Marcel Barbot

personnalité politique française

Marcel Barbot
Fonctions
Député français

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription Nièvre
Législature IIIe (Quatrième République)
Groupe politique COM
Maire de Nevers

(2 ans)
Prédécesseur Léon Sainson
Successeur Marius Durbet
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Chapelle-Montlinard (Cher)
Date de décès (à 91 ans)
Lieu de décès Louveciennes (Seine-et-Oise)
Parti politique PCF

Marcel Barbot, né le à La Chapelle-Montlinard (Cher) et mort le à Louveciennes (Yvelines), est un homme politique français.

Biographie modifier

Issu d'une famille ouvrière, Marcel Barbot est, après son certificat d'études[1], apprenti charron, comme son père, avant de s'engager brièvement dans la Marine Nationale.

De retour à la vie civile en 1929, il est menuisier à Nevers, et s'engage au sein du parti communiste en 1933. Deux ans plus tard, il est secrétaire régional du PCF. En quatre ans, les effectifs communistes passent de moins de 500 membres dans le département à plus de 2000.

Candidat aux municipales à Nevers, il est élu conseiller municipal en 1935 sur la liste du socialiste Gaulier, qui est élu maire.

Candidat malheureux aux législatives de 1936, il devient l'année suivante maire adjoint de Nevers, à la suite d'un décès.

Mobilisé en 1939, il est révoqué en du fait de son engagement communiste. Fait prisonnier en , il est interné en Autriche, à Krems, et y reste jusqu'en , son étant de santé conduisant à son retour. Cette libération lui vaudra une certaine défiance de la part des résistants auprès desquels il tente rapidement de s'engager. Son inclusion dans la résistance n'est effective qu'à la fin de l'année 1942, grâce à son frère, Raymond Barbot, capitaine des FTP qui sera exécuté en par la Milice.

Il organise alors un groupe lié au Front national, et réalise plusieurs sabotages, et prend en la direction des FTP de Bourgogne. Il finit la guerre avec le grade de commandant des FFI. Dans le même temps, il prend sa place dans l'appareil clandestin du PCF, ce qui le conduit à réorganiser le parti en Bretagne.

De retour dans la Nièvre, il est élu maire de Nevers en 1945, et le reste jusqu'en 1947. Il continue ensuite de siéger au conseil municipal, jusqu'en 1965, tout en reprenant une activité professionnelle, comme menuisier.

Très populaire dans sa ville, il est plusieurs fois candidat aux législatives dans la Nièvre, pour le PCF : deuxième en 1945, il n'est pas élu, pas plus qu'en (troisième de liste). Choisi comme tête de liste communiste aux législatives de 1956, il arrive en tête et est élu député.

A l'assemblée nationale, il intervient essentiellement sur les questions agricoles et sociales.

N'étant pas réélu en 1958, il prend certaines distances avec le parti, du fait de relations difficiles avec les militants locaux.

Détail des fonctions et des mandats modifier

Mandat parlementaire
  • -  : Député de la Nièvre

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier