Marville (Meuse)

commune française du département de la Meuse

Marville
Marville (Meuse)
Le quartier de l'église Saint-Nicolas.
Blason de Marville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Montmédy
Maire
Mandat
André Jullion
2020-2026
Code postal 55600
Code commune 55324
Démographie
Gentilé Marvillois [1]
Population
municipale
518 hab. (2021 en augmentation de 3,19 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 27′ 10″ nord, 5° 27′ 24″ est
Altitude Min. 197 m
Max. 313 m
Superficie 19,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montmédy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Marville
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Marville
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Marville
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Marville

Marville est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle fait partie de la Lorraine gaumaise.

Ses habitants sont appelés Marvillois.

Géographie modifier

Localisation modifier

Marville est située sur la N 43, à 13 km au sud-est de Montmédy, à 13 km à l'ouest de Longuyon et 10 km au sud de la frontière belge.

Communes limitrophes modifier

Géologie et relief modifier

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie, par le BRGM :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Sismicité modifier

Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[2].

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

Cours d'eau traversant la commune :

  • la Rivière l'Othain,
  • les ruisseaux du Crédon, du Moulin qui confluent vers l'Othain qui longe la commune.
Marville repose sur un massif karstique comprenant de nombreuses cavités et un ruisseau souterrain auxquels il est possible d'accéder par de nombreuses dolines (profondes jusqu'à presque plus que 20 mètres), dans le Bois de Marville et le Bois de Rupt-sur-Othain. Le ruisseau souterrain peut être visité par des spéléologues confirmés en rampant d'abord au fond d'une doline à travers un étroit boyau, rempli à moitié de boue liquide. Après une cinquantaine de mètres, il faut descendre en rappel une cascade de quelques mètres puis suivre le ruisseau sur plusieurs centaines de mètres jusqu'à un siphon. En cas de crue, les eaux resurgissent comme un geyser pouvant atteindre 2 m de hauteur à partir de sources souterraines inondant parfois une partie du village de Delut ; on les appelle les bouillons de Delut[3].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 949 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communications et transports modifier

Voies routières modifier

Transports en commun modifier

Lignes SNCF modifier

 
Gare de Montmédy.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Marville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,2 %), forêts (18,7 %), prairies (16,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones urbanisées (2,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Martis-villa (IXe siècle), Martis-villæ (1158), Marvilla (1220), Marville (1267), Marwille (XVe siècle)[18].

Histoire modifier

La présence humaine est attestée de longue date en Lorraine ; la culture celte y a notamment prospéré au Ve siècle av. J.-C. Située sur le territoire de l'ancienne Gaule romaine, Marville est à mi-chemin entre les grandes cités de Verdun et d'Arlon en Belgique. Au Moyen Âge, Marville est intégrée au royaume de Lotharingie, au cours du IXe siècle, puis de la Francie orientale.

En , Marville était un comté[18].

Les plus anciennes mentions de Marville remontent à la fin du XIIe siècle ; le comte Thiébaut 1er de Bar y fait édifier une forteresse. Il affranchit partiellement la cité vers 1190 et confère de la sorte de nombreux avantages aux habitants et aux métiers de Marville, notamment dans les domaines économiques et judiciaires.

Par son mariage avec la comtesse Ermesinde de Luxembourg, fille d'Henri l'Aveugle, le comte Thiébaut 1er de Bar fait entrer Marville dans les possessions du Luxembourg. Mort en croisade contre les Albigeois dans le sud de la France, il laisse une veuve qui épousera le marquis d'Arlon et comte de Limbourg.

 
Maisons Renaissance.

Le , Antoine de Brabant, souverain du Luxembourg et Edouard III, comte de Bar, meurent tous les deux à Azincourt ; Marville perd ses deux seigneurs. À Edouard III succède son frère Jean. Dès 1419, il transmet ses états à son petit-neveu René I d'Anjou marié à Isabelle, héritière de Lorraine. Le décès simultané de ces deux personnalités ne modifie en rien le destin particulier de Marville. Les héritiers d'Ermesinde continueront de se transmettre la cité, provoquant une indivision pour quatre siècles entre le comté de Bar et celui de Luxembourg. Cette période est appelée « Les Terres Communes ». Elle se caractérise par une profitable neutralité pour les habitants de Marville au cours de la tumultueuse époque des guerres féodales. La ville s'enrichira de cette favorable position et connaîtra son apogée à la Renaissance aux XVIe et XVIIe siècles.

En 1441, une lointaine descendante d'Ermesinde, duchesse en titre mais désargentée, vendit le comté du Luxembourg à Philippe III de Bourgogne ; Marville entre dans les Etats Bourguignons. La petite-fille de celui-ci, Marie de Bourgogne, épouse l'héritier des Habsbourg. Leur petit-fils s'appellera Charles Quint. De cette succession, Marville a conservé un patrimoine bâti lié à la présence espagnole en Lorraine. Pendant cette période, Marville faisait en effet partie des Pays-Bas espagnols; il reste quelques maisons de style Renaissance espagnole extrêmement intéressantes par leur état de conservation et leur rareté en Gaume[19].

En 1659, à l'occasion du Traité des Pyrénées réconciliant la France et l'Espagne, Marville est intégrée au royaume de France, rompant ainsi le lien qui l'unissait au Luxembourg. Devenant alors un chef-lieu de prévôté et de bailliage du Luxembourg français.

Une partie de la Franche-Comté, alors espagnole, fut donnée à la France ; l'état souverain du duché de Bar est annexé mais reste gouverné par le duc Charles IV de Lorraine.

 
Soldats allemands à Marville, carte postale, 1914-1918.

Était rattaché au diocèse de Trèves (archidiaconé de Longuyon et doyenné de Juvigny).

La fortification des défenses de Montmédy, sur ordre de Louis XIV, s'accompagna du démantèlement de celles de Marville, en 1672, dans le but de limiter les pouvoirs de la noblesse locale ainsi que d'éviter d'offrir à tout ennemi potentiel une place forte en état de fonctionnement. La politique centralisatrice de Louis XIV et sa stratégie militaire provoquèrent le déclin de Marville.

La cité garde son nouveau statut de bourgade de province jusqu'au conflit de 1914 ; la ligne de front se stabilise en effet rapidement sur une ligne de 500 km orientée du nord au sud, passant par les hauteurs de Verdun, à quarante kilomètres vers le sud-ouest. Marville est située juste à l'arrière des lignes allemandes et subira des dégâts lors de bombardements. En 1940, le 132e régiment d'infanterie de forteresse s'y est battu[20].

Le lieu-dit de Choppey était une cense placée sous la souveraineté commune des ducs de Bar et de ceux de Luxembourg de 1270 à 1603.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs à partir de 1901
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1901   Charles-Edmond Mouton    
         
1919 ? 1925 Lucien Richard    
1925 1929 Pol Grandjean   Chevalier de la Légion d'Honneur
1929 1935 Léon Guillaume    
1935 ~1940 Charles Simonin    
~1940 1947 Nicolas Beudin    
1947 1959 ? Ernest Antoine   Chevalier de la Légion d'Honneur
         
1965 ? mars 1971 Paul Jodin    
mars 1971 31 mai 2012 Claude Biwer UDF
puis NC
Conseiller général du canton de Montmédy (1976-2008)
Sénateur (2001-2011)
juillet 2012 mars 2014 Marie-José Mertz    
mars 2014 mai 2020 Jean-Michel Jodin    
mai 2020 En cours André Jullion [21]    

Budget et fiscalité 2022 modifier

 
La mairie.

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[22] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 102 000 , soit 2 080  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 555 000 , soit 1 047  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 66 000 , soit 124  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 199 000 , soit 375  par habitant ;
  • endettement : 1 551 000 , soit 2 926  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 13,43 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 33,87 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 20,97 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,61 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 14,39 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 990 [23].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 518 habitants[Note 4], en augmentation de 3,19 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9961 0631 0661 2151 2631 3281 2881 3111 324
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3411 3151 2781 1961 0929941 008943957
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
887806709512540541528450633
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
549550494551518532553597560
2014 2019 2021 - - - - - -
510517518------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Entreprises et commerces modifier

Agriculture modifier

  • Sylviculture et autres activités forestières[28].
  • Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
  • Culture et élevage associés.
  • Élevage d'autres animaux.

Tourisme modifier

  • Auberge et hôtel à Marville.
  • Chambres d'hôtes à Colmey, Montmédy.

Commerces modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Outre ses monuments religieux et funéraires remontant au Moyen Âge, Marville possède de rares témoins de la Renaissance espagnole en Gaume, avec ses belles façades, nées de l'implantation de familles nobles, bourgeoises ou commerçantes attirées par l'époque prospère du XVIe siècle. Le village possède surtout l'un des rares cimetières classés[31] - sinon le seul-, en raison de son exceptionnel état de conservation et de la diversité de ses tombes[32]. Il est classé monument historique par arrêté du 13 août 1931[33]. Le cimetière de Saint-Hilaire, couronné avec la chapelle Saint-Hilaire, est également classé monument historique depuis 1931[34]. Marville fait partie du réseau national des Petites Cités de Caractère®.

Moyen Âge modifier

 
Chapelle Saint-Hilaire.
  • Chapelle Saint-Hilaire de style roman (XIIe-XIVe), classée monument historique en 1931, qui fut l'église mère de Marville jusqu'au XIIIe siècle. D'abord romane, elle a été transformée au XIVe siècle. Elle conserve un important mobilier funéraire gothique et moderne (in-situ ou provenant du cimetière), des autels latéraux du XVe siècle et un retable de 1707[35],[36].
  • Pietà des Lépreux - XIIe siècle (église Saint-Nicolas) classée monument historique en 1954 [37].

Moyen Âge et Temps modernes modifier

 
Église Saint-Nicolas.
 
Intérieur ossuaire.
 
Ossuaire.
L'orgue[43],[44],[45].

Temps Modernes modifier

 
La chapelle de l'hospice Saint-Bernard.

Période contemporaine modifier

Aux alentours immédiats, on peut également citer :

Marville dans la culture modifier

  • Un épisode de la série Maigret avec Bruno Cremer (Le fou de Sainte Clotilde) y a été en partie tourné.
  • Suite française, film historique sorti en 2015 qui prend pour cadre le village de Bussy, est tourné en partie à Marville en .
  • Rendez-vous d'Antoinette Beumer tourné en 2014 dans le Pays de Montmédy.
  • L'inconnue du cimetière Saint-Hilaire de Pierre Kalmar, roman fantastique et symbolique situé à Marville et Bar-le-Duc.
  • Tout doit disparaître est un roman de Laurent Maillard, paru en 2022 aux Éditions Macha, qui a pour point de départ l'histoire familiale de l'auteur dont l'aïeul, Constant Motsch, gardien du cimetière Saint-Hilaire de Marville, a "rangé" l'ossuaire en 1890[63].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Nicolas Lemaire (1739-1794), missionnaire et prêtre réfractaire français.
  • La famille de Nikolaus Harnoncourt (Johann Nikolaus, comte de La Fontaine et d’Harnoncourt-Unverzagt), chef d'orchestre, violoncelliste et gambiste autrichien est originaire de Marville. Sa famille qui ne s'appelait alors que « de La Fontaine » était longtemps receveur à Marville pour le compte du duc de Bar [64]. Cette famille se réfugia à Harnoncourt, pour échapper aux persécutions des protestants à la suite de la révocation de l'édit de Nantes. C'est là qu'ils s'adjoignirent la mention d'Harnoncourt. Puis Joseph Louis Matthieu de La Fontaine d'Harnoncourt (1736-1816), se mit au service des Habsbourg alors qu'un Lorrain, François III de Lorraine qui épousa l'archiduchesse Marie-Thérèse de Habsbourg, avait été élu empereur romain germanique sous le nom de François Ier en fondant ainsi la dynastie des Habsbourg-Lorraine. Nikolaus Harnoncourt descend directement de ce même François Ier du Saint-Empire par sa mère, qui était son arrière-arrière-petite-fille.
     
    Pierre-Nicolas Constant Motsch..
  • Gardien du cimetière Saint-Hilaire, Pierre Nicolas Constant Motsch a entreposé en 1890 dans le petit ossuaire entre 4 et 5 000 crânes[65], issus d'une fosse commune qui avait été notamment alimentée par la maladrerie de Marville[66]. L'ossuaire rassemblait également 29 "horloges de la vie", de petites boîtes en forme de tête d’horloge qui renfermaient les crânes d’hommes et de femmes de Marville décédés entre les années 1780 et 1860.
Fin XVIIIe, début XIXe, c'était une pratique funéraire courante que de placer des crânes exhumés des tombes dans une boîte [67] avec sur la façade son nom, sa date de décès, son statut social pour certains et souvent une prière, à Marville « Nous avons été comme vous, Vous serez comme nous, Priez Dieu pour nous ». Pierre Nicolas Constant Motsch est né le 13 octobre 1834 à Stenay (Meuse) et décédera le 16 janvier 1902 à Marville. Son fils Henry Adrien Motsch prit sa suite en tant que gardien du cimetière jusqu'à la 1ère guerre mondiale, date à laquelle la famille Motsch partit s'installer à Ligny-en-Barrois (Meuse).

Héraldique modifier

Les anciennes armes de Marville étaient « mi-parti à dextre [c.-à-d. au 1] burelé d'argent et de gueules de dix pièces, au lion d'argent langué [c.-à-d. lampassé] d'azur, couronné et armé d'or, à la queue fourchue, brochant sur le tout, qui est de Luxembourg moderne, modifié, comme partie dominante ; et à sénestre [c.-à-d. au 2], d'azur aux deux barreaux d'argent adossés, accompagnés de trois croisettes recroisetées au pied fiché de même, pour les insignes du Barrois »[18].

  Blason
Parti : au 1er burelé d'argent et d'azur, au lion de gueules à la queue fourchée et passée en sautoir, armé ; lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout, au 2e d'azur à deux bars adossés d'or, cantonnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché d'or.
Détails
Marville fut possédée par les ducs de Luxembourg et les comtes de Bar ; c'est sans doute à cette particularité que font allusion ses armoiries[68].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Soit 0,156 TWh/an.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Meuse », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. Informations sur les risques naturels et technologiques
  3. Gamez, P. (1983). – « Morphologie karstique du bassin de Delut (Meuse) », Bulletin de la Société d'histoire naturelle des Ardennes tome 73, Société d'histoire naturelle des Ardennes, Charleville-Mézières, p. 37-44.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Marville et Villette », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. Marville
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. a b et c Entrée « Marville », dans Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Dictionnaire topographique de la France », , 1re éd., XLIV-297 p., in-4o (28 cm) (OCLC 457433969, BNF 30818141, lire en ligne), p. 143 [fac-similé (page consultée le 23 juillet 2016)].
  19. Histoire de Marville sur www.festival-marville.fr
  20. , création du 132e régiment d'infanterie de forteresse dérivé du 4e bataillon du 149e régiment d’infanterie de forteresse
  21. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  22. Les comptes de la commune
  23. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Annuaire Agriculture, sylvi et pêche
  29. Le cadre de vie des Territoires
  30. « La deuxième plus grande centrale solaire de France investit une friche militaire », sur connaissancedesenergies.org, .
  31. « Chapelle, reposoir, Ecce Homo, tombes », notice no APMH00060315, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  32. « Cimetière Saint-Hilaire », notice no IA00066539, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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  38. « Ancienne enceinte urbaine », notice no PA55000032, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. Église paroissiale Saint-Nicolas, par Réalisé par Collin Simone ; Simon Henri; Rouyer Jean ; Jacops Marie-France
  40. L'église Saint-Nicolas
  41. « Église Saint-Nicolas de Marville », notice no PA00106567, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. Tribune de l'orgue de l'église de Marville
  43. « Buffet d'orgue », notice no IM55000087, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  44. [http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2010/04/28/lorgue-de-retour-en-leglise-de-marville/ L’orgue de retour en l’église de Marville.
  45. Inventaire de l'orgue
  46. « Maison du Prieur de Saint-Hilaire », notice no PA00106576, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « Ancien refuge de l'abbaye d'Orval », notice no PA00106572, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Maison des Drapiers », notice no PA00106569, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « Immeuble du 16ème Grande-place », notice no PA00106570, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Immeuble 16ème et 17ème Grande-place », notice no PA00106571, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « Maison du Chevalier Michel », notice no PA00106577, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Immeuble et statue rue du Tripot », notice no PA00106574, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. « Immeuble et façade rue du Tripot », notice no PA00106575, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Calvaire de Marville », notice no PA00106564, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « Hôtel d'Égremont », notice no PA00106568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Immeuble Renaissance, place St Benoît », notice no PA00106573, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Maison 4, rue Marius », notice no PA55000047, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. « Maison du 16ème rue des Prêtes », notice no PA00106578, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. « Porte avec écusson et baie, rue des Prêtes », notice no PA00106579, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. Abbaye de bénédictines fondée en 1629
  61. La chapelle Saint Bernard
  62. Tour du plan d'eau à Marville
  63. « Lorraine. Laurent Maillard : le gardien de cimetière et le romancier de Marville », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  64. La Famille de La Fontaine à Marville
  65. « L’Ossuaire de Marville enfin rénové », sur BLE Archives (consulté le )
  66. « MARVILLE (55) : cimetière Saint-Hilaire - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )
  67. « Mis en boîte... bien après la mise en bière », sur Luxemburger Wort - Edition francophone, (consulté le )
  68. Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

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