Martin Rubin
Martin Rubin, né le à Oberdiessbach, est un joueur puis entraîneur suisse de handball.
![]() Photo prise en 2013. | ||
Fiche d’identité | ||
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Nationalité | suisse | |
Naissance | ||
Lieu | Oberdiessbach (BE) | |
Taille | 1,98 m (6′ 6″) | |
Poste | arrière droit, entraîneur | |
Surnom(s) | Bueb (gamin) | |
Situation en club | ||
Club actuel | carrière terminée | |
Parcours professionnel * | ||
Saisons | Club | M. (B.) |
1983-1990 | ![]() |
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1990-1995 | ![]() |
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1995-1998 | ![]() |
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1998-2003 | ![]() |
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*Statistiques en compétitions nationales et continentales. | ||
Sélections en équipe nationale | ||
Année(s) | Équipe | M. (B.) |
1983-1998 | ![]() |
239 (878)[1] |
Équipes entraînées | ||
Année(s) | Équipe | Com. |
2001-2003 | ![]() |
adjoint |
2003-2007 | ![]() |
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2007-2021 | ![]() |
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2021-2024 | ![]() |
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Dernière mise à jour : 23 janvier 2025 | ||
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Biographie
modifierMartin Rubin naît le à Oberdiessbach, dans le canton de Berne[2]. Il a un frère aîné[3].
Il a une formation de mécanicien-ajusteur[4], complétée plus tard par un diplôme d'enseignant de sport à l'École fédérale de gymnastique et de sport de Macolin[3].
Il reprend plus tard un magasin de sport à Thoune[3].
Il est le père du handballeur Lenny Rubin[5].
Parcours sportif
modifierJoueur
modifierMartin Rubin est gaucher[6]. Il joue au poste d'arrière droit[7].
Il commence sa carrière au haut niveau avec le BSV Berne en 1983[1] et le Wacker Thoune, avant d'entamer sur le tard, à l'âge de 31 ans, une carrière professionnelle en Allemagne, avec le TSV Bayer Dormagen, où il est sous contrat de 1995 à 1997[2].
Il est sélectionné, à partir de 1983[n 1],[8], plus de 220 fois en équipe nationale suisse[n 2], avec laquelle il décroche la quatrième place au Championnat du monde 1993 en Suède[2] et la septième à celui de 1995 en Islande[2].
Il participe aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles[8]. Opéré à un disque intervertébral, il ne peut pas participer à ceux 1996 à Atlanta[9].
En 1994, il devient capitaine de l'équipe nationale[3].
Entraîneur
modifierSa carrière de joueur terminée, il devient l'entraîneur du Wacker Thoune en 2007[10]. Pendant les 14 ans qu'il passe à ce poste, l'équipe remporte deux titres de champion de Suisse (en 2013 et 2018) et quatre coupes (en 2012, 2013, 2017 et 2019)[11]. En été 2021, il rejoint le BSV Berne[11].
Palmarès
modifierEn équipe nationale
modifier- 7e place aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles
- 11e place au Championnat du monde 1986 en Suisse
- 13e place au Championnat du monde 1990 en Tchécoslovaquie
- 4e place au Championnat du monde 1993 en Suède
- 7e place au Championnat du monde 1995 en Islande
Joueur de club
modifierEntraîneur
modifierCompétitions internationales
Compétitions nationales
- Championnat de Suisse
- Coupe de Suisse
- Vainqueur (4) : 2012, 2013, 2017, 2019
Distinctions individuelles
modifier- Meilleur buteur du Championnat de Suisse (de) (1) : 1989
- Élu meilleur entraîneur du Championnat de Suisse (3) : 2012, 2013, 2016
- Nommé dans le Hall of Fame du handball en Suisse (de) en 2017
Notes et références
modifierNotes
modifier- ↑ Il est alors le plus jeune joueur de la sélection (19 ans) et aussi le plus grand. C'est de cette époque que date son surnom, Bueb (gamin en suisse allemand), qu'il garde tout au long de sa carrière[8].
- ↑ Troisième Suisse le plus sélectionné à l'époque après Max Schär (279 fois) et Peter Hürlimann (226)[6].
Références
modifier- (de) « Hall of Fame - Rubin Martin », sur handball-hall-of-fame.ch, Fédération suisse de handball (consulté le ).
- (de) « Martin Rubin », sur Munzinger (consulté le )
- (de) Beat Gehri, « Ein Spiel wie Zehnkampf », Wir Brückenbauer, , p. 27 (lire en ligne)
- ↑ (de) « Die Schweizer Nationalspieler im Porträt », Bieler Tagblatt, no 44, , p. 36 (lire en ligne)
- ↑ (de) « Vater und Sohn Rubin - Handball - eine Familien-Angelegenheit », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
- L. B., « Martin Rubin fêtera sa 200e sélection », 24 heures, , p. 41 (lire en ligne)
- ↑ (de) spg, « Zieht er nach Frankreich? », Der Bund, vol. 141, no 5, , p. 26 (lire en ligne)
- (de) Jürg Jungi, « Martin Rubin: "Nach der WM ist Schluss" », Der Bund, vol. 144, no 56, , p. 2 (lire en ligne)
- ↑ (de) « Martin Rubin nicht nach Atlanta » (brève), Freiburger Nachrichten, , p. 19 (lire en ligne)
- ↑ (de) Stephan Dietrich, « TT-Kopf des Monats - Martin Rubin », Berner Zeitung, , p. 2
- (de) Adrian Horn, « Er coachte nicht - er zauberte » , Berner Zeitung, (consulté le )
Liens externes
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