Marc Palanques

président de la Fédération française de rugby à XIII


Marc Palanques, né le à Carcassonne, est un joueur au poste de deuxième ligne et dirigeant de rugby à XIII. Il a été désigné président de la Fédération française de rugby à XIII le succédant à Carlos Zalduendo jusqu'en 2020.

Biographie modifier

Il a commencé sa carrière à Saint Jacques XIII en 1979 avant de rejoindre Limoux en 1980 puis Carcassonne en 1981. Avec ce dernier, il remporte son premier titre : la Coupe de France en 1983. En 1984, il rejoint pour cinq saisons Le Pontet remportant notamment le Championnat de France en 1986 et 1988 ainsi que la Coupe de France en 1986 et 1988. Enfin en 1989, il revient à Carcassonne et y ajoute deux nouveaux titres : le championnat en 1992 et la Coupe en 1990.

Il a également été international français entre 1984 et 1987 au sein de l'équipe de France, dont il fut capitaine.

Après sa carrière sportive, il crée l'entreprise « Kingsport  » avant que ce dernier intègre Intersport en 2003, restant dans son conseil d'administration. Il revient dans le milieu du rugby à XIII en 2015 devenant coprésident de Carcassonne en 2015 puis lance sa candidature[1] pour devenir président de la Fédération française de rugby à XIII[2], candidature qui se clôt avec succès avec son élection le face au président sortant Charles Zalduendo.

En 2020, il décide de ne pas briguer de nouveau mandat[3]. Il explique son geste par ces mots « Je ne peux plus continuer face à un groupuscule inhumain »[4].

Palmarès modifier

En club modifier

En équipe de France modifier

On lui compte huit sélections[5].

Face à la Grande-Bretagne : en 1984, en 1985, en 1986 (2 fois) et en 1987 (2 fois).

Face à la Nouvelle-Zélande : en 1985 (2 fois).

Polémique à la suite de France-Pays de Galles (2018) modifier

Dans une interview donnée au quotidien l'Indépendant le , le Président Palanques commente la relative faible affluence des spectateurs lors du premier match de l’Équipe de France, en championnat d'Europe des nations 2018; les français reçoivent en effet les gallois au stade Albert Domec de Carcassonne. Il pousse alors un véritable « coup de gueule » contre les critiques relatives à la communication autour de l'évènement et met en cause l'attitude d'une présidente de club qui, selon ses déclarations, « indique qu'il vaut mieux regarder Angleterre Nouvelle-Zélande [test-match organisé le même jour] à la télévision que d'aller à Domec »[6].

Bien qu'il n'ait pas nommée la Présidente en question, celle-ci répond quelques jours après dans le même journal ; il s'agit de Colette Tignères, président de Baho, qui précise n'avoir jamais conseillé aux personnes cela, mais indique avoir simplement écrit sur sa page facebook « le samedi d'un match de l'équipe de France, c'est canapé. Parce que je n'en peux plus [...] » et que son texte n'avait pour but que « d'expliquer l'usure dans laquelle se trouvent les présidents de club »[7].

L'homme du débat « XV contre XIII » en 2019 modifier

Au mois de , pour la première fois dans l'histoire du rugby, un débat public, télévisé, est organisé entre le Président de la FFR XV, Bernard Laporte et le président de la FFR XIII qu'il est à cette époque.

Le débat a lieu à l'Université de Perpignan et il est retransmis par la chaine Via Occitanie. Les deux hommes sont interrogés par des journalistes du « Midol  » et de l'Indépendant .

Malgré quelques « petites piques »[8] de la part de Bernard Laporte, le débat reste courtois et ne tourne pas à l'affrontement. Marc Palanques reste posé et factuel[9]. Il cite notamment les statistiques des joueurs blessés dans sa discipline, décline les mesures prises [10] pour répondre aux questions des journalistes sur la dangerosité du rugby. Bernard Laporte reste, quant à lui, général sur ce sujet comme sur d'autres et ne citera aucun chiffre tout au long du débat. Il se montrera en revanche cordial avec son interlocuteur (qu'il ne connaissait d'ailleurs pas avant ce débat) en le tutoyant et plus exubérant dans la communication que son confrère à XIII.

A la question d'un éventuel rapprochement des deux disciplines, Marc Palanques propose que des treizistes aillent renforcer l'équipe de France de rugby à sept, mais obtient une forme de fin de non recevoir de la part de son homologue quinziste : Bernard Laporte indique qu'en France « On a déjà une équipe de France »[11] et rebondit sur ce que Marc Palanques avait dit au cours du débat : que les treizistes pratiquaient plutôt le rugby à IX.

La création d'un Centre Technique National modifier

Au cours de sa mandature de Président, Marc Palanques porte le projet de création d'un Centre National Technique pour le rugby à XIII[12], à l'image de Clairefontaine pour le football et de Marcoussis pour le rugby à XV.

Le projet est validé par la fédération en 2020[13], la construction du centre est prévu à Alzonne dans l'Aude.

Notes et références modifier

  1. Didier Navarre, « Palanques : «Je me déclare adversaire de Zalduendo» : Marc Palanques, candidat à la présidence de la Fédération de rugby à XIII, évoque les élections programmées au mois de novembre. Mais l’ancien capitaine de l’équipe de France souhaite les anticiper », sur midi-olympique.fr, Midi Olympique, (consulté le )
  2. Fédération Française: Le Carcassonnais Marc Palanques face à Zalduendo , 17 avril 2016, ladepeche.fr.
  3. Nicolas Jacquemard, « Marc Palanques ne se représentera pas aux élections FFR XIII », sur Treize Mondial, (consulté le )
  4. Nicolas, « Marc Palanques : "Je ne peux plus continuer face à un groupuscule inhumain" », sur Treize Mondial, (consulté le )
  5. Louis Bonnery, Le rugby à XIII le plus français du monde, Limoux, Cano&Franck, , 489 p. (ASIN B000X3Z932), chap. 16 (« Palmarès-Internationaux »), p. 436
  6. « Vous étiez où samedi ? : Équipe de France : Coup de gueule du président de la FFR XIII Marc Palanques qui en a assez des donneurs de leçons », L'indépendant,‎ , p. 26
  7. « Les bleus connaissent le chemin : La réponse », L'indépendant,‎ , p. 28
  8. notamment avec l'emploi quasi-systématique du terme désuet «  jeu à XIII  » et la référence à la finale du championnat de France de 1981 non disputée
  9. (en) « Eye of the tiger », Rugby League World, no 458,‎ , p. 7 (ISSN 1466-0105) :

    « [...] it was a win on points for Palanques, who appeared more in command with facts and figures when making his case. »

  10. Antoine Poussin, « Bernard Laporte : « non, le rugby à XV ne ressemble pas de plus en plus au XIII ! » : Ce mardi à l'Université de Perpignan, Bernard Laporte a rencontré le président de la Fédération française de rugby à XIII pour évoquer différents sujets. », sur lerugbynistere.fr,  : « Pour Palanques, le principal travail doit être effectué auprès des écoles de rugby : « On apprend aux gamins à aller plaquer ....[....] »
  11. « Rugby, le cours magistral : Rassemblées à l'université de Perpignan, Bernard Laporte et Marc Palanques ont réuni les rugbys », L'Indépendant, no 134,‎ , Pages Sports (ISSN 0220-0058)
  12. Amaël François, « Carcassonne. Un centre national d'entraînement à Alzonne ? », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  13. Nicolas Jacquemard, « Le Centre Nationale d'Alzonne validé par le congrès fédéral », sur Treize Mondial, (consulté le )

Vidéographie modifier

Résumé des meilleurs moments du débat du 14 mai 2019 avec Marc Palanques et Bernard Laporte (Via Occitanie)

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Détail de l'élection fédérale de 2016 (site de la FFR XIII)