Mary Robinson (poète)

poétesse, romancière, auteur dramatique et actrice britannique (1858-1900)
Mary Robinson
Portrait de Mary Robinson.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Mary DarbyVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Tabitha Bramble, PerditaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
John Darby (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Hester Seys (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Thomas Robinson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Maria Elizabeth Robinson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Œuvres principales
Ainsi va le Monde. A Poem Inscribed to Robert Merry (d), Angelina. A Novel, in a Series of Letters (d), Hubert de Sevrac, a Romance of the Eighteenth Century (d), Lyrical Tales (d), Memoirs of the Late Mrs. Robinson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mary Robinson ( - ) est une poétesse, femme de lettres et féministe anglaise.

Biographie modifier

Née à Bristol en 1756 ou 1757 ou 1758[1], elle est mariée dès l'âge de quinze ans à un avocat qui la laisse sans ressources. Elle entre alors au théâtre et s'y fait bientôt une réputation par son talent et sa beauté. Elle devient ainsi la maîtresse en titre du prince de Galles (futur George IV)[1] qu'elle aime passionnément jusqu'à la fin de sa vie, puis a plus tard une liaison intime avec Charles James Fox. Elle met fin à sa carrière théâtrale quand commence sa liaison avec le prince de Galles en 1780[1] et se consacre aux lettres, ce qui lui vaut son surnom de Sapho anglaise.

Elle laisse des mémoires posthumes mis en ordre et édités par sa fille où elle narre ses malheurs et son amour malheureux pour le prince de Galles. Robinson a écrit surtout huit romans, des pièces de théâtre, des essais et pamphlets et de la poésie[2]. En tant que poète, elle a été prolifique[2]. Sa poésie se caractérise par un esprit novateur et une métrique originale[2].

Comme sa contemporaine Mary Wollstonecraft, avec qui elle est entrée en relation à la fin de sa vie[1], elle soutient ardemment les idées nouvelles de la Révolution française[1], et défend les droits des femmes[1]. Elle a fait partie d’un cercle littéraire comprenant notamment William Godwin, Mary Wollstonecraft et Samuel Taylor Coleridge[1],[2]. Les derniers mois de Robinson sont ternies par les dettes et la maladie[2]. Elle meurt en 1800[1],[2].

Œuvres modifier

Poésie modifier

  • Poems, 1775
  • Captivity, A Poem and Celadon and Lydia, a Tale, 1777
  • London's Summer Morning, 1795
  • Sappho and Phaon: In a Series of Legitimate Sonnets, 1796
  • Lyrical Tales, 1800

Théâtre modifier

  • The Lucky Escape, représentée à Drury Lane en 1778
  • Nobody: A Comedy in Two Acts, représentée à Drury Lane en 1794 Lire en ligne
  • The Sicilian Lover: A Tragedy in Five Acts

Romans modifier

  • Vancenza or The Dangers of Credulity, 1792
  • La Veuve, 1794
  • Angelina, 1796
  • Hubert de Sevrac, 1796

Essais modifier

  • Impartial Reflections of the Present Situation of the Queen of France, 1791
  • A Letter to the Women of England, on the Injustice of Mental Subordination, 1799

Références modifier

  1. a b c d e f g et h Isabelle Bour, « Robinson, Mary (Née Darby) [Bristol 1756 ou 1758 - Englefield Green, Surrey 1800] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3694
  2. a b c d e et f (en) « Mary Robinson 1758–1800 », sur Poetry Foundation

Bibliographie modifier

  • (en) Hugh Chisholm, « Robinson, Mary », Encyclopædia Britannica, 11e éd., Cambridge University Press, 1911 Lire sur Wikisource.
  • (en) Paula Byrne, Perdita: The Literary, Theatrical, and Scandalous Life of Mary Robinson, New York, Random House, 2004.
  • (en) Michael Gamer et Terry F. Robinson, « Mary Robinson and the Dramatic Art of the Comeback », Studies in Romanticism, vol. 48, n° 2, été 2009, p. 219–256.
  • (en) Ashley Cross, Mary Robinson and the Genesis of Romanticism: Literary Dialogues and Debts, 1784-1821. Londres, Routledge, 2016.

Liens externes modifier