Marie-Dorothée de Wurtemberg

aristocrate allemande

Marie-Dorothée de Wurtemberg (en allemand : Marie Dorothee Louise Wilhelmine Caroline von Württemberg), née le à Carlsruhe-en-Haute-Silésie, morte le à Buda[1], est une duchesse[2] de Wurtemberg, qui devint par son mariage archiduchesse d'Autriche et palatine de Hongrie.

FamilleModifier

Fille du duc Louis-Frédéric de Wurtemberg et d'Henriette de Nassau-Weilbourg (1780-1857), fille du prince Charles-Christian de Nassau-Weilbourg (1735-1788) et de Caroline d'Orange-Nassau (1743-1787)[1].

Mariage et descendanceModifier

Le 24 août 1819, la duchesse Marie-Dorothée de Wurtemberg épousa à Vienne le prince impérial et archiduc Joseph d'Autriche (1776-1847), palatin de Hongrie (fils de l'empereur Léopold II, roi de Hongrie et archiduc d'Autriche, et de Marie-Louise d'Espagne, infante d'Espagne).

De cette union naîtront :

EnfanceModifier

 
Marie-Dorothée de Wurtemberg (1840), lith. de Johann Baptist Clarot.

Marie-Dorothée de Wurtemberg reçut une solide éducation, et elle avait beaucoup de talent comme musicienne. Carl Maria von Weber, (1786-1826), le compositeur de la musique de Peter Schmoll et ses voisins, Silvana, Abbus Hassan, etc. fut engagé par le duc Louis de Wurtemberg comme intendant de musique au château de Carlsruhe et comme professeur particulier de la jeune duchesse en 1806 et 1807. Le compositeur de musique encouragea la duchesse et ses cours de musique marquèrent son esprit.

Elle eut pour gouvernante[3], Alexandrine Giraud des Écherolles, laquelle lui dédia son ouvrage "Quelques années de ma vie, publié en 1843 à Moulins chez Martial Place, en deux volumes, et réédité sous le titre Une famille noble sous la Terreur (Paris, Plon, 1907)[4]".

Après son mariageModifier

Marie-Dorothée de Wurtemberg était de confession luthérienne. Après son union avec l'archiduc Joseph-Antoine d'Autriche, ils vécurent au château de Buda en Hongrie.

En 1847, après la mort de son époux, l'archiduchesse et ses enfants désiraient rester en Hongrie. Mais son neveu, l'empereur Ferdinand Ier d'Autriche refusa, contrairement au contrat de mariage, et elle fut pour ainsi dire bannie à Vienne, probablement à cause de sa foi protestante.

L'archiduchesse s'intéressait beaucoup à la langue hébraïque, et elle désirait le retour des Juifs en Terre sainte. Elle était aussi l'amie du rabbin de Vienne, Lazar Horowitz (1803-1868). En 1851, elle fit annuler l'expulsion d'une centaine de Juifs à Paris.

Notes et référencesModifier

  1. a b et c www.thepeerage.com
  2. Son Altesse la duchesse Marie Dorothee Louise Wilhelmine Caroline : Königlich Württembergisches Hof- und Staats-Handbuch, lire en ligne
  3. « MDZ-Reader | Tome | Quelques années de ma vie / Echerolles, Alexandrine des | Quelques années de ma vie / Echerolles, Alexandrine des », sur reader.digitale-sammlungen.de (consulté le )
  4. Alexandrine des Auteur du texte Écherolles, Une famille noble sous la Terreur / Alexandrine des Écherolles ; [préface de René de Lespinasse], (lire en ligne)

Voir aussiModifier

BibliographieModifier

Articles connexesModifier

Liens externesModifier