Martin Kruskal

mathématicien américain
Martin Kruskal
Martin Kruskal
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
PrincetonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Martin David KruskalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Riverdale Neighborhood School (d) (jusqu'en )
Université de Chicago (-)
Courant Institute of Mathematical Sciences (-)
Université de New York (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mère
Lillian Oppenheimer (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfant
Clyde Kruskal (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeurs de thèse
Richard Courant, Bernard Friedman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Œuvres principales
Coordonnées de Kruskal-Szekeres, prolongement de Kruskal (d), modes de Bernstein-Greene-Kruskal (d), théorie des prolongements asymptotiques (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Martin David Kruskal, né le à New York (New York) et mort le à Princeton (New Jersey), est un mathématicien et physicien américain. Il est connu pour ses travaux sur le soliton.

Enfance et formation modifier

Martin David Kruskal naît le à New York[1]. Il est un des cinq enfants de Joseph B. Kruskal Sr., un grossiste, et de son épouse Lillian, née Oppenheimer (en) (-), pionnière de l'origami aux États-Unis[1]. Il est frère de William Kruskal (-) et Joseph Kruskal (-)[1].

Kruskal grandit à New Rochelle (Westchester, New York)[1]. Après des études secondaires à la High School Fieldston de Riverdale (Bronx, New York), il entre à l'université de Chicago où il obtient en son Bachelor of Science[1]. Richard Courant (-) le persuade d'entreprendre des recherches au sein de son nouvel institut (aujourd'hui le Courant Institute of Mathematical Sciences) à l'université de New York[1]. Kruskal y devient assistant instructor en et y obtient son Master of Science en puis son doctorat en [1].

Carrière modifier

En , Kruskal quitte l'université de New York pour celle de Princeton[1]. Il travaille pour le projet Matterhorn (aujourd'hui Laboratoire de physique des plasmas de Princeton)[1]. En , il devient professeur d'astronomie[1]. En , il fonde et préside le Programme de mathématiques appliquées et computationnelles[1]. En , il devient professeur de mathématiques[1]. En , il prend sa retraite d'université de Princeton et rejoint le département de mathématiques de l'université Rutgers où il tenue de la chaire David Hilbert de mathématiques[1].

Travaux modifier

En 1960[2], Martin Kruskal propose un système de coordonnées, les coordonnées de Kruskal-Szekeres, permettant le prolongement analytique maximal de la métrique de Schwarzschild et prédisant l'existence de trous blancs.

Honneurs et distinctions modifier

En 1983, Martin Kruskal est lauréat du prix Dannie Heineman pour la physique mathématique[3].

En 1993, il reçoit la National Medal of Science[4]. En 1994, il est lauréat de la Conférence von Neumann.

En 2003 il est lauréat de l'ICIAM Maxwell Prize[5].

En 2006, il est co-lauréat du prix Leroy P. Steele avec Clifford Gardner, Robert M. Miura et John M. Greene[6].

Loisirs modifier

Martin Kruskal est l'inventeur d'un tour de magie : le Kruskal Count[7].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i j k l et m Gibbon et al. 2018, p. 264.
  2. (en) Martin D. Kruskal, « Maximal extension of the Schwarzschild metric », Physical Review, vol. 119, no 5,‎ , p. 1743-1745 (DOI 10.1103/PhysRev.119.1743)
  3. (en) « 1983 Dannie Heineman Prize for Mathematical Physics Recipient » (consulté le )
  4. (en) « The President's National Medal of Science: Recipient Details » (consulté le )
  5. (en) « 2003 ICIAM Maxwell Prize » (consulté le )
  6. (en) « 2006 Steele Prizes », Notices of the AMS, vol. 53, no 4,‎ , p. 464-470 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  7. (en) Jeffrey C. Lagarias, Eric Rains et Robert J. Vanderbei, « The Kruskal Count », dans Steven J. Brams, William V. Gehrlein et Fred S. Roberts (éd.), The Mathematics of Preference, Choice and Order : Essays in Honor of Peter J. Fishburn, Berlin et Heidelberg, Springer, coll. « Studies in choice and welfare », , XVIII-420 p. (ISBN 978-3-540-79127-0, BNF 42095523, Bibcode 2001math.....10143L, arXiv math/0110143v1, lire en ligne [PDF]), p. 371-391

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier