Mary Pocock

phycologue sud-africaine
Mary Pocock
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
GrahamstownVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Londres
Université du Cap
Bedford High School for Girls (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Abréviation en botanique
PocockVoir et modifier les données sur Wikidata

Mary Agard Pocock () est une phycologue sud-africaine.

Biographie modifier

Née à Rondebosch en 1886, de William Pocock et Elizabeth Dacomb, Mary Pocock étudie à l'école pour filles de Bedford, et au Cheltenham Ladies' College[1]. Mary Pocock fréquente ensuite l'université de Londres, où elle étudie la botanique et obtient son diplôme en 1908. Elle enseigne dans des écoles pour filles de Londres et du Cap avant de poursuivre ses études en 1919 en botanique à Cambridge. Elle est maître de conférences à l'université Rhodes, dans l'actuelle province du Cap-Oriental pour une année en 1924, un poste qu'elle occupera de nouveau au cours de sa carrière.

En 1925, elle voyage avec Dorothea Bleek depuis la Rhodésie jusqu'à Luanda, en actuelle Angola, collectant des spécimens de plantes à fleurs qu'elle étudie aux jardin botanique de Kew et au Musée d'histoire naturelle de Londres à son retour. Cette expédition depuis Le Cap, via les chutes de Victoria, à travers la Zambie, l'ouest du Zimbabwe, le centre de l'Angola jusqu'à la ville côtière de Lobito Bay a également permis à Bleek d'étendre les recherches existantes sur les peuples xam et kung[2],[3].

De retour en Afrique du Sud, Pocock s'intéresse aux algues, et elle obtient un doctorat de l'université du Cap, à l'âge de 46 ans. En 1942, elle crée l'herbier de l'université Rhodes[4],[5]. Elle a en particulier étudié le Volvox[6], objet de sa thèse.

 Prix et distinctions modifier

Elle est l'auteure de plus de 30 publications sur les algues et un certain nombre de plantes sont nommées d'après Pocock[1]. Elle a reçu la Médaille Crisp de la Société Linnéenne[4] et elle est membre de la Société Linnéenne et la Société royale d'Afrique du Sud[1].

Bibliographie modifier

  • Balarin, M.G., Brink, E. & Glen, H.F. 1999. Itinerary and specimen list of M.A. Pocock's botanical collecting expedition in Zanlbia and Angola in 1925. Bothalia (29)1, 169-201[5].
  • Jacot Guillarmod, A. 1978. Obituary. Phycologia 17, 440-444.
  • Jacot Guillarmod, A. 1987. That amazing woman. The Elephant's Child (10)3,14-17.

Liens externes modifier

Références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mary Pocock » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c (en) E. J. Verwey, New Dictionary of South African Biography, Volume 1, HSRC Press, , 310 p. (ISBN 0-7969-1648-9, lire en ligne), p. 216
  2. « Dorothea Bleek – South African Rock Art Digital Archive », sur www.sarada.co.za (consulté le ).
  3. (en) Vanessa Agnew, « Overland to Lobito Bay: The 1925 Scientific Expedition of Dorothea Bleek and Mary Pocock », sur Max Planck Institute for the History of Science
  4. a et b (en) Marilyn Bailey Ogilvie, Joy Dorothy Harvey, The Biographical Dictionary of Women in Science : L-Z, Taylor & Francis, (ISBN 0-415-92040-X, lire en ligne), p. 1035
  5. a et b (en) Tony Dold, « Mary Agard Pocock, Botanical artist and intrepid explorer », Veld & Flora,‎ , p. 174-177 (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) David Kirk, Volvox : A Search for the Molecular and Genetic Origins of Multicellularity and Cellular Differentiation, Cambridge University Press, , 400 p. (ISBN 0-521-01914-1, lire en ligne), p. 14

Pocock est l’abréviation botanique standard de Mary Pocock.

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