María José García-Pelayo

personnalité politique espagnole

María José García-Pelayo
Illustration.
María José García-Pelayo, en .
Fonctions
Maire de Jerez de la Frontera
En fonction depuis le
(10 mois et 3 jours)
Prédécesseur Mamen Sánchez Díaz

(4 ans et 2 jours)
Prédécesseur Pilar Sánchez Muñoz
Successeur Mamen Sánchez Díaz

(1 an, 6 mois et 29 jours)
Prédécesseur Pedro Pacheco Herrera
Successeur Pilar Sánchez Muñoz
Sénatrice aux Cortes Generales
En fonction depuis le
(1 an, 8 mois et 23 jours)
Élection 27 juillet 2022
Réélection
Circonscription Andalousie (2022-07/23)
Cadix (depuis 07/2023)
Législature XIVe et XVe
Groupe politique Populaire

(4 ans et 1 mois)
Élection
Circonscription Cadix
Législature Xe
Groupe politique Populaire
Députée aux Cortes Generales

(6 ans, 6 mois et 14 jours)
Élection
Réélection

Circonscription Cadix
Législature XIe, XIIe, XIIIe et XIVe
Groupe politique Populaire
Successeur Ignacio Romaní
Biographie
Nom de naissance María José García-Pelayo Jurado
Date de naissance (56 ans)
Lieu de naissance Jerez de la Frontera (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PP
Diplômée de Université de Cadix
Profession Avocate

María José García-Pelayo
Maires de Jerez de la Frontera

María José García-Pelayo Jurado, née le , est une avocate et une femme politique espagnole, membre du Parti populaire (PP).

Elle est maire de Jerez de la Frontera de 2003 à 2005, de 2011 à 2015 et depuis 2023, ainsi que députée de la circonscription de Cadix de 2015 à 2022 et sénatrice depuis 2022.

Biographie modifier

Vie privée modifier

Elle est mariée et mère d'une fille.

Formation modifier

Elle est titulaire d'une licence en droit obtenue à l'université de Cadix et exerce la profession d'avocate.

Entre Jerez et le Parlement d'Andalousie modifier

Membre du Parti populaire d'Andalousie, elle est coordinatrice régionale sectorielle de la formation entre 1994 et 1995 puis secrétaire régionale à l'Action sectorielle jusqu'en 1999. Elle est élue conseillère municipale de Jerez de la Frontera lors des élections locales de et siège dans l'opposition au maire nationaliste Pedro Pacheco. L'année suivante, elle est élue députée au Parlement d'Andalousie où elle occupe les fonctions de vice-présidente de la commission de la Femme et de porte-parole à celle de l'Éducation. Réélue lors du scrutin de , elle est choisie par son parti pour occuper un fauteuil de membre de la députation provinciale de Cadix. Elle devient porte-parole du groupe populaire au sein de l'institution jusqu'à la fin de la mandature, en . Sur le plan régional, elle conserve son mandat de parlementaire autonomique après l'échéance électorale de 2000 ainsi que ses fonctions de porte-parole à la commission de l'Éducation.

Candidate lors des élections municipales de 2003, la liste qu'elle conduit remporte huit mandats de conseillers et arrive troisième derrière les listes du PSOE et du Parti andalou (PA) qui remportent chacune neuf mandats. Néanmoins, pour éviter que la socialiste Pilar Sánchez ne soit élue maire au bénéfice de posséder la liste la plus votée, le PA et le PP parviennent à un accord de gouvernement qui donne la mairie aux mains des conservateurs. En cependant, le PA rompt le pacte et demande à García-Pelayo de démissionner. Cette dernière, qui s'y refuse, gouverne en minorité pendant l'ensemble du mois. Après quelques semaines de négociations, le PA et le PSOE trouvent un accord le permettant l'élection de Pilar Sánchez au poste de maire et celle de Pedro Pacheco — le chef du PA — à celui de premier-adjoint[1].

Lors des élections au Parlement d'Andalousie de , elle est réélue députée de la circonscription autonomique de Cadix. Elle est présidente de la commission de la Justice et du Régime de l'Administration publique entre et puis préside la commission de l'Économie, des Finances et du Budget de cette date jusqu'à sa désignation comme membre du bureau du Parlement en . À cet titre, elle siège au sein de la députation permanente. Conservant son mandat parlementaire après le scrutin de , elle est élue deuxième vice-présidente du bureau de l'institution régionale et prend place à la junte des porte-parole, à la députation permanente, à la commission du Règlement et à la commission du Gouvernement intérieur et des Pétitions.

Les élections municipales de voient la liste du Parti populaire, qu'elle conduit, virer en tête et remporter la majorité absolue des sièges aux conseil municipal de Jerez de la Frontera. Forte de quinze sièges sur les vingt-sept qui composent le conseil, elle est par conséquent investie maire de la ville la plus peuplée de la province le suivant.

Passage aux Cortes Generales modifier

Elle est investie en première position sur la liste sénatoriale que le Parti populaire a déposé dans la circonscription de Cadix à l'occasion des élections générales de . Sa candidature recueille 272 703 suffrages — soit le meilleur score de la province —, ce qui lui permet d'occuper un des quatre mandats de sénateur de la province. Au Sénat, elle est membre de la commission des Affaires étrangères et de la commission des Entités locales. Elle préside à deux reprises une commission spéciale chargée d'étudier des questions précises ; une première fois entre et puis une deuxième fois entre et . De jusqu'à la fin de la législature, elle est membre suppléante de la députation permanente.

Elle remet son mandat de maire en jeu lors des élections municipales de [2]. Bien qu'arrivée en tête, sa liste perd sa majorité absolue et quatre mandats de conseillers. Ainsi, une alternative de gauche entre le PSOE, Izquierda Unida et la marque blanche de Podemos permet l'élection de la socialiste Mamen Sánchez Díaz au poste de maire. María José García-Pelayo garde toutefois son mandat de conseillère municipale[3].

Elle figure en deuxième place sur la liste présentée par le parti à l'occasion des élections générales de dans la circonscription de Cadix[4]. La liste menée par Teófila Martínez remporte trois des neuf mandats en jeu et García-Pelayo fait logiquement son entrée à la chambre basse des Cortes. Membre de la commission de l'Intérieur, elle est deuxième vice-présidente de la commission de la Santé et des Services sociaux et porte-parole adjointe à la commission de l'Égalité. Avec la dissolution des Cortes et après la tenue de nouvelles élections en [5], elle est conserve son mandat au palais des Cortes et devient porte-parole à la commission de la Culture.

À l'issue des élections municipales du , la liste du PP emporte la majorité absolue avec 14 sièges sur 27, ce qui permet l'élection de María José García-Pelayo au poste de maire le suivant[6].

Notes et références modifier

  1. (es) Ediciones El País, « La socialista Pilar Sánchez será alcaldesa de Jerez desde el día 14 tras pactar con Pacheco », EL PAÍS,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (es) Ana Huguet, « García Pelayo promete una playa en un parque de Jerez », El País,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (es) « PP pide a la Junta que impulse a Jerez como Ciudad Europea del Caballo », andaluciainformacion.es,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (es) « Candidaturas a las elecciones generales de 2015. », sur juntaelectoralcentral.es, (consulté le )
  5. (es) « Candidaturas a las elecciones generales de 2016. », sur juntaelectoralcentral.es, (consulté le )
  6. (es) « María José García-Pelayo ya es la nueva alcaldesa de Jerez », sur Diario de Jerez,

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Fiches sur le site du Parlement d'Andalousie : Ve, VIe, VIIe et VIIIe législatures.
  • Fiche sur le site du Sénat : Xe, XIVe et XVe législatures.
  • Fiche sur le site du Congrès des députés : XIe, XIIe, XIIIe et XIVe législatures.