Mario J. Molina
Mario José Molina-Pasquel Henríquez, dit Mario José Molina, né le à Mexico et mort le dans la même ville[1], est un chimiste mexicain.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Mario Molina |
Nom de naissance |
Mario José Molina Henríquez |
Nationalités |
américaine (à partir de ) mexicaine |
Formation |
Université nationale autonome du Mexique (à partir de ) Université de Fribourg-en-Brisgau (à partir de ) Université de Californie à Berkeley (doctorat) (- |
Activités | |
Conjoint |
Luisa T Molina (d) (de à ) |
Paul Josef Crutzen, Frank Sherwood Rowland et lui obtinrent en 1995 le prix Nobel de chimie « pour leurs travaux sur la chimie de l'atmosphère, particulièrement en ce qui concerne la formation et la décomposition de l'ozone[2] ».
Biographie
modifierMario J. Molina est né au Mexique, fils de Roberto Molina Pasquel, un avocat, et de Leonor Henriquez de Molina. Mario Molina est considéré avec Andrés Manuel del Río (découvreur du vanadium) et Luis E. Miramontes (inventeur de la pilule contraceptive), comme l'un des trois plus importants chimistes mexicains. Lorsqu'il dénonce publiquement (dès 1974)[3] la destruction de la couche d'ozone par les gaz propulseurs des aérosols CFC, il fut accusé d'être un agent soviétique qui voulait détruire l'industrie américaine[4].
Cependant, assez largement confirmés par d'autres scientifiques, ses travaux ont finalement été acceptés et ont mené à la Convention de Vienne sur la protection de la couche d'ozone adoptée le , puis au plus contraignant protocole de Montréal du .
En 2002, Molina reçoit un Honoris Causa Degree de la part de l'Université des Amériques, à Puebla.
Jusqu'en 2005, il était professeur au département des sciences de la Terre, de l'atmosphère et des planètes au MIT.
Prix Nobel de chimie en 1995, il meurt le 7 octobre 2020, à l'âge de 77 ans des suites d'un infarctus aigu du myocarde, à Mexico. Comme un hommage du hasard à cet illustre chimiste mexicain, le prix Nobel de chimie de 2020[5] est décerné ce jour-là. Il est incinéré[6].
Le 19 mars 2023, un Google Doodle lui est consacré.
Publications
modifier- (en) M. J. Molina et F. S. Rowland, « Stratospheric Sink for Chlorofluoromethanes : Chlorine Atom-Catalysed Destruction of Ozone », Nature, vol. 249, , p. 810-812
Récompenses et distinctions
modifier- 1998 : Willard Gibbs Award
- 1995 : prix Nobel de chimie
Notes et références
modifier- ↑ (es) [1], sur bbc.com
- ↑ (en) « for their work in atmospheric chemistry, particularly concerning the formation and decomposition of ozone » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Chemistry 1995 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 30 août 2010
- ↑ (en) « Ozone - Timeline »
- ↑ Documentaire historique Ozone : un sauvetage réussi, ARTE, septembre 2018.
- ↑ (es) « Muere Mario Molina, premio Nobel de Química mexicano », sur Animal Político, (consulté le )
- ↑ Avis de décès
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (en) Aisling Irwin, « An Environmental Fairy Tale : the Molina-Rowland Chemical Equations and the CFC problem », dans Graham Farmelo, It Must Be Beautiful : Great Equations of Modern Science, Granta Books, (ISBN 978-1-86207-479-8)
Liens externes
modifier- (en) Autobiographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
- (en) Interview en octobre 1998
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives à la recherche :