Mariano José de Larra

écrivain et journaliste espagnol
Mariano José de Larra
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 27 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
San Nicolás Cemetery (d) (jusqu'au ), cimetière de Saint-Just (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
FígaroVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Mouvement
signature de Mariano José de Larra
Signature
Vue de la sépulture.

Mariano José de Larra y Sánchez de Castro, surnommé Figaro, né le et mort par suicide à Madrid le (à 27 ans), est un écrivain et journaliste espagnol, considéré, aux côtés notamment d'Espronceda, comme un des représentants les plus importants de la littérature romantique espagnole.

Biographie modifier

Mariano naît à Madrid en 1809, dans la rue Segovia. Dans cette rue était située l'ancienne Casa de la Moneda (Maison de la monnaie) où travaillait son grand-père. Le père de Larra, quant à lui, était médecin.

Sa famille, en faveur de Napoléon Bonaparte pendant la Guerre d'indépendance espagnole, doit quitter l'Espagne pour aller à Bordeaux, en France. Grâce à l'amnistie signée par Ferdinand VII d'Espagne en 1818, la famille a pu retourner dans son pays la même année, à Madrid. Son père devient le médecin personnel de Francisco de Paula, un des frères du roi Ferdinand VII.

Dans ses articles journalistiques d'une ironie féroce, Larra s'en prit à l'organisation de l'État, à l'absolutisme, au carlisme, à l'idée de famille et il se moqua de la société de son temps. Larra représente une forme de romantisme démocratique en action : les maux de l'Espagne sont le thème central de son œuvre critique et satirique. Mécontent de l'Espagne et des hommes de son époque, il écrivit des articles contre la censure, la peine de mort ou le mésusage de la langue.

Il fit la connaissance de Victor Hugo et Alexandre Dumas en 1835 lors d'un séjour à Paris.

Il se suicide d'un coup de révolver dans la tempe droite. Lors de ses funérailles, José Zorrilla lit un texte en vers qui le rendra célèbre et qui constituera le manifeste du romantisme espagnol. Antonio María Esquivel le représente (au centre) dans son atelier en train de lire à nouveau ces vers, entouré des autres intellectuels du romantisme espagnol, dans La Réunion des poètes[1].

Œuvres principales modifier

  • Macías, drame historique, 1834 (censuré l'année précédente).
  • El doncel de don Enrique el Doliente, roman historique, 1834
  • El conde Fernán González y la exención de Castilla, drame historique se déroulant pendant l'indépendance du comté de Castille[2]
  • Obras completas de D. Mariano José de Larra, anthologie de l'œuvre de Larra, Barcelone : Montaner y Simón, 1886.

Notes et références modifier

  1. « Esquivel, Réunion de poètes », sur devoir-de-philosophie.com, (consulté le ).
  2. (es) « El conde Fernán González y la excención de Castilla/artículos de teatro de Larra », sur esperpentoteatro.es.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Jean Monfort, Sur les mœurs espagnoles, 2013.

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