Marcellin Pellet
Eugène Antoine Marcellin Pellet, né le à Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard) et décédé à Valleraugue (Gard) le , auteur d'ouvrages sur la Révolution française[1], avocat, député du Gard et diplomate qui favorisa l'exploration spéléologique des Cévennes[2],[3].
Marcellin Pellet | |
![]() Marcelin Pellet en 1910 | |
Fonctions | |
---|---|
Ambassadeur de France aux Pays-Bas | |
– (8 ans) |
|
Prédécesseur | Joseph Raymond Baylin de Monbel |
Successeur | Henry Allizé |
Député français | |
– (9 ans et 8 mois) |
|
Élection | 20 février 1876 |
Réélection | 14 octobre 1877 21 août 1881 |
Circonscription | Gard |
Législature | Ire, IIe et IIIe (Troisième République) |
Groupe politique | Union républicaine |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Circonscription supprimée |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Hippolyte-du-Fort |
Date de décès | (à 93 ans) |
Lieu de décès | Valleraugue |
Nationalité | ![]() |
Profession | Diplomate Homme politique |
Religion | Catholique |
modifier ![]() |
Biographie
modifierÉlève du lycée de Montpellier, puis à Paris d'une école de droit, il devient avocat au barreau de Paris et journaliste. Participant à la guerre franco-allemande de 1870, il est fait prisonnier à la bataille du Mans et emmené en Prusse. À son retour, Léon Gambetta lui confie la direction de son journal La République française[4]. Il est élu député républicain du Gard de 1876 à 1885. En mai 1877, il est l'un des signataires du manifeste des 363. Après sa défaite en 1885, il quitte la politique et entame une carrière diplomatique. Il est nommé consul de France à Livourne en 1886, à Naples en 1889, à Genève en 1892, ministre plénipotentiaire au Guatemala en 1897 puis à La Haye auprès de S.M. la Reine des Pays-Bas en 1902[4].
Il prend sa retraite en 1916.
Distinctions
modifier- Commandeur de la Légion d'honneur (30 décembre 1919)[5]
- Officier de l'Instruction publique
- Grand Croix de l'Ordre d'Orange-Nassau (Pays Bas, 30 juin 1911)[6]
Marcellin Pellet a été décoré de la médaille du Club cévenol en 1912, donnée aussi à des spéléologues[7].
Écrits
modifierPellet a publié de nombreux articles ou interventions, et des ouvrages sur Napoléon (Napoléon à l'île d'Elbe : mélanges historiques) et une Étude historique et biographique sur Théroigne de Méricourt.
Pendant son séjour en Italie, il a publié Naples contemporaine, dans lequel il fait une description des conditions de vie et de la misère des habitants des bassi.
Sources
modifier- « Marcellin Pellet », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Pellet », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques départementaux » (no 45), (BNF 35031733), p. 488.
Références
modifier- ↑ archive.org
- ↑ www.cevenols.com
- ↑ oldornes.free.fr
- Joseph Uzanne, Figures contemporaines tirées de l'Album Mariani, Paris, Librairie Henri Fleury, , p. 201
- ↑ « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- ↑ Nationaal Archief, inventory 2.02.32, dossier 372, registry number 211
- ↑ « Les médaillés du Club Cévenol », sur Internet Archive (consulté le ).
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :