Martine Cadieu

journaliste et écrivain française
Martine Cadieu
Nom de naissance Martine Roberte Cadieu
Naissance
Tunis
Décès (à 84 ans)
16e arrondissement de Paris
Activité principale
Auteur
Genres

Martine Cadieu, née le à Tunis et morte le à Paris 16e[1], est une journaliste, chroniqueuse musicale, poétesse, essayiste et romancière française.

Biographie modifier

Elle est née le , à Tunis[2].

En 1950, elle publie un premier recueil de poésie, Soif[2],[3]. Puis un premier roman, La Terre est tendre en 1955. Il est préfacé par Henry de Montherlant. Le roman suivant, Les Morts intérieures,est publié en 1956, suivi de Soleils d'hiver en 1959, couronné en 1960 par l'Académie française (Fondation Broquette-Gonin), Pareil au feu en 1961, Miléna en 1966, Un été sans mémoire en 1971) et L'Amoureuse en secret en 1975[4]. Puis, plus tard, Vénus de la mer, illustré par Carzou en 1990. En 1975, un de ses recueils de poésie, La Mémoire amoureuse, est préfacé par René Char. Et en 2000, elle publie un nouveau recueil de poésie, La Voix du soleil. Entretemps, elle se marie en 1980 avec le comédien Albert de Médina. Elle intervient dans différents périodiques comme spécialiste des enfants et de la danse, puis en tant que chroniqueuse musicale, dont Les Lettres françaises, Les Nouvelles littéraires, Combat, la revue Europe, etc[2].

Elle intervient également à la télévision (pour des documentaires consacrés à des peintres et des musiciens) et, plus encore, à la radio[2].

Elle réunit des entretiens avec des musiciens dans le volume À l'écoute des compositeurs, publié en 1992, consacre un essai à Mozart en 1984, et à Manuel de Falla, Carré Musique, en 2001. Elle publie aussi en 2007 des entretiens avec Henri Dutilleux, Constellations[2].

Elle se casse le col du fémur en 2004 en tombant dans un escalier. Ce qui explique probablement qu'elle ne se soit pas relevée d'une nouvelle chute, chez elle, le . Elle est incinérée le au crématorium du cimetière du Père-Lachaise à Paris[2].

Œuvres modifier

Poésies modifier

Romans modifier

  • La Terre est tendre, Paris, Éditions Calmann-Lévy, préface de Henry de Montherlant, 1955, 273 p. (BNF 31896535)
  • Les Morts intérieures, Paris, Éditions Calmann-Lévy, 1956, 259 p. (BNF 31896533) - prix Del Duca 1957
  • Soleils d’hiver, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Blanche », 1959, 206 p. (BNF 37064544) - Prix Broquette-Gonin de l’Académie française 1960
  • Pareil au feu, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Blanche », 1961, 222 p. (BNF 32937814)
  • Miléna, Paris, Éditions Gallimard, coll. "Blanche", 1966, 150 p. - Rééd. FeniXX.
  • Un été sans mémoire, Paris, Éditions Robert Laffont, 1971, 239 p. (BNF 35212722)
  • L’Amoureuse en secret, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Blanche », 1975, 211 p. (BNF 34565829)

Essais et biographies modifier

Décorations modifier

Distinctions modifier

  • Médaille d'argent de la Ville de Paris
  • Prix de la Société des gens de lettres
  • Médaille Janacek
  • Médaille de l'année musicale tchèque
  • Médaille de l'encouragement au progrès
  • Prix de la littérature musicale de L'Académie Charles Cros 1995

Postérité modifier

« Nous sommes, sans nul doute, devant une nature » (Henry de Montherlant)

Notes et références modifier

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b c d e et f Renaud Machart, « Martine Cadieu, écrivain et femme de radio », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. « Adieu Martine Cadieu », 7sur7,‎ (lire en ligne)
  4. R. J., « L'Amoureuse en secret de Martine Cadieu », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes modifier