Marguerite Lacressonnière

artiste dramatique
Marguerite Lacressonnière
Représentation en 1848 par Lacauchie dans le rôle de Mercédès, dans le Comte de Monte-Cristo, au Théâtre Historique.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marguerite GérinièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Madame Perrier, Madame Le Sot de la Panneterie, Madame LacressonnièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Lacressonnière (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Marguerite Lacressonnière, née Marguerite Gérinière le à Lyon et morte le à Paris 11e[1], est une actrice française.

Biographie modifier

Marguerite Gérinière est née à Lyon en 1815[2]. Cadette d'une famille de cinq enfants, son père est menuisier et sa mère marchande de poissons[3],[4]. Elle monte sur scène pour la première fois à l'âge de quatorze ans dans un petit théâtre de la rue de la Juiverie à Lyon[5].

Elle est remarquée dans Le Philtre champenois par le directeur du théâtre de Chambéry où elle se produisit. Puis au Grand Théâtre de Lyon avant d'être engagée par la troupe d'arrondissement de Combettes. Colson l'a fit jouer dans son théâtre de La Rochelle. En 1840, elle joua à Angers, Le Mans, Rennes et Alençon. Puis elle passa une saison à la Gaîté avant d'être engagée comme jeune première à Marseille de 1843 à 1846[5].

Recommandée par Joseph Méry et Dumas fils à Dumas père qui constituait la troupe du Théâtre historique, Hippolyte Hostein l'engagea pour y jouer entre 1847 et 1850. Elle suivit Hostein à la Gaîté (1851-1855). Elle jouera ensuite au Cirque-National en 1856 puis à l'Odéon en 1858[5] et enfin au Théâtre de l'Ambigu-Comique où à la suite de cent représentations des Fugitifs, elle tombe malade de fatigue[6].

Elle meurt au 2 boulevard du Temple à Paris le auprès de son mari dont elle était séparée depuis 1856[7],[8],[6]. Ses funérailles se sont déroulées à l'église Saint-Sulpice en présence de plus de 800 artistes dramatiques ; Camille Doucet, chef de la division des théâtres ; Charles de La Rounat, directeur du théâtre de l'Odéon et Arthur de Beauplan[9]. Au cimetière du Père-Lachaise[10], où elle est inhumée[11], un monument élevé par souscription est orné d'un buste en bronze non signé la représentant tête nue, légèrement tournée vers son épaule gauche, et à la poitrine partiellement drapée. Elle tient de sa main droite un masque[12].

Elle avait épousé en premières noces Perrier. En secondes noces, elle épousa, en 1847, l'acteur Louis-Charles-Adrien Le Sot de la Panneterie dit Lacressonnière[13],[3].

Rôles modifier

 
Marguerite Lacressonnière dans Catilina, au Théâtre Historique.
  • Grand Théâtre de Lyon :
    • les secondes Dugazon
  • Théâtre Historique (devenu l'actuel Théâtre de la Ville) :
  • Gaîté :
    • Armande Béjart dans Molière de George Sand ()
    • La Paysanne pervertie de Dumanoir et Dennery (
    • Le Château de Grantier de Maquet ()
    • La Mendiante d'Auguste Anicet-Bourgeois et Michel Masson ()
    • La Boisière de Th. Barrière et A. Jaime ()
    • Marie-Rose d'Auguste Anicet-Bourgeois et M. Masson ()
    • La Bonne aventure de Paul Foucher ()
    • Thérèse dans Les Oiseaux de proie de Dennery ()
    • Louise dans La Closerie des genêts ()
    • Henriette de France dans Les Mousquetaires ()
    • Mercédès dans Monte-Cristo (Le Retour du Pharaon, )
  • Cirque-National :
    • Marie Stuart en Écosse, de Duvicque et Crisofulli ()
  • Odéon :
  • Ambigu :

Notes et références modifier

  1. Fiche de l'état civil reconstitué de Paris, vue 30/51
  2. Archives d'état de civil de Lyon, acte de naissance n°3476, page 79, 2E163
  3. a et b Généalogie de Marguerite Gérinière
  4. Charles Desolme, « Madame Lacressonnière », Le Mousquetaire,‎ , p. 21-23 (lire en ligne)
  5. a b et c « Mme Lacressonnière », sur alexandredumas.org
  6. a et b « Madame Lacressonnière », Figaro-programme,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  7. Henry Lyonnet, « Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier », sur Gallica, 19.., p. 255
  8. Archives d'état de civil reconstitué de Paris, 11e arrondissement, acte de décès, page 30, V3E/D635
  9. « Nécrologie », Le Mondre dramatique,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  10. Jules Moiroux, « Le Cimetière du Père Lachaise »
  11. 12e division
  12. Henry Jouin, « Monuments ou statues érigés par l'État, par la Ville, ou à l'aide de souscription et sépultures historiques entretenues par la Ville dans les cimetières de Paris »
  13. Georges Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, Georg Olms Verlag, , 559 p. (ISBN 978-3-487-40941-2, lire en ligne)

Liens externes modifier

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