Massacre de Mandor

importants crimes de guerre japonais contre des civils en 1943 et 1944, occupation des Indes Orientales néerlandaises, guerre du Pacifique

Massacre de Mandor
Date 1943 - 1938
Lieu Mandor, Indonésie
Victimes Drapeau de l'Indonésie Indonésiens indigènes, Arabes d'Indonésie, Chinois d'Indonésie, Indiens d'Indonésie, Néerlandais, Eurasiens
Morts 20 000
Auteurs Drapeau du Japon Empire du Japon
Guerre Seconde Guerre mondiale
Occupation japonaise des Indes néerlandaises

Le massacre de Mandor est un événement qui s'est déroulé en 1943 et 1944 de la Seconde Guerre mondiale qui s'est déroulé dans l'actuelle province indonésienne de Kalimantan occidental pendant l'occupation japonaise des Indes néerlandaises. Les victimes provenaient de divers groupes ethniques, y compris, l'élite malaise de la province, dont le sultan de Pontianak Sjarif Muhammad Alkadrie et le sultan de Sambas Muhammad Ibrahim Sjafiuddin. Le vice-amiral Tadashige Daigo est condamné à mort en 1947 pour ce massacre.

Le monument du "Juang Mandor" modifier

Lorsque les Alliés débarquent à Kalimantan en 1945, ils rassemblent les restes des victimes qui étaient dispersés dans la forêt et les enterrent dans des fosses communes couvertes par des abris ouverts en bois. Le lieu est clôturé et simplement indiqué par un panneau portant la mention "Lieu du massacre" en indonésien.

En 1975, le gouvernement du président Soeharto érige un mémorial plus grand, visible depuis la route. Un sculpteur de Bandung est chargé de réaliser un bas-relief illustrant les atrocités. L'inscription n'indique plus que la mention "Fosse commune", sans préciser les causes. J. F. Caloh, de l'université privée Panca Bhakti de Pontianak, la capitale provinciale, est convaincu qu'un groupe de touristes japonais a vu le panneau et a protesté auprès des autorités, et que c'est le gouverneur qui a ordonné la modification[1].

Notes modifier

  1. Barbara Crossette, "The Mystery in Borneo at 'The Massacre Place'", The New York Times, 3 février 1987