Mary Cassatt
Mary Stevenson Cassatt, dite Mary Cassatt (en anglais [kəˈsæt]), née le [1],[2] à Pittsburgh en Pennsylvanie et morte le au Mesnil-Théribus en France, où elle est enterrée, est une peintre et graveuse américaine.
BiographieModifier
EnfanceModifier
Mary Cassatt naît le [3] à Allegheny City, qui fait actuellement partie de Pittsburgh en Pennsylvanie. C'est le quatrième enfant de Robert Simpson Cassat (puis Cassatt) et de Katherine Kelso Johnston[4]. La famille Cassatt est une vieille famille américaine issue d'émigrés français arrivés aux États-Unis en 1662 : les Cossart. Tout en revendiquant cette filiation et reconnaissant que sa mère Katherine a reçu une éducation française, langue qu'elle parlait couramment, Mary Cassatt se sent profondément américaine[5].
Elle est âgée de sept ans environ lorsqu'elle quitte les États-Unis pour l'Europe avec ses parents. Il s'agit de consulter des médecins au sujet de la maladie de son frère Robbie qui mourra d'un cancer des os en 1855[6]. La famille s'installe à Paris. Mary apprend le français et l'allemand, visite les musées et les galeries d'art[7]. En 1855, la famille retourne en Pennsylvanie où Mary prend des cours de dessin.
FormationModifier
En 1860, elle entre à l'Académie des beaux-arts de Pennsylvanie où elle apprend les rudiments de son art. Mary est déçue de la formation qu'elle y reçoit[8]. Elle quitte donc l'Académie au bout de deux ans. Elle retourne en 1865 à Paris avec sa mère et une compagne d'étude, Eliza Haldeman. Les deux jeunes femmes restent à Paris tandis que Katherine rentre aux États-Unis. Elles étudient la peinture avec le peintre Paul-Constant Soyer, puis s'inscrivent dans la classe de Charles Chaplin[9] où elles apprennent l'art du portrait et obtiennent leurs cartes de copiste du Louvre. Mary est élève du peintre Jean-Léon Gérôme. Elles visitent Barbizon. C'est un des premiers contacts de Mary avec la peinture impressionniste. En 1868, sa Joueuse de mandoline est acceptée au Salon de Paris. Elle découvre les œuvres de Manet et Courbet.
En 1870, la guerre éclate en France. Mary Cassatt rentre en Pennsylvanie. En 1871, elle retourne en Europe, visitant Londres, Paris, Turin, puis s'installe à Parme où elle étudie Le Corrège et développe son art de la couleur. C'est également là, auprès de Carlo Raimondi, qu'elle s'initie à l'art de la gravure[10]. Elle part ensuite pour l'Espagne, découvre les Rubens du musée du Prado qui la poussent à visiter Anvers[11]. C'est de cette étude de Rubens qu'elle acquiert le sens de la lumière et le goût des couleurs claires[12].
Le Salon de Paris accepte ses peintures : Sur le balcon durant le carnaval (1872), Le Torero et la jeune fille (1873) et Ida (1874). C'est cette dernière peinture qui attire pour la première fois l'attention de Degas pour cette artiste. Mary s'installe à Paris. Elle continue ses études auprès de Couture. En 1875, son Portrait de Lydia est d'abord refusé par le Salon de Paris puis est accepté après qu'elle en eut assombri le fond[13]. Cette année-là, elle fait la connaissance de Degas. Celui-ci lui conseille de se joindre aux impressionnistes, le peintre devient son maître, il révèle sa personnalité d'artiste[14].
Avec les impressionnistesModifier
Lorsqu'en 1877, son dernier tableau est refusé par le Salon, Degas l'encourage à exposer à la Quatrième exposition des peintres impressionnistes en 1879. Elle y expose son tableau Petite Fille dans un fauteuil bleu, Lydia dans une loge portant un collier de perles'[15] et La tasse de thé[16]. Elle y envoie onze peintures[17]. Mary Cassatt se sent à l'aise dans le milieu impressionniste[note 1]. Mary Cassatt est une figure un peu atypique dans le groupe des impressionnistes, portraitiste plus que paysagiste[18], elle les rejoint cependant dans son goût pour le travail à l'extérieur[19], son sens des couleurs[20] et sa recherche du réalisme[21] qui n'est pas incompatible avec une forme de lyrisme et de sentimentalisme qui lui est propre[19]. Sans être à proprement parler disciple de l'un d'entre eux, elle s'entretient fréquemment avec Degas, et admire Pissarro aux côtés duquel le hasard la fait travailler[22]. Elle se lie d'amitié avec Berthe Morisot[16].
Très proche d'Edgar Degas. Ils vont régulièrement travailler ensemble, notamment concernant la publication d'un recueil d'eaux-fortes avec Camille Pissarro. Un recueil intitulé Le Jour et La Nuit qui ne verra jamais le jour. Malgré cet échec Edgar Degas et Mary Cassatt ont continué de se soutenir. Elle va plusieurs fois poser pour lui comme en témoigne son tableau: Mary Cassatt au Louvre: la Peinture""[23].
Cette période est aussi celle de l'installation à Paris de ses parents et de sa sœur Lydia, qui est gravement malade du foie, ce qui est l'occasion de nombreux portraits intimistes (1880). Après la mort de sa sœur en 1882, Mary se lance dans une série de portraits de jeunes enfants, souvent avec leur mère, ce qui devient son sujet d'étude privilégié[24]. Ce thème est d’autant plus marquant que Mary Cassatt est restée toute sa vie célibataire et sans enfant.
Mary Casatt participe ensuite à la cinquième exposition des peintres impressionnistes de 1880 et à la sixième (1881), mais elle suit Degas qui a refusé de participer à la septième exposition de 1882[25]. Degas est en conflit avec Renoir, Monet, Cézanne et Sisley qui ne veulent pas accepter de nouveaux peintres dans le groupe des impressionnistes. Elle participe de nouveau à la huitième exposition des impressionnistes 1886[17].
Elle exerce également l'activité d'agent et de conseillère de grands amateurs de peinture, notamment auprès du couple Louisine et Henry Osborne Havemeyer (étudiante à Paris, elle avait été la condisciple de Louisine) et collabore avec Paul Durand-Ruel lorsqu'en 1886 celui-ci et son fils Charles partent pour les États-Unis avec quelque 300 tableaux de l'école impressionniste[26].
Lorsqu'en 1891, la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs français exclut de l'exposition chez Durand-Ruel tous les artistes nés à l'étranger, Mary Cassatt indignée loue chez lui deux salles proches pour y exposer ses tableaux et ceux de Pissarro. Félix Fénéon leur consacre une chronique élogieuse dans Le Chat noir (journal)[27]
MaturitéModifier
En 1890, la visite d'une exposition sur la gravure japonaise est l'occasion pour elle d'un infléchissement dans son art. Mary tombe en admiration devant les œuvres d'Utamaro et de Toyokuni[24]. Si l'esthétique de l'estampe japonaise l'influence fortement, elle n'adopte pas la technique de la xylographie, caractéristique de ces productions extrême-orientales. Elle leur préfère les techniques de taille-douce[28] et pratique la pointe sèche, l'eau-forte et l'aquatinte. Son talent pour cette dernière technique, extrêmement difficile, lui vaut une grande admiration de ses confrères. Lors de sa première exposition particulière chez Durand-Ruel en 1891, elle expose dix de ses eaux-fortes[29]. Celle-ci sera suivie de quatre autres chez Durand-Ruel, et chez Ambroise Vollard. Ses œuvres s'exposent aussi aux États-Unis : New York (1895-1903) et au Royaume Uni : Manchester (1907). Elle donne deux pointes sèches originales à L'Estampe moderne (1897 et 1904)[30].
Elle continue sa série de portraits de femmes et d'enfants. Selon Segard, c'est durant la période de 1890-1910 qu'elle atteint le sommet de son art[31], synthèse heureuse entre l'ascétisme de la gravure japonaise et l'abondance de coloris de sa période impressionniste, évoluant au gré de son humeur entre ces différentes tendances[32].
Après le bain, 1891, pointe sèche et aquatinte, 30 x 22.9 cm, Clark Art Institute.
En 1892, elle reçoit commande d'une fresque qui sera présentée dans le bâtiment des femmes de l'exposition universelle de Chicago[33], mais qui est aujourd'hui perdue. Elle achète, en 1894 le château de Beaufresne au Mesnil-Théribus qui devient sa résidence d'été. De 1912 à 1924, elle partagera son temps entre Beaufresne et la villa Angellito à Grasse[34].
Son tableau Caresse lui vaut, en 1904, le prix Walter Lippincott, qu'elle refuse par esprit d'indépendance[24]. La même année, elle est décorée de la Légion d'honneur[35],[36].
Son père meurt en 1891, sa mère en 1895 et son frère Gardner en 1911. Ces décès l'affectent profondément et Mary souffre d'une dépression. Le diabète et la cataracte lui abîment la vue, elle cesse de peindre en 1914, et devient définitivement aveugle en 1921. Morte le , elle est enterrée dans la tombe familiale de Mesnil-Théribus.
Amie d'Edgar Degas, elle est souvent rattachée à l'impressionnisme, qui aura une grande influence sur son œuvre. Ses peintures, ses gravures et ses dessins de maturité doivent cependant plutôt être comparés à ceux produits par la génération de peintres post-impressionnistes : Toulouse-Lautrec ou encore les Nabis, avec qui elle partage un net intérêt pour les peintres et graveurs de l'ukiyo-e, période du japonisme.
Elle exerça également l'activité d'agent et de conseillère de grands amateurs de peinture. Ses tableaux, présents dans les grands musées américains et à Paris, continuent d'être régulièrement montrés dans des expositions.
Immeuble de la rue de Marignan (8e arrondissement de Paris) où demeura Mary Cassatt de 1887 à sa mort.
Le château de Beaufresne dans le Beauvaisis, résidence de campagne achetée par Mary Cassatt en 1894.
ExpositionsModifier
FranceModifier
Groupe des impressionnistesModifier
- Avril
- Mai-juin 1886
Expositions collectivesModifier
- Galerie Bernheim-Jeune : exposition des Femmes Artistes Modernes[37]
- Musée des Impressionnismes Giverny : exposition L'Impressionnisme et les Américains[38]
Expositions particulièresModifier
- Galeries Durand-Ruel -
- Galeries Durand-Ruel - novembre-
- Galerie Ambroise Vollard - 1907
- Galerie Durand-Ruel -
- Musée Jacquemart-André, Paris: Mary Cassatt, une Impressionniste américaine à Paris - mars à juillet 2018
États-UnisModifier
- New York - Galeries Durand-Ruel -
- New York - Galeries Durand-Ruel -
- Pittsburgh - Centenaire de l'Académie de Pennsylvanie - 1905
AngleterreModifier
- Manchester - Galeries Durand-Ruel - -
Liste non exhaustive de ses peinturesModifier
- Portrait de fillette ou La robe de dentelle, 1879, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
- Au gloc, 1879, Kansas City, Nelson-Atkins Museum of Art.
- Femme lisant dans un jardin, 1880, Art Institute of Chicago.
- Femme cousant, vers 1880-82, Paris, musée d'Orsay.
- Femme en noir, vers 1882.
- La Lampe, 1891, Art Institute of Chicago.
- The Boating Party ou La Barque, 1893, Washington, National Gallery of Art.
- Le Bain de l'enfant , hst, 100,3 × 66,1 cm , Art Institute of Chicago.
- Sous le marronnier, vers 1898, Washington, Bibliothèque du Congrès.
- Sarah tenant son chien (pastel).
- Le Berceau.
- Jeune mère, conservé au Luxembourg[39].
Le Toréador, 1873, Art Institute of Chicago
Le Bain de l'enfant, 1893
La Barque, 1893-1894, National Gallery of Art, Washington
HommagesModifier
- 1973 : cérémonie d'admission au National Women's Hall of Fame[40].
- Depuis 1997, une corona de la planète Vénus est nommée Cassatt Corona en son honneur[41].
- Un jardin public a été nommé en son hommage à Paris : le jardin Mary-Cassatt, dans le 12e arrondissement de Paris[42].
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- « j'avais reconnu quels étaient mes véritables maître; J'admirais Manet, Courbet et Degas. Je haïssais l'art conventionnel. Je commençais à vivre » - Segard, p. 7
RéférencesModifier
- Sa tombe au cimetière Saint-Louis de Le Mesnil-Théribus indique 1843
- selon son dossier de Légion d'honneur dans la base Léonore.
- 1844 selon ses biographes, mais on trouve aussi la date de 1843 sur son acte de décès et sa tombe
- Women impressionists, p. 17
- Segard, p. 3
- Women impressionists, p. 21
- (en) Lois V. Harris, Mary Cassat, impressionist painter, Pelican Publishing, 2007, p. 5.
- « A l'académie de Philadelphie, on dessinait tant bien que mal d'après des copies anciennes ou des plâtres antiques. Il n'y avait pas d'enseignement » explique-t-elle à Achille Segard(Segard, p. 6)
- Women impressionists, p. 22.
- Streissguth, p. 33
- Segard, p. 6
- Women impressionists, p. 23
- Segard, p. 7
- biographie
- Segard, p. 11
- Women impressionists, p. 24
- Laclotte-Cuzin 1987, p. 430
- Segard, p. 158-171
- Segard, p. 49
- Segard, p. 48
- Segard, p. 68-77
- Segard, p. 45
- Catalogue exposition L'impressionnisme et les Américains p26
- Women impressionists, p. 18
- Monneret 1987, p. 244-246
- Pierre Assouline, Grâces lui soient rendues - Paul Durand-Ruel, le marchand des impressionnistes, Gallimard, 2002, p. 259 et 262.
- Monneret 1987, p. 105
- Segard, p. 86-110
- Segard, p. 101
- « L'Estampe nouvelle, octobre 1897 - juin 1908 », in: J. Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 355.
- Segard, p. 121
- Segard, p. 123
- Women impressionists, p. 26
- Women impressionists, p. 28
- Women impressionists, p. 27
- « Cote LH/2550/9 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Catalogue exposition du 28 mai au 7 juin 1935
- Catalogue exposition du 28 mars au 29 juin 2014
- Bénézit 1924, p. 889.
- (en-US) « Cassatt, Mary », sur National Women’s Hall of Fame (consulté le 4 mars 2021)
- « Planetary Names: Corona, coronae: Cassatt Corona on Venus », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le 17 juin 2020)
- « Jardin Mary-Cassatt - Equipements – Paris.fr », sur www.paris.fr (consulté le 31 janvier 2019).
AnnexesModifier
BibliographieModifier
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Louisine Havemeyer,Sixteen to Sixty : Memoirs of a collector, Susan Alyson Stei, 1961 [sur Mary Cassat, traduction inédite, dans Le Cahier Rouge des Impressionnistes, textes choisis et présentés par Jules Colmart, Grasset, 2019, p. 131-165].
- Isabelle Enaud-Lechien, Mary Cassatt, une Américaine chez les impressionnistes, Somogy, , 176 p. (ISBN 978-2-7572-1372-8 et 2-7572-1372-5, présentation en ligne).
- Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, vol. 2, t. 1, Paris, Robert Laffont, , 997 p. (ISBN 978-2-221-05412-3)
- Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, vol. 2, t. II, Paris, Robert Laffont, , 1185 p. (ISBN 978-2-221-05413-0)
- (en) Nancy Hale, Mary Cassatt, Garden City, Doubleday, 1975, 333 p.
- (en) Thomas Streissguth, Mary Cassatt : Portrait of an American Impressionist, Twenty-First Century Books, , 112 p. (ISBN 978-1-57505-291-5, lire en ligne)
- Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Dictionnaire de la peinture, Paris, Larousse, , 991 p. (ISBN 2-03-505390-0)
- (en) Lois V. Harris, Mary Cassatt: Impressionist Painter, Gretna, Pelican Publishing Company, 2007, 32 p., (ISBN 9781589804524)
- Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, vol. 2, t. I, Paris, Robert Laffont, , 997 p. (ISBN 2-221-05412-1)
- Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, vol. 2, t. II, Paris, Robert Laffont, , 1185 p. (ISBN 2-221-05413-X)
- Bénézit
- Emmanuel Bénézit, « CASSATT (Mlle Mary) », dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs & graveurs de tous les temps et de tous les pays, t. 1, Paris, Gründ, , 1056 p. (lire en ligne), p. 888-889
- Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 3, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2-7000-3013-3), p. 330-331
- (en) Russel Clement, Annick Ouzé et Christiane Erbolato-Ramsey, The women impressionists : a sourcebook, Greenwood Publishing Group, coll. « art reference collection » (no 24), , 196 p. (ISBN 978-0-313-30848-2, lire en ligne)
- Achille Segard, Mary Cassatt : un peintre des enfants et des mères, Paris, P. Ollendorff, , 208 p. (lire en ligne)
- Guy Vadepied, Mary Cassatt et les Américains, 2014 (collection Encrage)
- Harriet Scott Chessman, Lydia Cassatt lisant le journal du matin, 2001, Quai Voltaire
- (en) Encyclopædia Britannica (lire en ligne)
- Laurent Manoeuvre, Mary Cassatt, au cœur de l'impressionnisme, Garches, Garches, À Propos, , 240 p. (ISBN 978-2-915398-17-5, présentation en ligne)
Articles connexesModifier
- Place des femmes dans l'art
- Louisine Havemeyer, épouse de Henry Osborne Havemeyer et amie intime de Mary Cassatt
Liens externesModifier
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- (en) Cooper–Hewitt, Smithsonian Design Museum
- (en) Grove Art Online
- (da + en) Kunstindeks Danmark
- (en) Musée d'art Nelson-Atkins
- (en) Museum of Modern Art
- (en) MutualArt
- (en) National Gallery of Art
- (en + nl) RKDartists
- (en) Smithsonian American Art Museum
- (en) Te Papa Tongarewa
- (en) Union List of Artist Names
- Site sur Mary Cassatt
- Estampes de Mary Cassatt dans la Bibliothèque numérique de l'INHA.