Marsa (Aude)

commune française du département de l'Aude

Marsa
Marsa (Aude)
Aperçu du village avec l'église
Blason de Marsa
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes des Pyrénées audoises
Maire
Mandat
Denis Brunel
2020-2026
Code postal 11140
Code commune 11219
Démographie
Gentilé Marsanoys
Population
municipale
21 hab. (2021 en diminution de 4,55 % par rapport à 2015)
Densité 1,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 49′ 24″ nord, 2° 09′ 23″ est
Altitude Min. 461 m
Max. 1 241 m
Superficie 19,17 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Haute-Vallée de l'Aude
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Marsa
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Marsa
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Marsa

Marsa Écouter est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Aude, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pays de Sault, un plateau situé entre 990 et 1310 mètres d'altitude fortement boisé. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Rébenty et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « pays de Sault » et le « bassin du Rebenty ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Marsa est une commune rurale qui compte 21 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 516 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Marsans ou Marsanes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Loup-de-Sens, inscrite en 1948.

Géographie modifier

La commune de Marsa se situe en pays de Sault sur le Rébenty, au cœur des Pyrénées audoises. Le pays de Sault est limité au nord par le Razès (Limoux et Chalabre), au sud par le massif de Madrès culminant à 2 469 m, à l'ouest par le massif de Tabe (pic Saint-Barthélemy à 2 348 m) donnant sur la haute vallée d'Ariège (Ax-les-Thermes) et enfin à l'est par les Corbières, séparées du plateau par la vallée de l'Aude, barrière naturelle entre ces deux entités.

C'est donc une plaine d'altitude (entre 850 et 1 250 m) bien entaillée par la vallée du Rébenty et protégée de tous côtés par des massifs et par la vallée de l'Aude parsemée de gorges. Accessible par des gorges abruptes, il vit en marge depuis des temps immémoriaux. Le pays de Sault exploite depuis toujours les mêmes ressources - forêt omniprésente et élevage-, mais s'ouvre lentement au tourisme. Les bois épais abritent une faune riche et facile à observer : cerfs, sangliers, et sur les hauteurs, marmottes et isards.

On comprend mieux du fait de sa situation, que ce pays ait servi de tous temps de lieu de refuge pour les Wisigoths, les Cathares, et plus proche de notre histoire, de la résistance (maquis de Picaussel à Belvis) A. Peyrard

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Marsa[1]
Belvis Quirbajou
Joucou   Cailla
Bessède-de-Sault Le Clat

Hydrographie modifier

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Rebenty, le ruisseau Clote, le ruisseau de Boulude, le ruisseau de Cussou, le ruisseau de Fondavi, le ruisseau de Fontmajou, le ruisseau de Grébi, le ruisseau de Paillères, le ruisseau de Saoutadou et le ruisseau de Tressossale, qui constituent un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[4],[Carte 1].

La Lauquette, d'une longueur totale de 17,9 km, prend sa source dans la commune de Fajac-en-Val et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est puis vers l'ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le Lauquet à Ladern-sur-Lauquet, après avoir traversé 4 communes[5].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 938 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Granès à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 724,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13] :

et un au titre de la directive oiseaux[13] :

  • le « pays de Sault », d'une superficie de 71 499 ha, présentant une grande diversité d'habitats pour les oiseaux. On y rencontre donc aussi bien les diverses espèces de rapaces rupestres, en particulier les vautours dont les populations sont en augmentation, que les passereaux des milieux ouverts (bruant ortolan, alouette lulu) et des espèces forestières comme le pic noir[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[16] : la « vallée du Rébenty de Belfort-sur-Rebenty à Cailla » (3 553 ha), couvrant 10 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] : la « vallée du Rébenty » (5 661 ha), couvrant 14 communes du département[18].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Marsa est une commune rurale[Note 4],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (90,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), prairies (0,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Marsa est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Marsa.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 85 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 85 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Histoire modifier

Marsa était l'un des villages les plus peuplés de la vallée du Rébenty. Son territoire communal est aussi l'un des plus vastes avec 20 km2. C'est presque une anomalie en moyenne montagne, mais cela s'explique par la fusion de nombreux petits finages périphériques. Marsa est attesté dès 921[25], Boulude en 955[26]. Au Moyen Âge, le peuplement du bassin de Marsa était éclaté en un grand nombre de petits villages et hameaux, une structure héritée des temps carolingiens. La plupart de ces petites localités se sont maintenues jusqu'au XVe siècle, certaines ayant rang de paroisse comme Boulude. Elles disparurent dans la tourmente du bas Moyen Âge : Coudersi, Touzeil, Castelpor.

Le castrum de Castelpor modifier

Son origine est elle aussi probablement wisigothique. II était situé sur un piton rocheux près du hameau de Taffine sur la commune de Marsa, à mi-chemin entre Joucou et Marsa. On y voit encore quelques pans de mur.

En 994, Bernard Odon cède à sa femme les châteaux d'Aniort, de Castel Pouron et de Belfort-sur-Rebenty. D'après Louis Fédié, il aurait été le centre d'un riche fief comprenant Marsa, Quirbajou, Altozouls (village aujourd'hui disparu ayant appartenu à l'abbaye de Saint-Martin-Lys) et une partie de la forêt des Fanges[27].

En 1152, le seigneur est un des membres de la famille d'Aniort (ou de Niort), et prête serment de fidélité à Raymond de Trencavel, comte du Razès. Un demi-siècle plus tard, le seigneur de Castelpor lutte avec tout le pays contre Simon de Montfort. Il résiste mais est pris, et Castelpor devient une forteresse royale. On pense qu'elle fut ensuite détruite par les armées espagnoles. Dépossédés par Saint Louis de leurs biens et domaines à la suite de l'épopée cathare[28] durant la croisade des albigeois, les Niort vont se trouver moins en lumière.

Après avoir en vain essayé de rentrer en possession de leurs biens ancestraux, les Niort s'établissent à Castelpor, mais finissent par quitter le manoir qui y existe, car difficile d'accès. Ils vont toutefois se maintenir en Languedoc et y conserver un rang distingué, puisqu'ils continuent toujours, au cours du XVe siècle, à s'allier à des familles de la noblesse de la province, notamment : la puissante Maison de Lévis[29] (qui avait joué un rôle prépondérant, aux côtés de Simon de Montfort leur suzerain, lors de la croisade des albigeois), ou bien aussi la Famille Dax elle-même alliée à la prestigieuse Maison de Narbonne (branche des barons de Talairan)[30].

En 1473, les Espagnols réduisent le village en cendres.

La seigneurie, possession des Niort (barons de Castelpor), fut unie à celle de Marsa et de Quirbajou. En 1594, on la trouve sous le nom des seigneurs de Plaigne puis, par le mariage d'Anne de Plaigne, elle passe au comte de Pibrac, près de Toulouse, en 1669.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Mai 2008 2020 Denis Brunel    
janvier 2006 2008 François Laporte    
mars 2001 2005 André Raynaud   a démissionné novembre 2005
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

En 2021, la commune comptait 21 habitants[Note 5], en diminution de 4,55 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
374362311442464497497489516
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
491438442445442416435403356
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
355320305239195166163126129
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
775561504526282823
2017 2021 - - - - - - -
1821-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 5,3 % 6,3 % 25 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 12 personnes, parmi lesquelles on compte 100 % d'actifs (75 % ayant un emploi et 25 % de chômeurs) et 0 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 3 emplois en 2018, contre 7 en 2013 et 3 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 9, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 70,6 %[I 8].

Sur ces 9 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 3 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 66,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 22,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture modifier

3 établissements[Note 7] sont implantés à Marsa au [I 11]. Le secteur 1 est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (1 sur les 3 entreprises implantées à Marsa), contre 13,2 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture modifier

1988 2000 2010 2020
Exploitations 2 3 1 2
SAU[Note 8] (ha) 60 164 72 49

La commune est dans le Pays de Sault, une petite région agricole occupant le sud-ouest du département de l'Aude[35], également dénommée localement « Pyrénées centrales et pays de Sault »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 6]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (deux en 1988). La superficie agricole utilisée est de 49 ha[37],[Carte 7],[Carte 8].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Un document des années 1550 nous apprend que les habitants des hameaux environnants, ainsi que ceux de Quirbajou, avaient le droit de venir se réfugier à Marsa en temps de guerre. Aujourd'hui, ce monument, pourtant signalé dans le patrimoine de l'architecture romane de l'Aude, nécessiterait une importante restauration. Elle est percée d'ouvertures de tir aménagées sous la toiture. C'était une église fortifiée. À la fin du Moyen Âge, l'église et le pâté de maisons qui l'entoure formaient un ensemble fortifié. Marsa, qui ne comportait pas de véritable château, était donc organisée autour de son église pour résister aux flambées de violence.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armes de Marsa se blasonnent ainsi : De sinople aux trois billettes couchées d'argent rangées en fasce.

Voir aussi modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Marsa » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Marsa » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Marsa » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Marsa » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  3. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Marsa », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « la Lauquette »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Marsa et Granès », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Granes » (commune de Granès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Granes » (commune de Granès) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  13. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Marsa », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « site Natura 2000 FR9101468 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR9112009 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Marsa », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF la « vallée du Rébenty de Belfort-sur-Rebenty à Cailla » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF la « vallée du Rébenty » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. « Les risques près de chez moi - commune de Marsa », sur Géorisques (consulté le ).
  23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. Antoine Rocque, Inventaire des actes de l'archevêché de Narbonne, III, fo 370
  26. Claude Devic, Joseph Vaissète., Histoire Générale du Languedoc, V, Toulouse (lire en ligne), col 218-220
  27. Fédié, Louis, 1815-1899., Le comté de Razés et le diocèse d'Alet, Nîmes, Lacour, , 233 p. (ISBN 2-84149-235-4, OCLC 470067373, lire en ligne)
  28. Michel Roquebert, Histoire des Cathares : hérésie, croisade, inquisition du XIe au XIVe siècles, Paris : France loisirs, 2007...
  29. Bernard de Niort, fils d'Arnaud-Raymond et de Florence d'Aragon (fille de l'Infant d'Aragon), est dans la première moitié du XVe siècle l'époux d'Isabelle de Lévis, base roglo, voir la généalogie de la famille de Niort à Arnaud-Raymond et Bernard, lire en ligne
  30. Gaucerand de Niort, fils de Bernard et d'Isabelle de Lévis qui précèdent, est l'époux en 1498 de Jordette Dax, fille de Jean Dax et de Constance de Narbonne, base roglo, voir la généalogie de la famille de Niort, à Gaucerand, lire en ligne.
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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