Marie-Élisabeth Laville-Leroux

peintre française
Marie-Élisabeth Laville-Leroux
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
BièvresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Élizabeth Charlotte Le Roulx DelavilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Fratrie
Conjoint
Enfant

Marie-Élisabeth Laville-Leroux, née le à Paris[1] et morte le à Bièvres[2], est une peintre française, élève de David en 1787.

Biographie modifier

Sa mère Marguerite-Marie Lombard était originaire de Toulouse; son père René Delaville-Leroulx, originaire de Bretagne, fut ministre des contributions en 1792[3]. Elle est la sœur de Marie-Guillemine[4]. Elles participent aux expositions de la place Dauphine en 1786 où Marie-Élisabeth expose une Dame en satin blanc, garnie de marte, en 1788, Artémise serre sur son cœur l'urne contenant les cendres de Mausole, en 1789, Une Vestale infidèle. En 1791, elle expose Artémise, au Salon de l'Académie.

Le 13 ventôse an II, elle épouse le chirurgien Dominique Larrey[5].

Iconographie modifier

François Gérard dessine avant 1791[6] un portrait de Marie-Élisabeth Laville-Leroux la représentant « jusqu'à la poitrine, la tête tournée de face et coiffée d'un turban de linon à l'orientale »[7]. Conservé dans la famille Larrey jusqu'en 1895, le dessin est proposé à cette date au musée du Louvre, qui le refuse[6]. Devenu ensuite la propriété d'Ernest Cronier, le portrait est vendu lors de la dispersion de la collection Cronier aux enchères en décembre 1905 pour 4 400 francs[8],[7].

Notes modifier

  1. Archives de Paris Acte de baptême reconstitué, vue 30 / 51
  2. La fiche de son baptême en 1769 comporte l'indication de son mariage. La date de 1770 est cependant donnée par Astrid Reuter, op. cit. p. 109. La date de naissance est incohérente avec celle de sa sœur aînée Marie-Guillemine Benoist, née en décembre 1768.
  3. À l'époque de la première retraite de Clavière, et lorsque Mourgues fut chargé par intérim de remplacer ce ministre des finances, le portefeuille en fut définitivement donné à Leroux de la Ville, qui le garda jusqu'au 10 août, date à laquelle il le rendit alors à Clavière. Voir Léonard Gallois, Dictionnaire historique de tous les ministres depuis la révolution jusqu'en 1827, Paris, Béchet, 1828, 502 p., p. 498.
  4. Elle est également la sœur d'Henriette, née en 1772.
  5. Mariage de Dominique Jean LARREY et Elizabeth Charlotte LE ROULX DELAVILLE le 13 ventose An II (3 mars 1794) à Paris. Sur ces sites Internet 1, 2 et 3, son patronyme est orthographié Leroult de Laville.
  6. a et b Arasa 2019, p. 70.
  7. a et b Henri Haro (expert), Georges Petit (expert) et Georges Sortais (expert), Catalogue des tableaux anciens et modernes, pastels, aquarelles, dessins (...) objets d'art et d'ameublement (...) composant la collection de M. E. Cronier et dont la vente, après décès, aura lieu à Paris (...) les lundi 4 et mardi 5 décembre 1905, Paris, Imprimerie Georges Petit, (lire en ligne), p. 33, numéro 32.
  8. « Mouvement des arts : collection E. Cronier », La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts,‎ , p. 322-323 (lire en ligne).

Références bibliographiques modifier

  • Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, 1967, p. 244, note 1, (non consulté).
  • (de) Astrid Reuter, Marie-Guilhelmine Benoist, Gestaltungsraüme einer Künstlerin um 1800, Lukas Verlag, Berlin, 2002, p. 109-111.
  • Yaelle Arasa, Davidiennes : les femmes peintres de l'atelier de Jacques-Louis David (1768-1825), Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-343-17028-2 et 2-343-17028-2, OCLC 1097570645).
  • Archives de Paris – État civil reconstitué – Fiches de baptême, mariage et décès (ce dernier acte consulté indique sa filiation).

Liens externes modifier