Marin-Epagnier
Marin-Epagnier | ||||
![]() Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | ![]() |
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Canton | ![]() |
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Région | Littoral | |||
Commune | La Tène | |||
NPA | 2074 | |||
N° OFS | 6461 | |||
Démographie | ||||
Population permanente |
5 000 hab. (avant la fusion) | |||
Densité | 919 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 01′ nord, 7° 01′ est | |||
Altitude | 455 m |
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Superficie | 5,44 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : canton de Neuchâtel
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Marin-Epagnier est une localité et ancienne commune suisse du canton de Neuchâtel située à la pointe nord-est du lac de Neuchâtel, à la frontière avec le canton de Berne. Elle a fusionné le 1er janvier 2009 avec Thielle-Wavre pour former la commune de La Tène[3].
GéographieModifier
La commune de Marin-Epagnier était voisine des communes de Saint-Blaise et Thielle-Wavre dans le canton de Neuchâtel et de Gampelen dans le canton de Berne.
DémographieModifier
La commune de Marin-Epagnier, qui a longtemps été relativement peu peuplée, a connu une croissance démographique très rapide depuis la deuxième moitié du vingtième siècle[3].
Année | Habitants |
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1850 | 331 |
1900 | 627 |
1950 | 953 |
1970 | 2540 |
2000 | 3611 |
2015 | 4929 |
HistoireModifier
Le territoire de la commune de Marin-Epagnier abrite de nombreux sites préhistoriques et historiques[3]. Les archéologues ont ainsi mis à jour trois sites datant du Néolithique et deux sites datant de l'âge du bronze, ainsi que les restes d'un pont celtique datant du troisième siècle avant notre ère et d'un pont romain datant du premier siècle de notre ère[3]. La période archéologique de La Tène doit son nom au lieu-dit du même nom situé sur le territoire communal[3].
En 1625, le prince souverain de Neuchâtel Henri II d'Orléans-Longueville prévoit une ville nouvelle entre Marin et Epagnier nommée Henripolis. Le projet est finalement abandonné[4].
Sous l'Ancien Régime, les communautés de Marin et d'Epagnier, alors distinctes, dépendent toutes deux de la châtellenie de Thielle[3]. En 1888, les deux communautés fusionnent pour donner naissance à la commune de Marin-Epagnier[3].
Le 1er janvier 2009, Marin-Epagnier fusionne avec la commune voisine de Thielle-Wavre pour former la commune de La Tène[3]. Les habitants de Marin-Epagnier se sont prononcés par référendum le 24 février 2008 et ont approuvé cette fusion par 77,8 % de oui[5].
PolitiqueModifier
Avant sa fusion avec Thielle-Wavre, la commune de Marin-Epagnier était dotée d'un conseil communal (exécutif) et d'un conseil général (législatif). Les membres du Conseil général, au nombre de 41 depuis 1972[6], étaient élus directement par la population pour une durée de quatre ans, tandis que les membres du Conseil communal étaient élus par le Conseil général.
ÉconomieModifier
L'économie de la commune de Marin-Epagnier a longtemps été consacrée essentiellement à l'agriculture[3]. L'industrie est arrivée au dix-huitième siècle[3]. Des indiennes y ont en effet été produites de 1756 à 1838[3]. Ensuite, pendant la seconde moitié du dix-neuvième siècle et la première moitié du vingtième siècle, différentes industries, de taille certes modeste, ont été actives plus ou moins durablement[3].
La commune de Marin-Epagnier a connu un nouvel essor à partir de la seconde moitié du vingtième siècle, essor accru suite à l'arrivée de l'autoroute en 1975[3]. La commune a vu s'implanter tant des activités économiques que plusieurs grands centres commerciaux, le centre commercial régional de Marin-Centre ayant ouvert ses portes en 1981[3].
La société EM Microelectronic est basée à Marin.
FormationModifier
Marin-Epagnier a accueilli, dès 1989, l'un des deux établissements du centre scolaire du Bas-Lac[3].
SantéModifier
Le centre neuchâtelois de psychiatrie, nommé à l'origine maison de santé de Préfargier, a été fondé à Marin-Epagnier dès 1859[3].
ReligionModifier
Les communautés de Marin et d'Epagnier, converties à la Réforme, ont longtemps dépendu de la paroisse de Saint-Blaise, jusqu'à ce qu'une paroisse de Marin-Epagnier soit créée en 1978[3]. Les catholiques dépendent, eux, de la paroisse de Saint-Blaise[3].
TransportsModifier
Marin-Epagnier dispose d'une gare sur la ligne de chemin de fer Neuchâtel-Berne depuis 1901[3]. Elle est également reliée à l'Autoroute A5 (sortie 16 (Marin)) depuis 1975[3]. Dispose aussi de bus ligne 101 et 107.
RéférencesModifier
- « Population résidente permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, le sexe, l'état civil et le lieu de naissance, en 2018 », sur Office fédéral de la Statistique.
- « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le 26 août 2017)
- Olivier Girardbille, « Marin-Epagnier », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le 8 juillet 2017)
- Olivier Girardbille, « Henripolis » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Élections et votations - République et canton de Neuchâtel », sur www.ne.ch (consulté le 8 juillet 2017)
- « Marin-Epagnier », Histoire politique et électorale du canton de Neuchâtel, (lire en ligne, consulté le 9 juillet 2017)