans la circonscription de Laval-des-Rapides, au cours de l'élection générale québécoise de 2012 qui la voit arriver en troisième position dans cette circonscription. De à , elle est la présidente du comité exécutif national de la Coalition avenir Québec. De 2014 à 2021, elle est présidente-directrice générale de la Fondation CHU Sainte-Justine et devient en 2022 directrice générale de Polytechnique Montréal.

Biographie modifier

Née le à Bois-des-Filion[1], Maud Cohen est la fille unique d'un père immigrant, Français, et d'une mère québécoise, qui grandit à Saint-Louis-de-Terrebonne sur la Rive-Nord de Montréal[2].

Elle croyait à l'origine faire carrière en médecine, mais ce fut sans compter les ateliers de dissection animale, qui l'en ont dissuadée[3]. La dramatique tuerie de l'École polytechnique de Montréal attirera son attention sur la profession d'ingénieur et elle s'inscrit en génie industriel à l'École polytechnique de Montréal[3].

Maud Cohen obtient son baccalauréat en génie industriel en 1996[4]. Elle est embauchée en 1996 par l'entreprise Walsh Automatisation où elle travaille en gestion de projet principalement pour le domaine pharmaceutique[4],[3]. En 1998, elle devient gestionnaire de projets pour le groupe européen de l'entreprise et travaille à la fois en Angleterre et en France[5]. Walsh Automatisation est acquise par Invensys en 2000[6]. En 2001, Maud Cohen revient au Canada pour le compte de la même entreprise et gère des projets d'envergure aux États-Unis et au Canada. En 2004, elle devient directrice du bureau de gestion de projet, et directrice des projets internationaux, jusqu'en 2008[4]. Elle obtient une maîtrise en administration des affaires en 2004 des HEC Montréal[4]. C'est un cours sur les conseils d'administration qui l'incite à s'impliquer auprès de l'Ordre des ingénieurs du Québec[5].

Devenue directrice chez CGI en 2008, Maud Cohen est élue à la présidence de l'Ordre des ingénieurs du Québec à l'âge de 37 ans, en 2009[4],[7]. Le , elle est nommée membre de l'Assemblée des gouverneurs de l'Université du Québec[8] et y siège jusqu'en 2012.

Le , Maud Cohen est réélue pour un second mandat à la tête de l'OIQ, puis une nouvelle fois, le , pour un troisième mandat[9],[10]. Durant ces mandats, elle a pour objectif de ramener la confiance du public envers la profession d'ingénieur en intervenant dans le domaine de l'éthique et de la déontologie[9],[10].

Elle est candidate pour la Coalition avenir Québec dans la circonscription de Laval-des-Rapides, au cours des élections générales québécoises de 2012 qui la voit arriver en troisième position dans cette circonscription. De à , elle est la présidente du comité exécutif national de la Coalition avenir Québec[11].

De à , elle est présidente-directrice générale de la Fondation CHU Sainte-Justine[12]. Elle est nommée comme membre indépendante au conseil d'administration de la Société des loteries du Québec par le conseil des ministres du gouvernement du Québec le 8 avril 2020 pour un mandat de quatre ans[13],[14].

Elle est directrice générale de Polytechnique Montréal depuis le et est la première femme à occuper ce poste[15],[16].

Résultats électoraux modifier

Élection générale québécoise de 2012 dans Laval-des-Rapides ↑
Nom Parti Nombre
de voix 		% Maj.
     Léo Bureau-Blouin Parti québécois 14 934 38,3 % 2 362
     Alain Paquet (sortant) Libéral 12 572 32,3 % -
     Maud Cohen Coalition avenir 8 493 21,8 % -
     Sylvie Des Rochers Québec solidaire 1 643 4,2 % -
     Lawrence Côté-Collins Option nationale 594 1,5 % -
     Carl Desmarais Vert 517 1,3 % -
     Monique Chartrand Coalition constituante 205 0,5 % -
Total 38 958 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 73,4 % et 492 bulletins ont été rejetés.

Positions sur des enjeux sociaux modifier

Étant une femme dans une profession dominée par les hommes, Maud Cohen s'intéresse aux questions concernant les femmes en génie, affirme qu'il n'y a pas d'avantage à être un homme ou une femme ingénieur, seulement des approches différentes, et se réjouit de l'ouverture qu'elle perçoit aux femmes en ingénierie et à l'OIQ[5].

Sources modifier

  • Duchaine, Gabrielle, Dans un monde d'homme, Journal Les Affaires, , consulté en ligne le .
  • Cohen, Maud, Site du premier ministre du Québec, , consulté en ligne le .
  • Lussier, Judith, Cinq questions à Maud Cohen, Journal Les Affaires, , consulté en ligne le .
  • La Conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership, Maud Cohen, 2008, consulté en ligne le .
  • Navarro, Pascale, Le génie, ça vous dit?, Gazette des femmes, Novembre-, p. 27-28, consulté en ligne(PDF, HTML) le .
  • Croteau, Martin, Une bataille épique se dessine dans Laval-des-Rapides, La Presse, , consulté en ligne le .
  • Cherenfant, Déborah, « Être une femme dans un milieu d’hommes est une opportunité à saisir », Mots d'Elle, , consulté en ligne le .
  • Maud Cohen in Conférenciers, ForceJeunesse, 2012, consulté en ligne le .
  • Madame l'ingénieure Maud Cohen est réélue présidente de l'Ordre des ingénieurs du Québec, Ordre des ingénieurs du Québec, , consulté en ligne le .
  • St-Amour, Stéphane, Maud Cohen représentera la CAQ dans Laval-des-Rapides, Courrier Laval, , consulté en ligne le .

Notes et références modifier

  1. ↑ Isabelle Hachey, « Un café avec… Maud Cohen: Le génie féminin », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. ↑ « Entrevue de Maud Cohen », sur Brave Inspiration, (consulté le )
  3. ↑ a b et c Parent, Rollande, 10 femmes, autant de parcours, Journal Les Affaires, 8 octobre 2010, consulté en ligne le 13 janvier 2013
  4. ↑ a b c d et e Cohen, Maud, Site du premier ministre du Québec, 8 décembre 2010, consulté en ligne le 2 août 2012.
  5. ↑ a b et c Navarro, Pascale, Le génie, ça vous dit?, Gazette des femmes, Novembre-décembre 2010, p. 27-28, consulté en ligne(PDF, HTML) le 2 août 2012.
  6. ↑ "À propos" sur le site de AV&R, consulté le 13 janvier 2013
  7. ↑ Duchaine, Gabrielle, Dans un monde d'homme, Journal Les Affaires, 12 novembre 2011, consulté en ligne le 2 août 2012
  8. ↑ Nominations du Conseil des ministres, Site du premier ministre du Québec, 8 décembre 2010, consulté en ligne le 13 janvier 2013
  9. ↑ a et b Madame l'ingénieure Maud Cohen est réélue présidente de l'Ordre des ingénieurs du Québec, Ordre des ingénieurs du Québec, 14 juin 2010, [1] le 13 janvier 2013.
  10. ↑ a et b Madame l'ingénieure Maud Cohen est réélue présidente de l'Ordre des ingénieurs du Québec, Ordre des ingénieurs du Québec, 20 juin 2011, consulté en ligne le 2 août 2012.
  11. ↑ Maud Cohen, nouvelle présidente de la CAQ, sur Radio-Canada.ca
  12. ↑ Fortin-Gauthier, Étienne, Maud Cohen quitte la présidence, mais croit encore à la CAQ, La Presse Canadienne via Le Soleil, 16 octobre 2014, consulté en ligne le 4 juin 2020
  13. ↑ Secrétariat aux emplois supérieurs du Gouvernement du Québec, Nominations du Conseil des ministres, 8 avril 2020, consulté en ligne le 4 juin 2020.
  14. ↑ Loto-Québec, Gouvernance, [societe.lotoquebec.com/fr/societe/gouvernance consulté en ligne] le 4 juin 2020
  15. ↑ « Maud Cohen, première femme directrice générale de Polytechnique Montréal », sur Carrefour de l'actualité, (consulté le ).
  16. ↑ André Duchesne, « Une première femme à la tête de Polytechnique », La Presse,‎ (lire en ligne)

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